L’affaire du Zodiac
L’affaire du Zodiac est une affaire réelle et non un roman. Dans des communiqués signés Zodiac, un tueur en série s’attribue la responsabilité de plusieurs dizaines de crimes commis dans la région de San Francisco entre 1960 et 1980, mais n’apporte des preuves irréfutables de sa culpabilité que pour ceux commis entre décembre 1968 et octobre 1969.
Quatre messages contiennent un texte crypté dont le nombre de signes est indiqué après la lettre Z : fin juillet 1969 Z408 (décrypté un mois plus tard, à l’exception de sa dernière ligne), en novembre 1969 Z340 (décrypté, mais cinquante et un ans plus tard !), puis en avril 1970 Z13 (qui, prétend le tueur, contient son nom réel) et enfin en juin 1970 Z32. La faible longueur des deux derniers messages n’a jamais permis de les décrypter.
Chez lui en région parisienne, fin 2020, en pleine crise Covid, Fayçal Ziraoui découvre l’affaire, prend connaissance de tout ce qui a pu être écrit sur ce sujet et tire du décryptage de Z340 qui vient tout juste d’être rendu public les enseignements lui permettant d’analyser Z13 et Z32. Il pense finalement être arrivé à percer leurs secrets (dont l’identité du Zodiac) en utilisant des méthodes non totalement conventionnelles (lire Fayçal Ziraoui (2003) : l’X qui a décrypté les derniers codes de l’énigme du tueur du Zodiaque).
Dans L’affaire du Zodiac, il décrit l’historique de l’affaire et les étapes de sa propre recherche sous forme d’une succession de soixante-dix brèves scènes de quelques pages. Un récit captivant, lisible par tous, qui a échappé à l’écueil qu’aurait pu être une approche limitée aux seuls aspects techniques du décryptage.