La solidarité d’abord
La solidarité est la première raison d’être de l’AX. Elle s’exprime d’abord par une pensée émue à l’égard de nos jeunes camarades de la 2013 disparus si tragiquement.
C’est la solidarité qui a amené à organiser la manifestation de prestige qu’est le Bal de l’X,dont les bénéfices alimentent la Caisse de solidarité. La 125e édition aura lieu le 15 avril au Palais Garnier.
Nos pensées vont tout d’abord à nos jeunes camarades de la promotion 2013, à Coline et à Maxence, disparus si tragiquement au moment où ils allaient quitter l’École pour leur stage long de troisième année, ainsi qu’à leurs familles et leurs proches si durement éprouvés.
Dans ces moments douloureux, la communauté polytechnicienne est amenée une fois encore à manifester sa solidarité. Cette valeur est la première raison d’être de notre Association, même si d’autres raisons se sont rajoutées par la suite.
Elle est aussi ce qui a mené très vite notre Association à organiser une manifestation de prestige dont les bénéfices alimentent la Caisse de solidarité : il s’agit du Bal de l’X, dont la 125e édition aura lieu le 15 avril au Palais Garnier. Qu’on y vienne pour la première fois, qu’on en soit un participant régulier ou un inconditionnel absolu, venir au Bal de l’X, c’est toujours vivre un moment unique.
Quand, au petit matin, les participants venus de Paris, de Palaiseau, de région parisienne, de province et, pour un certain nombre d’entre eux, de l’étranger, quitteront l’Opéra où nous revenons cette année après notre 150e anniversaire à Versailles, tous garderont en mémoire l’image des polytechniciens en Grand Uniforme, des smokings et des robes longues sous le plafond de Chagall, dans le grand escalier et sa somptueuse nef, dans le Grand Foyer comme dans la Rotonde des abonnés.
Chacun emportera avec lui les images du Quadrille des Lanciers dansé par les élèves accompagnés de la Musique de la Garde républicaine. Oui, qu’on y vienne pour la première fois, parfois ou chaque année, le Bal de l’X a toujours quelque chose d’unique.
Cette évocation est pour moi l’occasion de remercier Laurent Billès- Garabédian, Bruno Van Parys, Stanislas Landry et tous les membres de la Commission du Bal, qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour faire de cet événement une nouvelle occasion pour la communauté polytechnicienne de se retrouver, de partager un moment hors du temps et de prolonger l’une des traditions qui permettent chaque année aux élèves et aux anciens de l’École polytechnique de mieux se connaître.