Lac-réservoir de Sau en Catalogne, avril 2023.

La géopolitique de l’eau : quelle place pour l’UE ?

Dossier : Les politiques publiques de l'eauMagazine N°798 Octobre 2024
Par Robin DEGRON

Ces der­nières années, la com­bi­nai­son de séche­resses pré­coces et d’un stress hydrique inédit, en par­ti­cu­lier en Espagne ou en Grèce, a ren­con­tré des épi­sodes tor­ren­tiels en Europe du Nord ou cen­trale, y com­pris en Alle­magne et en Bel­gique. Le cœur de l’Union a été tou­ché. L’Union s’est-elle pour autant enga­gée dans une réflexion de fond sur sa poli­tique de l’eau ? A‑t-elle pris conscience des enjeux de la géo­po­li­tique de l’eau quan­ti­ta­tive ? Le constat est alar­mant : l’Europe est en retard sur l’événement.

Le grand cycle de l’eau ne connaît ni fron­tière, ni bar­rière lit­to­rale entre terre et mer. L’eau cir­cule en per­ma­nence sous forme liquide ou gazeuse, par­fois sto­ckée sous forme de glace. L’eau douce est un bien par­ti­cu­liè­re­ment pré­cieux, de l’ordre de 2,5 % du total de l’hydrosphère. Elle est indis­pen­sable à la vie végé­tale comme ani­male. Ses fonc­tions ne se réduisent pas qu’à une hydra­ta­tion vitale. Elle est déter­mi­nante pour la sécu­ri­té ali­men­taire. Au-delà de la sur­vie de l’espèce humaine et de son agri­cul­ture, l’eau sert aus­si notre hygiène, l’industrie, notre confort et le bien-être. L’eau est à pro­pre­ment par­ler essen­tielle, terme qui est trop sou­vent gal­vau­dé mais qui trouve ici tout son sens.

L’ignorance par l’ONU

Para­doxa­le­ment la ges­tion de l’eau, tant sur le plan de sa qua­li­té que sur le plan de sa quan­ti­té, ne fait l’objet d’aucune conven­tion onu­sienne. Si l’Agenda 2015–2030 prend bien en compte un ODD n° 6 qui lui est dédié et que le secré­ta­riat géné­ral des Nations unies envi­sage de mieux coor­don­ner l’action de ses agences en la matière, l’eau souffre d’une absence de consen­sus inter­na­tio­nal, à la dif­fé­rence du cli­mat ou de la bio­di­ver­si­té avec la Conven­tion-cadre sur le chan­ge­ment cli­ma­tique (CCNUCC) ou la Conven­tion sur la diver­si­té bio­lo­gique (CDB) de 1992. Dans la Conven­tion de Paris sur la lutte contre la défo­res­ta­tion et la déser­ti­fi­ca­tion (1994), la place de l’eau est un peu moins impli­cite que dans les conven­tions pré­cé­dentes. Le sujet, à l’époque, n’était tou­te­fois ciblé que sur les biomes déser­tiques ou de type sahélien.

Une prise en compte par l’UE

Compte tenu de cette qua­si-igno­rance par le droit inter­na­tio­nal public géné­ral, les grandes régions du monde se sont empa­rées de manière diverse de la ques­tion de l’eau, via des stra­té­gies ou conven­tions trans­frontalières par bas­sin hydro­gra­phique. L’Union euro­péenne (UE), objet du pré­sent article, a réduit la focale en fonc­tion de sa géo­gra­phie pri­vi­lé­giée. L’UE ne manque en effet glo­ba­le­ment pas de res­source. Comme celle-ci se trouve pol­luée par une longue his­toire d’activités agri­coles, indus­trielles et urbaines, la ques­tion de la qua­li­té de l’eau s’est posée pré­co­ce­ment en Europe. De là a décou­lé une impor­tante légis­la­tion ciblée sur la pré­ser­va­tion, voire la res­tau­ra­tion de la qua­li­té des cours d’eau, avec le fameux retour au « bon état » qui struc­ture la direc­tive-cadre sur l’eau.

L’atténuation, mais pas l’adaptation

Décli­nant benoî­te­ment le droit inter­na­tio­nal de l’environ­nement, l’UE a été beau­coup plus active dans le champ du cli­mat, en par­ti­cu­lier dans la lutte contre les émis­sions des gaz à effet de serre, qu’elle ne l’a été sur la scène inter­na­tio­nale de l’eau. Tou­jours ancrée dans son his­toire agri­cole et indus­trielle, l’Union s’est vou­lue en avance de phase dans une géo­po­li­tique mon­diale de l’atténuation. Elle y est bien à l’avant-garde, au risque de dés­équi­li­brer son éco­no­mie comme la crise des Bon­nets rouges ou celle des Gilets jaunes (Degron, 2020) et, plus récem­ment, celle des agri­cul­teurs euro­péens le révèlent. L’UE n’a en revanche pas vu venir la contrainte d’adapta­tion.

La France a fait figure de lan­ceur d’alerte avec le rap­port séna­to­rial Roux-Dan­tec (2019), deux élus côtiers, ancrés dans la réa­li­té lit­to­rale. Ce rap­port a été récem­ment pro­lon­gé par une large réflexion de la Cour des comptes (2024) sur le sujet. L’Union est désor­mais sous pres­sion de s’adapter et de consi­dé­rer l’eau dans sa dimen­sion quan­ti­ta­tive. Il s’agit d’une rup­ture de para­digme, car jusqu’alors l’eau qua­li­ta­tive pri­mait et le pro­blème des débits n’était per­çu que comme un fac­teur aggra­vant de la dégra­da­tion de la qua­li­té, en période d’étiage en par­ti­cu­lier. Dans un contexte géné­ral d’atténuation du chan­ge­ment cli­ma­tique et de la pro­tec­tion de la bio­di­ver­si­té, l’Union euro­péenne a ciblé ses efforts sur la qua­li­té de l’eau résidente.

La qualité de la ressource et la préservation des milieux aquatiques

La ges­tion de l’eau est ain­si appa­rue comme une poli­tique d’importance seconde pour l’Union euro­péenne. La direc­tive-cadre sur l’eau (DCE) ne date que de 2000. Cer­tains États membres avaient anti­ci­pé, en par­ti­cu­lier en France avec les lois sur l’eau de 1964, qui fondent les agences de bas­sin, et de 1992, qui posent les sché­mas direc­teurs d’aménagement et de ges­tion des eaux. Ciblée sur la notion de retour au bon état éco­lo­gique des cours d’eau, la DCE reste cepen­dant une direc­tive en faveur de la qua­li­té des eaux de sur­face et sou­ter­raines. Elle pré­sente quatre grands objec­tifs, dont aucun de nature quan­ti­ta­tive : la non-dégra­da­tion des res­sources et des milieux ; le bon état des masses d’eau, sauf déro­ga­tion moti­vée ; la réduc­tion des pol­lu­tions liées aux sub­stances ; le res­pect de normes dans les zones protégées. 

“C’est désormais l’accès même à la ressource qui pose problème.”

La DCE s’est trou­vée confor­tée par d’autres direc­tives « qua­li­ta­tives » sec­to­rielles, comme la direc­tive ERU (eaux rési­duaires urbaines) ou la direc­tive nitrates, toutes deux adop­tées en 1991, qui étaient cen­sées jugu­ler les pol­lu­tions de la res­source d’origine urbaine ou agri­cole, ain­si que par la direc­tive sur l’eau des­ti­née à la consom­ma­tion humaine (1998). La dimen­sion quan­ti­ta­tive de la res­source hydrique reste, dans l’ensemble de ces textes, comme un corol­laire du sou­ci de qua­li­té. Plus l’eau manque, plus les pol­lu­tions sont concen­trées, plus la qua­li­té est dégra­dée. Ain­si, les périodes d’étiage font-elles l’objet dans la DCE d’une sur­veillance particulière. 

Le réchauf­fe­ment de la tem­pé­ra­ture ter­restre qui s’accélère repose aujourd’hui la ques­tion de la quan­ti­té de la res­source en des termes nou­veaux. C’est désor­mais l’accès même à la res­source qui pose pro­blème. Avec un réchauf­fe­ment cli­ma­tique inexo­rable, l’adaptation impose désor­mais une nou­velle poli­tique quan­ti­ta­tive de la res­source en eau dans l’Union et à ses frontières.

Un inéluctable réchauffement climatique

En dépit des pro­messes de la com­mu­nau­té inter­na­tio­nale, les émis­sions de GES n’ont pas bais­sé et le dérè­gle­ment cli­ma­tique glo­bal n’a pas du tout été contré. Il tend même à s’accélérer. Le 6e rap­port du GIEC (2021) montre un réchauf­fe­ment rapide sous l’effet des émis­sions anthro­piques de gaz à effet de serre (dioxyde de car­bone, mais aus­si méthane ou pro­toxyde d’azote) qui ont fait aug­men­ter la tem­pé­ra­ture ter­restre moyenne de 1,1 °C entre 1850 et 2020. Pour 2023, en réso­nance avec la COP28 tenue à Dubaï, il est notable de sou­li­gner l’accélération du phé­no­mène : alors qu’à Paris, en 2015, la COP21 de la Conven­tion sur le cli­mat visait à limi­ter l’élévation de la tem­pé­ra­ture moyenne à + 1,5 °C entre 1850 et 2100, nous sommes déjà ren­dus à + 1,48 °C de hausse en 2023.

Le pari volon­ta­riste de la com­mu­nau­té inter­na­tio­nale est per­du à l’échelle du Monde. À ce rythme, les experts du GIEC consi­dèrent qu’une élé­va­tion de + 3 à + 4 °C d’ici la fin du siècle est deve­nue pro­bable. Pour fixer les idées sur les consé­quences bio­géo­gra­phiques d’une telle varia­tion de tem­pé­ra­ture, rete­nons que, il y a 10 000 ans, la tem­pé­ra­ture moyenne de la Terre était d’environ 5 °C plus basse qu’actuellement. L’Europe du Nord était alors recou­verte d’un gla­cier ; la France était une toun­dra. Nous sommes donc aujourd’hui ren­dus au constat de dérè­gle­ments cli­ma­tiques majeurs qui per­turbent l’horlogerie de la bio­sphère et de ses com­mu­nau­tés. Dans cer­taines régions du monde, la ten­dance est encore plus pré­oc­cu­pante, comme c’est le cas en Médi­ter­ra­née où l’on devrait frô­ler les + 5 à + 6 °C à la fin du siècle par rap­port à 1850 (Plan Bleu, MedECC, 2020 ; Degron, 2024a).


Le contexte international

En 1992, le som­met de la Terre de Rio a mar­qué un tour­nant dans la prise en compte de l’environnement à l’échelle mon­diale. La Conven­tion cadre des Nations unies de lutte contre le chan­ge­ment cli­ma­tique a orien­té dura­ble­ment la com­mu­nau­té inter­na­tio­nale sur un long che­min d’atténuation des émis­sions de gaz à effet de serre. Le Pro­to­cole de Kyo­to (1997) a été un jalon impor­tant dans la réduc­tion des émis­sions. Cepen­dant, les plus récentes études du GIEC montrent qu’il est très impro­bable de jugu­ler la hausse de la tem­pé­ra­ture à + 1,5 °C à la fin du XXIe siècle par rap­port à 1850. À ce titre la COP21 de Paris 2015, qui avait fixé cet objec­tif ambi­tieux, paraît hélas dépassée. 

Autre acquis du som­met de la Terre, la Conven­tion sur la diver­si­té bio­lo­gique a été mise en œuvre de manière plus lente que la CCNUCC.
Il a fal­lu attendre le Pro­to­cole de Nagoya (2010) pour fixer des objec­tifs quan­ti­ta­tifs et la COP15 de la CDB dite Kun­ming-Mont­réal (2022) pour pous­ser à la conser­va­tion res­pec­tive de 30 % des terres et des océans. Sans més­es­ti­mer l’importance des sta­tuts de pro­tec­tion des espaces, force est de consta­ter que la perte des res­sources en eau induit bio­lo­gi­que­ment une fra­gi­li­té accrue de nom­breuses espèces, en dépit des sta­tuts de pro­tec­tion qu’on peut ériger.

« La perte des ressources en eau induit biologiquement une fragilité accrue de nombreuses espèces. »

En marge des conven­tions de Rio, la Conven­tion de Paris (1994) sur la lutte contre la déser­ti­fi­ca­tion est pas­sée un peu inaper­çue. Assez loca­li­sée sur les zones sahé­liennes ou déser­tiques, son appli­ca­tion n’a pas per­mis une prise de conscience glo­bale des consé­quences du manque d’eau.

Dans ce contexte, l’Union euro­péenne a don­né la prio­ri­té aux poli­tiques de réduc­tion des émis­sions de GES qui ren­con­traient sa sen­si­bi­li­té par­ti­cu­lière à l’indépendance éner­gé­tique. Peu dotée en com­bus­tible fos­sile, l’Union avait tout inté­rêt de pous­ser à la baisse des émis­sions, tant sur le plan envi­ron­ne­men­tal que sur le plan économique.


Vers une nouvelle politique de l’eau ?

L’heure est donc désor­mais à l’adaptation et la thé­ma­tique de l’eau revient par la grande porte de dérè­gle­ments cli­ma­tiques bien per­cep­tibles par les popu­la­tions et les déci­deurs publics. L’Europe connaît ain­si fré­quem­ment des vagues de cha­leur et de stress hydrique de plus en plus pré­coces et mar­quées au prin­temps et en été. De grandes quan­ti­tés de vapeur d’eau s’accumulent alors sur les océans ou mers, en par­ti­cu­lier en Médi­ter­ra­née, qui se tra­duisent par des pluies tor­ren­tielles autom­nales. Com­ment l’Union réagit-elle ? Elle réagit en ordre dis­per­sé, à l’échelle de chaque ter­ri­toire pris iso­lé­ment : en lut­tant contre les incen­dies de forêt en Grèce ; en limi­tant les usages de l’eau en Cata­logne ; en inter­di­sant les pré­lè­ve­ments agri­coles dans le Roussillon.

L’UE régio­na­lise impli­ci­te­ment sa poli­tique quan­ti­ta­tive de l’eau, alors qu’il fau­drait la repla­cer dans un cadre glo­bal, au moins d’échelle com­mu­nau­taire, d’optimisation des flux d’eau invi­sible, celle conte­nue dans les pro­duits agri­coles ou indus­triels. Est-il rai­son­nable de conti­nuer à pro­duire des tomates et des fraises en Espagne pour une expor­ta­tion vers les pays du Nord en toute sai­son, alors que l’eau manque pour ali­men­ter Bar­ce­lone, condam­née à désa­li­ni­ser l’eau de mer, à grands frais d’énergie et de relar­gage de sau­mure en Médi­ter­ra­née ? Doit-on conti­nuer d’irriguer la vigne en Lan­gue­doc à 50 °C à l’ombre l’été venu, alors que les tou­ristes s’amoncellent sur les plages de Palavas ?

Doit-on continuer d’irriguer la vigne en Languedoc à 50 °C à l’ombre l’été venu, alors que les touristes s’amoncellent sur les plages de Palavas ?
Doit-on conti­nuer d’irriguer la vigne en Lan­gue­doc à 50 °C à l’ombre l’été venu, alors que les tou­ristes s’amoncellent sur les plages de Palavas ?

Une nouvelle géopolitique ?

Aux fron­tières de l’Union euro­péenne, faut-il conti­nuer de pri­vi­lé­gier des accords de libre-échange entre l’UE et le Magh­reb qui se spé­cia­lise dans la pro­duc­tion de pas­tèques, en échange de la livrai­son de voi­tures de pres­tige pour les élites du sud de la Médi­ter­ra­née ? Repen­ser la poli­tique quan­ti­ta­tive de l’eau en Europe implique de tou­cher au mar­ché inté­rieur ain­si qu’à la poli­tique com­mer­ciale com­mune. L’UE est-elle prête à régu­ler ces deux piliers dans le sens d’une plus grande par­ci­mo­nie des usages de l’eau ?

Une chose est sûre. Sur les fron­tières orien­tales de l’Union, en Ukraine, la Fédé­ra­tion de Rus­sie fait main basse sur les terres agri­coles les plus pro­duc­tives au monde, avec les fameux tcher­no­zioms qui pro­fitent d’une forte plu­vio­mé­trie. Par­mi les par­ti­cu­la­ri­tés de ce conflit aux portes de l’Union, la cap­ta­tion de res­sources agri­coles et l’eau qui les rend pos­sible sont déter­mi­nantes. Même en Europe et sans aller cher­cher des exemples en Afrique sub­sa­ha­rienne, on com­mence à se battre pour l’eau. La géo­po­li­tique de l’eau entre dans le champ de la géostratégie.

L’Europe en retard sur les difficultés

Alors, l’Union, acteur de la géo­po­li­tique de l’eau ? Oui, sans doute, mais de manière plus incons­ciente que consciente. Sans trop le savoir ou vou­loir le dire, l’Union assèche ses régions du Sud et ponc­tionne le Magh­reb qui se déser­ti­fie. Sans l’avoir anti­ci­pée, elle subit l’invasion russe des terres arables les plus pro­duc­tives du conti­nent. L’Union euro­péenne est mal adap­tée au réchauf­fe­ment cli­ma­tique, à force de s’être foca­li­sée sur l’atténuation. Elle risque de le payer cher à plus d’un titre. Comme nous le sou­li­gnions dans une récente tri­bune (Degron, 2024b), une émis­sion de CO2 se résorbe en un siècle ; une séche­resse plante l’économie en une sai­son. Une bonne géo­po­li­tique n’est pas qu’affaire de spa­tia­li­té, mais aus­si de tem­po­ra­li­té : l’UE est en retard sur toutes ses fron­tières internes comme externes en matière de ges­tion quan­ti­ta­tive de l’eau.


Références

  • Cour des comptes, 2024. L’action publique en faveur de l’adaptation au chan­ge­ment cli­ma­tique, Rap­port public annuel, 725 pages.
  • Degron Robin, 2024a. « The 5 Times of the Bios­phere – Risks for the Medi­ter­ra­nean civi­li­za­tion and sea bio­di­ver­si­ty », New Medit – CIHEAM, n° 3–2024, à paraître en octobre 2024.
  • Degron Robin, 2024b. « Et si, en 2050, l’horlogerie de la Bio­sphère se déré­glait ? », Chro­nique de pros­pec­tive de Futu­ribles,
    https://www.futuribles.com/en/et-si-en-2050-lhorlogerie-de-la-biosphere-se-dereglait/
  • Degron Robin, 2021. « La tran­si­tion bas-car­bone de l’Union euro­péenne : un impact limi­té mais un risque sys­té­mique éle­vé », Bull. Assoc. Géo. Fr., n° 97–4, 2021, p. 501–510.
  • GIEC, 2021. Chan­ge­ment cli­ma­tique 2021 – Les bases scien­ti­fiques phy­siques. Résu­mé à l’intention des déci­deurs, Contri­bu­tion du Groupe de tra­vail I
    au sixième Rap­port d’évaluation du Groupe d’experts inter­gou­ver­ne­men­tal sur l’évolution du cli­mat
    , Orga­ni­sa­tion météo­ro­lo­gique mon­diale et Pro­gramme des Nations unies pour l’environnement, 40 pages.
  • MedECC, 2020. Cli­mate and Envi­ron­men­tal Change in the Medi­ter­ra­nean Basin – Cur­rent Situa­tion and Risks for the Future, Contri­bu­tion of Medi­ter­rean Experts on Cli­mate and Envi­ron­men­tal Change to the First Medi­ter­ra­nean Assess­ment Report, Union pour la Médi­ter­ra­née, PNUE-Medi­ter­ra­nean Action Plan et Plan Bleu, 632 pages.

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