La TVA, invention française, révolution mondiale
Le 10 avril 1954, par 320 voix contre 245, les députés votaient la création d’un tout nouvel impôt : la TVA. Près de soixante ans plus tard, la Taxe sur la valeur ajoutée est devenue l’impôt le plus célèbre et le plus lucratif du monde, adopté par 153 pays à travers le globe, parmi lesquels les plus grandes puissances mondiales.
Aujourd’hui, alors que la TVA est envisagée comme un apport-clé à la sortie de crise, le livre de Denys Brunel, La TVA, invention française, révolution mondiale. L’aventure de Maurice Lauré, retrace, instant après instant, l’épopée fabuleuse de cet impôt qui mit près de soixante ans à s’imposer dans sa forme moderne. Des couloirs feutrés du cabinet d’Edgar Faure aux bancs de l’actuel Parlement européen, cet ouvrage suit le parcours d’une invention et nous porte, par là même, au coeur des rouages de la politique d’hier et d’aujourd’hui.
Pourtant, si tout le monde parle de la TVA – d’autant plus sous l’effet de la récente mise en place de sa déclinaison dite « TVA sociale » –, peu nombreux sont ceux qui savent que derrière ce qui fut une révolution fiscale planétaire se cache un économiste français, Maurice Lauré, polytechnicien (36), inspecteur des Finances, qui, depuis la direction générale des Impôts, inventa, en 1952, la TVA.
Comment celle-ci est devenue l’impôt le plus célèbre du monde ? Pourquoi, malgré les avertissements répétés de Maurice Lauré en son temps, constitue- t‑elle un instrument hautement lucratif du crime organisé ? Quel sera l’avenir de la TVA ?
Autant de questions auxquelles répond Denys Brunel, ancien directeur général des Nouvelles Galeries au sein desquelles il travailla, durant près de onze ans, aux côtés du président en fonction à l’époque : un certain Maurice Lauré.
2 Commentaires
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Article sur la TVA
Votre article mentionne qu’elle aurait été élargie au commerce de détail en janvier 1966 par Valéry GISCARD d’Estaing alors ministre de l’économie et des finances. C’est inexact : le ministre d’État, ministre de l’économie et des finances était alors Michel Debré.
Valéry GIscard d’Estaing, ministre des finances dans le premier gouvernement Pompidou depuis 1962, s’était toujours refusé à cette généralisation par crainte des réactions politiques qu’elle pourrait susciter.
Cordialement. Patrick Samuel,
Contrôleur général des finances et de l’économie honoraire
Biographe de Michel Debré
TVA
Quand on a un différent avec l’État, on prend un avocat avec TVA.
C’est donc un crime organisé contre l’individu.
Pour se soigner, on paye aussi la TVA..
Il faudrait définir ce qu’est une Valeur Ajoutée..
Si je tousse, c’est une valeur ajoutée ?
C’est le chiffre s’affaires magnifié au dépend du bénéfice = la faillite.
= la fausse monnaie +++++ pour le Complexe Militaro Industriel.
On y est.
« Le terrorisme est un fait étatique ».….…avec pipes en Centre Afrique.