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19720164répondre
16 novembre 2015 à 10 h 18 min

Appren­tis­sage et écoles d’in­gé­nieurs en Suisse

En com­plé­ment de cette inté­res­sante pré­sen­ta­tion, quelques mots sur les nom­breuses écoles d’in­gé­nieurs suisses de type HES (hautes écoles spé­cia­li­sées). Elles recrutent prin­ci­pa­le­ment sur des matu­ri­tés pro­fes­sion­nelles (équi­valent Bac pro), et ceux qui viennent avec un bac géné­ral doivent com­men­cer par une année en entre­prise. Ce qui peut sur­prendre quand on connaît le modèle fran­çais, c’est qu’on obtient ain­si, après 3 années d’é­tudes (sanc­tion­nées par un titre de Bache­lor), d’ex­cel­lents ingé­nieurs. Pas mal de ces filières sont aus­si acces­sibles « en emploi », à temps par­tiel amé­na­gé, concou­rant à la pos­si­bi­li­té d’une évo­lu­tion de car­rière par étapes. Ce sont ces ingé­nieurs qui font très lar­ge­ment fonc­tion­ner l’in­dus­trie suisse. Il y a là aus­si un dis­po­si­tif qui mérite d’être ana­ly­sé de près, car il concourt aus­si à un corps social en entre­prise où les classes sont bien moins mar­quées qu’en France (avec donc bien moins de conflits).

M. Kas­ser, res­pon­sable de filière à la HEIG-VD (Suisse), pré­cé­dem­ment direc­teur d’é­coles d’in­gé­nieur en France

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