La formation de spécialisation à l’étranger

Dossier : ExpressionsMagazine N°612 Février 2006

La Fon­da­tion de l’École poly­tech­nique, depuis sa créa­tion, accom­pagne et sou­tient l’ouverture inter­na­tio­nale de l’École : elle y consacre l’essentiel des moyens que lui apportent les entre­prises et les anciens élèves.

Cette ouver­ture com­porte deux volets prin­ci­paux : l’un est l’attraction de très bons élèves étran­gers dont il a été ren­du compte à plu­sieurs reprises ; l’autre est celui trai­té aujourd’hui : la for­ma­tion de spé­cia­li­sa­tion en 4e année à l’étranger pour des élèves fran­çais (en fait dix-huit mois en incluant le stage terminal).

L’enjeu est majeur sur au moins deux plans :

• pour les élèves, cette ren­contre appro­fon­die avec d’autres cultures, d’autres types de for­ma­tion est un enri­chis­se­ment per­son­nel impor­tant et une valo­ri­sa­tion de leur potentiel,
• pour l’École, c’est une contri­bu­tion signi­fi­ca­tive à sa noto­rié­té et à son image dans le cercle res­treint des grandes ins­ti­tu­tions mon­diales de for­ma­tion supé­rieure : les élèves sont d’excellents ambas­sa­deurs de l’École.

Pra­ti­quée depuis long­temps en petit nombre par les poly­tech­ni­ciens, essen­tiel­le­ment en direc­tion des États-Unis et à la seule ini­tia­tive de cha­cun, cette for­ma­tion com­plé­men­taire à l’étranger a pris depuis quelques années une impor­tance crois­sante grâce à l’engagement conti­nu de la Direc­tion des rela­tions exté­rieures de l’École (Roland Sénéor puis Éli­sa­beth Cré­pon) et aus­si grâce aux aides finan­cières de la Fon­da­tion : le nombre de ceux qui sont ain­si allés à l’étranger est pas­sé de quelques uni­tés en 1995 à 33 en 2000, 74 en 2004 et 125 en 2005, ce qui rap­por­té aux 280 élèves fran­çais non corp­sards est un résul­tat assez satisfaisant.

Ces for­ma­tions se font dans un cer­tain nombre de pays : les USA viennent tou­jours en tête avec des uni­ver­si­tés de pre­mier plan (Stan­ford, MIT…) mais l’Union euro­péenne progresse.

Le pro­chain défi est l’Asie, notam­ment la Chine.

Pour chaque élève, cela repré­sente un coût sup­plé­men­taire, par­fois éle­vé (USA, Japon).

La Fon­da­tion qui avait com­men­cé par des bourses dans la période 1995–2000 a redé­fi­ni son aide sous la forme de prise en charge des inté­rêts sur un prêt ban­caire contrac­té par l’élève : ce dis­po­si­tif, moins coû­teux indi­vi­duel­le­ment, a per­mis d’accompagner la très forte crois­sance du nombre d’élèves concernés.

Ces der­nières années le bud­get cor­res­pon­dant est pas­sé de 65 000€ en 2003 et 2004 à 120 000€ en 2005 et on pré­voit d’atteindre 150 000€ en 2006–2007.

L’AX, membre fon­da­teur, sou­tient depuis l’origine l’action de la Fondation.

Son Conseil a déci­dé d’accroître ce sou­tien finan­cier dès l’année 2005 en sou­hai­tant qu’il soit affec­té essen­tiel­le­ment à ces aides aux élèves fran­çais pour leur for­ma­tion de spé­cia­li­sa­tion à l’étranger.

La Fon­da­tion lui en est gran­de­ment recon­nais­sante et des dis­po­si­tions ont été prises pour que les élèves – spé­cia­le­ment ceux qui béné­fi­cient de ces aides – en soient informés.

Fon­da­tion de l’X, 7, rue Saint-Domi­nique, 75007 Paris.
Télé­phone : (33) 01.53.85.40.10. Télé­co­pie : (33) 01.53.85.40.11.
Cour­riel fondation@fondationx.org

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