La promotion 95 en Russie
L’aventure commence le 3 avril. Pris en charge dès l’arrivée à l’aéroport de Saint-Pétersbourg, le groupe se scinde et part aussitôt à la découverte de la ville. Premier contact avec la ville de Pierre le Grand, visite des églises russes qui font sa splendeur : cathédrale Saint-Isaac, église Saint-Nicolas des marins. Premières promenades aussi, le long de la Neva, encore gelée par endroits. On aperçoit le croiseur Aurore, qui semble figé depuis qu’il est devenu un musée. Premières impressions, enfin, d’une ville dont l’échelle gigantesque a peu à voir avec les nôtres.
Après cet avant-goût, le séjour va pouvoir s’organiser selon les trois volets prévus : universitaire, culturel et militaire.
Accueillis très chaleureusement sur plusieurs sites universitaires, les Polytechniciens ont pu rencontrer leurs camarades russes de différentes spécialités : mécanique, mathématiques, physique, biologie, chimie, économie… Ils ont, ainsi, pu visiter l’Université d’État de Peterhof, l’Université des Voies de Communication, la Faculté d’Économie et des Finances, l’Institut IOFFE.
Après la présentation officielle, les rencontres deviennent rapidement plus informelles : matchs amicaux de football ou volley-ball, pots organisés par les X… Premier contact avec la vie estudiantine russe.
Les Polytechniciens ont largement profité des trésors culturels que renferme la ville de Saint-Pétersbourg, à commencer par les incontournables : musée de l’Ermitage, Petrodvorietz, forteresse Pierre et Paul. Le programme prévoyait, de plus, une représentation d’Aïda de Verdi au théâtre Marinsky, avec la troupe du Bolchoï de Moscou. Une façon d’admirer la virtuosité des danseurs et la perfection des musiciens russes. L’occasion aussi de se remémorer le spectacle du Palais Garnier, dans la même tenue et dans un cadre non moins prestigieux.
Contacts avec le monde militaire russe enfin. La délégation s’est rendue au mémorial du siège de Leningrad et a déposé, comme il se doit, une gerbe au monument aux morts. Elle s’est ensuite divisée en trois pour se rendre à l’Académie navale, à l’Académie militaire de l’Espace et dans une école d’officiers d’infanterie et d’artillerie.
Les officiers russes ont pu, ainsi, faire entrevoir certaines facettes de leurs forces armées. Les Polytechniciens ont même eu la possibilité de tirer (en GU au milieu d’une plaine enneigée!) à la kalachnikov, au fusil à lunette ou au pistolet automatique version russe.
La promotion X 95 a, ainsi, lors de ce court séjour contribué à faire connaître notre École au-delà de nos frontières. Une tradition est lancée. Reste à souhaiter aux X 96 de la reprendre et à leurs successeurs de la faire durer.