La Benne
La Benne et autres rencontres singulières, tel est le titre du livre de notre camarade Francis Soulié de Morant ; et précision supplémentaire, des nouvelles de notre temps. J’étais, a priori, attiré par le livre.
Les nouvelles, une tradition d’ailleurs peu de chez nous mais anglo-saxonne, russe, et autres, me passionnent. Courte, légère, humoristique souvent ou violente la nouvelle met en scène un fait, un personnage, une situation.
C’est ça que j’attendais de cette lecture. Je n’y ai pas trouvé ce que je cherchais.
Le français de bonne qualité, un peu trop recherché, ne s’accorde pas avec la légèreté de la nouvelle. En définitive sur les dix-huit récits que contient le livre, seuls quatre répondent au modèle que j’ai dans la tête. La langue trop riche se perd dans des discours qui alourdissent le récit et qui ne sont pas essentiels pour ce récit.
Mais rassurez-vous, en poursuivant ma lecture, j’ai, finalement, succombé aux charmes du livre et je n’ai eu de cesse que de terminer ce que j’avais commencé.
Toutes les situations, tous les personnages sont intéressants : ce sont vraiment des rencontres singulières.