L’équipe du programme OCAPI (Organisation des cycles carbone, azote et phosphore dans les territoires) 2020.

La recherche-action systémique au service de la transformation écologique

Dossier : Urgence écologique : entre réformisme et radicalitésMagazine N°800 Décembre 2024
Par Fabien ESCULIER (2003)
Par Groupe X Urgence écologique

Fabien Escu­lier (X03) témoigne de son par­cours et de ses enga­ge­ments au sein du pro­gramme de
recherche-action OCAPI. Ce pro­gramme inter­dis­ci­pli­naire vise à trans­for­mer la ges­tion des sys­tèmes ali­men­ta­tion-excré­tion pour une tran­si­tion sociale et éco­lo­gique. Plai­doyer pour une stra­té­gie inter­sti­tielle, par-delà le dilemme entre réfor­misme et révolution.

Fabien, d’où nous parles-tu aujourd’hui ?

Je suis fonc­tion­naire, ingé­nieur du corps des Ponts, des Eaux et des Forêts. Depuis 2018, je suis affec­té à l’École natio­nale des ponts et chaus­sées en tant que cher­cheur. Mon tra­vail consiste à coor­don­ner le pro­gramme de recherche-action OCAPI – Orga­ni­sa­tion des cycles car­bone, azote et phos­phore dans les ter­ri­toires. La recherche-action est une stra­té­gie qui tente de trou­ver des solu­tions réa­listes aux dif­fi­cul­tés et aux pro­blèmes des orga­ni­sa­tions. Ce pro­gramme vise à étu­dier et accom­pa­gner la tran­si­tion sociale et éco­lo­gique des sys­tèmes alimentation-excrétion. 

La notion de sys­tème ali­men­ta­tion-excré­tion se réfère aux sys­tèmes ali­men­taires, en incluant dans leur ana­lyse la ges­tion des excré­tions humaines. Celles-ci sont rare­ment consi­dé­rées comme fai­sant par­tie inté­grante des sys­tèmes ali­men­taires alors qu’elles leur sont consub­stan­tielles. Nous pro­dui­sons des savoirs pour éveiller les consciences, sus­ci­ter des débats, ren­sei­gner l’action et nour­rir les acteurs opé­ra­tion­nels, princi­palement autour des pos­si­bi­li­tés de trans­for­ma­tion dans la ges­tion des urines et matières fécales humaines. C’est une recherche extrê­me­ment inter­dis­ci­pli­naire. Nous sommes une équipe de quinze per­sonnes et il n’y a presque pas deux per­sonnes issues de la même dis­ci­pline : bio­géo­chi­mie, agro­no­mie, socio­lo­gie, anthro­po­lo­gie, géo­po­li­tique, éco­lo­gie ter­ri­to­riale, desi­gn… Nous déve­lop­pons une démarche d’analyse sys­té­mique des pro­blèmes et menons une recherche à visée transformative.

Comment en es-tu arrivé là ?

J’ai tou­jours eu une pro­fonde envie d’engagement social et éco­lo­gique. Quand j’étais jeune, je savais qu’il y avait des pro­blèmes envi­ron­ne­men­taux (on par­lait beau­coup de la défo­res­ta­tion en Ama­zo­nie) et que c’était grave, mais ce n’était pas très sen­sible pour moi parce que c’était loin. Je suis entré à Poly­tech­nique et j’ai assis­té à une confé­rence qu’y don­nait Jean-Marc Jan­co­vi­ci en 2004. Ça a été un choc. J’ai com­pris que nous allions dans le mur, et en accé­lé­rant de plus ! Il m’a sem­blé que les chan­ge­ments à faire étaient d’une radi­ca­li­té totale, que le mou­ve­ment n’était pas du tout enga­gé et que la prise de conscience était extrê­me­ment faible.

À par­tir de là, je suis entré en dis­so­nance cog­ni­tive très forte entre ce que je com­pre­nais du pro­blème et ce que je voyais se pas­ser autour de moi, à tous les niveaux : que ce soit moi-même, ma famille, mes amis, Poly­tech­nique ou les déci­sions gou­ver­ne­men­tales. La com­mu­nau­té poly­technicienne en 2004 me sem­blait encore pas­ser com­plè­te­ment à côté des enjeux. À la sor­tie de l’X en 2006, j’ai été admis dans le corps des Ponts et Chaus­sées, qui était en train de deve­nir le corps de la tran­si­tion éco­lo­gique après la fusion avec le corps des Eaux et Forêts, juste après le Gre­nelle de l’environnement et la créa­tion du minis­tère du Déve­lop­pe­ment durable diri­gé par Jean-Louis Bor­loo. C’était le bou­lot de mes rêves, j’allais être payé par les impôts des Fran­çais pour faire la tran­si­tion éco­lo­gique ! Je suis entré au corps des Ponts avec un enthou­siasme débordant.

Comment est né ton intérêt pour les systèmes « alimentation-excrétion » ?

Mon pre­mier poste a été de diri­ger le ser­vice de la police de l’eau de la Seine, à la direc­tion régio­nale et inter­dé­par­te­men­tale de l’environnement et de l’énergie (DRIEE) Île-de-France. Quand le pré­sident de la Répu­blique Nico­las Sar­ko­zy lance le pro­jet du Grand Paris pour rendre l’agglomération pari­sienne plus attrac­tive et sou­te­nir sa crois­sance, le pré­fet de la région Île-de-France demande à la direc­tion de l’environnement d’étudier si ce pro­jet est réa­li­sable au regard des res­sources natu­relles disponibles.

Nos conclu­sions furent : « La Seine a déjà du mal à absor­ber la pol­lu­tion azo­tée éva­cuée par les Fran­ci­liens dans les eaux usées. Une aug­men­ta­tion de la popu­la­tion, com­bi­née à la baisse du débit de la Seine induite par le chan­ge­ment cli­ma­tique, ren­drait les objec­tifs de bon état des eaux com­plè­te­ment inat­tei­gnables. » J’ai alors pris conscience de l’impasse dans laquelle arri­vait notre sys­tème d’assainissement. J’avais déjà fait mon rap­port de fin d’études sur la sépa­ra­tion à la source de l’urine et des matières fécales humaines. J’ai pas­sé un an et demi à contac­ter des gens, à leur expli­quer que j’avais envie de mon­ter un pro­jet de recherche-action sur les pos­si­bi­li­tés de trans­for­ma­tion dans la ges­tion des excré­tions humaines.

Ce sont les sou­tiens du SIAAP (Syn­di­cat inter­dé­par­te­men­tal pour l’assainissement de l’agglomération pari­sienne) et de l’Agence de l’eau Seine-Nor­man­die qui ont per­mis de lan­cer le pro­gramme OCAPI en 2014. La pre­mière phase du pro­gramme s’est conclue par ma sou­te­nance de thèse en 2018. Aujourd’hui, le sérieux semble chan­ger de camp dans les ins­ti­tu­tions. Le nou­veau direc­teur de l’École des ponts nous a même deman­dé en sub­stance : « Que peut faire l’École des ponts pour mener une recherche et un ensei­gne­ment qui répondent sérieu­se­ment au désastre éco­lo­gique et social ? » C’est une vraie bouf­fée d’oxygène.

Quel était plus précisément ton sujet de thèse ?

J’ai pro­po­sé la notion de sys­tèmes ali­men­ta­tion-excré­tion parce que la ges­tion des urines et matières fécales humaines ne relève pas aujourd’hui des poli­tiques des sys­tèmes ali­men­taires et c’est fon­da­men­ta­le­ment le pro­blème de la non-sou­te­na­bi­li­té des modes de ges­tion des urines et matières fécales humaines. Nous pro­dui­sons pour­tant bien des engrais tous les jours après avoir man­gé, mais ce n’est plus comme ça que nos excré­tions sont per­çues aujourd’hui. Alors que les excré­tions humaines fai­saient l’objet de grandes atten­tions pour être uti­li­sées en agri­cul­ture au XIXe siècle, et même jusqu’après la Seconde Guerre mon­diale, les déve­lop­pe­ments des der­nières décen­nies ont conduit à un sys­tème aberrant.

« Nous produisons pourtant bien des engrais tous les jours après avoir mangé, mais ce n’est plus comme ça que nos excrétions sont perçues aujourd’hui. »

En amont de nos assiettes, la pro­duc­tion d’engrais azo­tés à par­tir de l’azote atmo­sphé­rique grâce au pro­cé­dé Haber-Bosch implique la consom­ma­tion d’énergie fos­sile : 5 % de la consom­ma­tion mon­diale de gaz natu­rel. En aval, le trai­te­ment des eaux usées dans les sta­tions d’épuration implique la consom­ma­tion d’électricité, voire de métha­nol (pro­duit à par­tir de gaz natu­rel lui aus­si) pour retour­ner la moi­tié de l’azote des eaux usées dans l’atmosphère, essen­tiel­le­ment sous forme de N₂ inerte mais aus­si de N₂O dont le pou­voir de réchauf­fe­ment cli­ma­tique est envi­ron 270 fois plus éle­vé que celui du CO₂. 

Moins de 10 % de cet azote est recy­clé par l’épandage des boues de sta­tion d’épuration. Le reste est « dilué » dans les rivières et l’océan, mais les quan­ti­tés émises dépassent aujourd’hui la capa­ci­té d’absorption des éco­sys­tèmes. C’est une des six limites pla­né­taires déjà dépas­sées, sur les neuf théo­ri­sées dans la recherche coor­don­née par le Stock­holm Resi­lience Centre.

Dans ma thèse, je me suis beau­coup ins­crit dans la dis­ci­pline de la socio-éco­lo­gie ou de l’écologie ter­ri­to­riale. Ce sont des dis­ci­plines qui essaient de com­prendre le fonc­tion­ne­ment maté­riel du monde par la des­crip­tion des flux d’énergie et de matières et d’y adjoindre une ana­lyse socio­po­li­tique et éco­no­mique, c’est-à-dire de com­prendre ce qui gou­verne ces flux et, par­tant de là, de com­prendre com­ment ame­ner des trans­for­ma­tions vers un monde plus sou­te­nable. C’est un cadre qui cor­res­pond bien aux poly­tech­ni­ciens : faire une des­crip­tion des flux de matières et d’énergie aujourd’hui ; et décrire des mondes sou­te­nables avec une tra­jec­toire maté­rielle extrê­me­ment claire et quantitative.

Bande-test de fertilisation au lisain (urine traitée par stockage) dans un champ de blé dur.
Bande-test de fer­ti­li­sa­tion au lisain (urine trai­tée par sto­ckage) dans un champ de blé dur.

Quel impact le programme OCAPI peut-il réellement avoir sur la société avec un sujet de recherche, qui au mieux fait sourire, au pire qu’on évacue avec gêne ?

C’est un sujet qui com­mence à être pris au sérieux. J’ai reçu cinq prix pour ma thèse, dont le prix de l’École des ponts et la médaille d’argent de l’Académie d’agriculture de France. En termes d’application du pro­gramme OCAPI, le pro­jet le plus emblé­ma­tique à ce jour est la déci­sion par la Ville de Paris de mettre en place la sépa­ra­tion de l’urine à l’échelle d’une ZAC tout entière, la ZAC Saint-Vincent-de-Paul (600 loge­ments et 1 500 habi­tants). C’est Paris & Métro­pole Amé­na­ge­ment qui pilote le pro­jet et a ins­crit la sépa­ra­tion à la source dans son cahier des charges. L’urine des habi­tants sera col­lec­tée grâce à des toi­lettes à sépa­ra­tion, puis sta­bi­li­sée par nitri­fi­ca­tion contrô­lée pour abou­tir à un mélange d’ammonium et de nitrate. Concen­trée dix à vingt fois, elle rem­pla­ce­ra une par­tie des engrais qu’achète aujourd’hui la Ville de Paris pour ses espaces verts. 

J’ai été invi­té fin 2023 à intro­duire la Confé­rence inter­na­tio­nale sur la sépa­ra­tion à la source de l’urine aux États-Unis (le Rich Earth Sum­mit). Je n’avais plus pris l’avion pour le tra­vail depuis six ans, mais je me suis fina­le­ment déci­dé à y aller. Il y avait réunie là toute la com­mu­nau­té amé­ri­caine des per­sonnes qui tra­vaillent sur la sépa­ra­tion à la source. Le résul­tat le plus incroyable de notre recherche-action, au-delà des articles de recherche publiés, c’est le fait que des Amé­ri­cains soient venus me deman­der : « Expli­quez-nous com­ment vous avez obte­nu une trans­for­ma­tion effec­tive sociale aus­si forte que celle qui a eu lieu depuis dix ans en France. Et aus­si expli­quez-nous com­ment vous avez pro­duit de la trans­for­ma­tion sociale par la recherche. » 

Comment expliques-tu cette transformation sociale par la recherche ?

Un point fon­da­men­tal est cer­tai­ne­ment l’intention que nous avons posée dès le départ. Nous assu­mons tota­le­ment que la recherche n’est pas neutre, qu’elle est située. Le désastre éco­lo­gique et social appelle une pro­fonde trans­for­ma­tion de nos modes de vie. En tant que cher­cheurs publics, nous devons tra­vailler dans le res­pect des enga­ge­ments inter­na­tio­naux de la France en matière d’environnement et mener une recherche à visée transformative. 

“Aborder de telles trans­formations systémiques nécessite de mettre en œuvre une recherche systémique.”

Abor­der de telles trans­for­ma­tions sys­té­miques néces­site de mettre en œuvre une recherche sys­té­mique. Cela a logi­que­ment conduit à la pos­ture inter­dis­ci­pli­naire de notre tra­vail. Outre la quin­zaine de membres direc­te­ment rat­ta­chés au pro­gramme OCAPI, nous pou­vons éga­le­ment comp­ter sur les tra­vaux d’une quin­zaine de membres asso­ciés, comme Sabine Barles, spé­cia­liste de l’histoire des « déchets ». Un res­sort puis­sant de notre recherche-action a été de tirer les leçons de l’histoire de la valo­ri­sa­tion des urines et matières fécales humaines, par­ti­cu­liè­re­ment en Asie, mais éga­le­ment en Europe et en France.

Quelles sont les voies qui peuvent permettre cette transformation radicale de la société que tu appelles de tes vœux ?

Les deux doc­trines poli­tiques clas­siques visant à trans­for­mer la socié­té sont le réfor­misme et la révo­lu­tion. Je trouve très ins­pi­rante une troi­sième stra­té­gie, dite inter­sti­tielle. L’interstitiel, ce sont les ini­tia­tives qui ont lieu dans les marges du sys­tème et dont on espère qu’elles vont faire tache d’huile. Elles ne sont ni réfor­mistes, ni révo­lu­tion­naires. Et pour­tant, elles pro­duisent du chan­ge­ment. Cela fait plus de cin­quante ans que l’Occident met en œuvre des actions réfor­mistes, qui ne pro­duisent hélas pas assez de résul­tats (voire font empi­rer la situa­tion). Bien sûr, la stra­té­gie réfor­miste, je la joue à fond. J’essaie de faire en sorte qu’on change les lois, qu’on pro­pose des avan­cées concrètes.

L’Agence de l’eau Seine-Nor­man­die a voté en 2018 des taux de sub­ven­tions pou­vant aller jusqu’à 80 % pour sou­te­nir la sépa­ra­tion à la source. Ça c’est du réfor­misme, c’est génial, ça induit des choses très fortes der­rière. Mais le réfor­misme est aujourd’hui très loin d’apporter des réponses à la hau­teur des défis. Quant à la révo­lu­tion, elle ne se décrète pas.

« Préparer la société pour que, si jamais un moment révolutionnaire advient, l’issue révolu­tionnaire soit meilleure qu’avant… »

Ce qui est cru­cial dans notre contexte, c’est de pré­pa­rer la socié­té pour que, si jamais un moment révo­lu­tion­naire advient, l’issue révolu­tionnaire soit meilleure qu’avant… J’ai l’impression que l’interstitiel pro­duit beau­coup de choses et per­met au réfor­misme d’aller plus loin. Si je prends l’exemple des bio­dé­chets, l’action inter­sti­tielle, c’étaient des gens qui ont déci­dé d’arrêter de rem­plir la pou­belle et ont fait du com­pos­tage au pied de leur immeuble. Le pre­mier com­pos­teur col­lec­tif notable à Paris, c’est en 2007, et la loi qui oblige toutes les col­lec­ti­vi­tés à valo­ri­ser les bio­dé­chets n’est entrée en vigueur qu’au 1er jan­vier 2024.

Il a donc fal­lu 17 ans pour tra­duire par une réforme quelque chose qui a, me semble-t-il, com­men­cé de façon inter­sti­tielle. L’interstitiel a la capa­ci­té de rendre pos­sibles, dési­rables et sou­hai­tables d’autres façons de faire et de rendre pos­sibles des réformes qui, sinon, ne l’auraient jamais été.

Un dernier message à transmettre à la communauté polytechnicienne ?

L’existence de l’École poly­tech­nique repose sur un pacte social que je trouve extrê­me­ment impor­tant. La col­lec­ti­vi­té est d’accord pour mettre des moyens consi­dé­rables dans cette ins­ti­tu­tion, dans notre for­ma­tion et la com­mu­nau­té qu’elle per­met de faire exis­ter. Ce pacte social confère à cha­cun et cha­cune d’entre nous un pou­voir immense à tra­vers le capi­tal éco­no­mique, cultu­rel, social et scien­ti­fique de la com­mu­nau­té poly­tech­ni­cienne. Un pou­voir mais aus­si une respon­sabilité. La Nation est en droit d’attendre de nous, au titre de ce pacte répu­bli­cain, de répondre sérieu­se­ment au désastre éco­lo­gique et social.

Aujourd’hui, il me semble que notre devoir est d’œuvrer pour qu’au mini­mum, dans un pays aus­si riche que la France, cha­cun et cha­cune ait la garan­tie du res­pect de ses besoins fon­da­men­taux (avoir un loge­ment décent, man­ger à sa faim, vivre en bonne san­té dans un envi­ron­ne­ment sain, etc.), dès aujourd’hui bien sûr mais aus­si en orga­ni­sant notre rési­lience face aux bou­le­ver­se­ments éco­lo­giques et sociaux en cours. L’état des connais­sances scien­ti­fiques nous intime de tra­vailler à des trans­for­ma­tions radi­cales pour le bien commun.

Le dépas­se­ment des limites pla­né­taires entraîne qu’il faut orga­ni­ser des baisses de consom­ma­tion maté­rielle, ce qui donne une pri­mau­té à la ques­tion du par­tage des res­sources – et non à celle de l’accroissement des res­sources –, en par­ti­cu­lier celles déte­nues par l’élite. Chaque jour, posons-nous la ques­tion : « Est-ce que ce que je fais amé­liore l’habitabilité de la Terre et réduit les inéga­li­tés sociales ? » ; ou, selon la for­mule de Sten­gers : « Que puis-je fabri­quer aujourd’hui qui puisse être éven­tuel­le­ment res­source pour ceux et celles qui viennent ? »


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