La Maîtresse chinoise
La Chine, dit le sinologue Simon Leys : « C’est tout simplement l’autre pôle de l’expérience humaine. » La Maîtresse chinoise est une initiation romanesque à ses mœurs, son histoire récente, sa culture et grâce aux dessins de Marthe Brilman à ses paysages et son architecture. Les amours d’une talentueuse et belle Chinoise, Sophie Yang, pimentent cette découverte de l’Empire céleste.
En décembre 1996, Robert Bailly envoie Arnaud Marcial implanter une filiale à Shanghai. Lui-même y va régulièrement. Fasciné par ce pays, il tient un journal de ses voyages dans l’empire du Milieu et des crises que connaît leur affaire. La trame de ce roman est une aventure du type policier dans la sphère du business avec de nombreux rebondissements.
Jean Brilman, chroniqueur précis, a lu les écrits des philosophes asiatiques et des sinologues. Ce texte est l’occasion pour lui de dévoiler, d’une manière plaisante et souvent poétique, à travers les récits de six voyages dans toute la Chine, les nombreuses facettes de la culture chinoise : l’enseignement de Confucius et des taoïstes, l’empreinte du bouddhisme, la médecine chinoise, la poésie calligraphiée, l’art d’aimer, la cuisine, le commerce des fausses antiquités, la symbolique du jade, l’incroyable vie privée de l’Empereur rouge et les traces laissées par les avatars du maoïsme.
Marthe Brilman appréhende avec son exceptionnelle sensibilité la réalité des lieux qu’elle transcrit d’un trait de crayon, à peine appuyé, frémissant mais ferme, comme chuchoté. Elle a si bien saisi la manière asiatique de représenter le monde que les 80 dessins qui illustrent ce roman pourraient être l’œuvre d’une artiste chinoise.