La démocratie étouffée par l’État
L’étatisme est devenu la religion de la majorité des Français qui attendent tout de l’État-providence, ce dieu laïque : la sécurité, la santé, l’emploi, la retraite, l’égalité réelle et même une vie meilleure.
L’évolution des idéologies en a favorisé l’extension indéfinie, parfois avec violence. Le secteur public est cogéré par une élite politico-bureaucratique machiavélique et des syndicats dont la puissance constitue une altération de la démocratie.
Le consentement à l’impôt est obtenu par des stratagèmes trompeurs. Quant aux rapports de la Cour des comptes, ils sont vite oubliés.
Le silence des politiques sur ces sujets est révélateur d’une démocratie en trompe‑l’oeil.
Le peuple français est désormais soumis à la dictature d’une profusion infernale de lois, de règlements, de normes et de prélèvements obligatoires qui réduisent chaque jour davantage ses libertés.
Il est irrité par cet État, qui, malgré son gigantisme, se révèle incapable de résoudre les problèmes les plus angoissants de l’époque : le chômage, la dette, l’immigration et le terrorisme islamique.
Ces dérives de la République sont clairement mises en évidence par l’auteur.
Il prévoit quatre possibilités de chaos : la victoire d’un parti populiste, la ruine de l’économie, le risque d’une guerre de religion, et des révoltes contre les poussées totalitaires de l’État.