La Supply Chain Augmentée® Ou comment reconstruire les supply chains après la crise
La crise Covid a brutalement révélé la fragilité des « chaînes d’approvisionnement » et leurs conséquences dramatiques sur l’économie mondiale : la filière automobile est emblématique, avec l’impact des ruptures de composants sur les ventes de véhicules, mais aussi les contraintes de capacité de transport, qui ont considérablement allongé les cycles et renchéri fortement les coûts logistiques.
Ne nous y trompons pas : si la crise a servi de déclencheur, les graves déséquilibres actuels sont aussi le résultat d’une planification défaillante et de pratiques rendues obsolètes. Malgré tout le « buzz » qui s’est construit depuis plusieurs années pour garantir « agilité » et « résilience » aux Supply Chains, celles-ci n’ont pas résisté à l’épreuve des faits.
Quatre transformations majeures doivent être opérées par rapport aux « paradigmes » et modèles historiques de pilotage de la supply chain :
- A une approche fondée exclusivement sur les processus et la mise en place de « meilleures pratiques », il faut décloisonner la supply chain et la gérer comme un système « de bout-en-bout ». C’est aujourd’hui rendu possible grâce aux technologies digitales, et notamment au développement des plate-formes et hubs de supply chain connectée, dès lors que les acteurs ont la volonté de coopérer et de partager l’information…
- Le pilotage doit être « data-driven », c’est-à-dire fondé sur l’apprentissage des faits et non sur des modèles théoriques de fonctionnement, en décalage permanent avec la réalité. Sans préconiser pour autant le concept de supply chain « autonome », le recours aux technologies de « smart analytics » et d’Intelligence Artificielle, et la multiplication des objets connectés, apportent des capacités de détection, d’aide à la décision et de prédiction qui rendent inefficace les boucles traditionnelles de (re)planification en cascade
- Il ne faut pas attendre néanmoins de bénéfices réels à la digitalisation sans la remise en cause du modèle organisationnel de la supply chain. Les fonctions de supply chain sont encore trop souvent limitées aux opérations et à la logistique, il est temps d’en reconnaître la dimension à la fois stratégique (songeons au fameux processus S&OP) et financière (la crise a démontré de manière éclatante la porosité de la supply chain de la Finance, y compris sur les cours de bourse des entreprises impactées…
- Enfin, il est difficile d’ignorer la dimension responsable et écologique qui conditionne la stratégie comme les opérations de la supply chain. Les enjeux sont multiples : au niveau des fournisseurs (achats responsables), des produits (traçabilité), de la chaîne de transport « bas carbone », de la « reverse logistics », sans oublier la dimension énergétique, qui deviendra le 4ème flux à optimiser au même titre que les flux physiques, informationnels et financiers !
Notre métier chez Say Partners est d’aider les entreprises à relever ces quatre défis et engager les transformations nécessaires, grâce à notre approche de « Supply Chain Augmentée® ». Cette approche innovante a été déployée avec succès auprès de nombreuses entreprises – aussi bien grandes entreprises que PME et ETIs – en mettant au service des directions générales, opérationnelles et financières la puissance des technologies de « jumeau numérique » (« digital twin ») et d’IA (intelligence artificielle) pour optimiser leur supply chain E2E (end-To-end).
Notre logiciel SCALE® offre ainsi, à partir de la capture automatisée des données de flux (physique / information / finance) :
- Un diagnostic instantané et continu de la performance supply chain E2E
- La capacité à simuler numériquement la supply chain et à optimiser par apprentissage les règles de planification / pilotage
- Un « monitoring » prédictif des flux permettent de détecter les écarts de performance, d’alerter et de suggérer des actions correctrices
La plateforme digitale SCALE® ne remplace ni les hommes, ni les processus qui continuent d’être indispensables au bon fonctionnement des supply chain, mais elle « augmente » considérablement la vitesse, la fiabilité et l’efficience de la prise de décision, c’est-à-dire précisément l’agilité !