La TVA, invention française, révolution mondiale

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°678 Octobre 2012Par : Denys BRUNEL, préface de Valéry GISCARD D’ESTAING (44)Rédacteur : JREditeur : – 2012 - Éditions d’Organisation, Groupe Eyrolles, 61, boulevard Saint-Germain, 75240 Paris Cedex 05.

Le 10 avril 1954, par 320 voix contre 245, les dépu­tés votaient la créa­tion d’un tout nou­vel impôt : la TVA. Près de soixante ans plus tard, la Taxe sur la valeur ajou­tée est deve­nue l’impôt le plus célèbre et le plus lucra­tif du monde, adop­té par 153 pays à tra­vers le globe, par­mi les­quels les plus grandes puis­sances mondiales.

Aujourd’hui, alors que la TVA est envi­sa­gée comme un apport-clé à la sor­tie de crise, le livre de Denys Bru­nel, La TVA, inven­tion fran­çaise, révo­lu­tion mon­diale. L’aventure de Mau­rice Lau­ré, retrace, ins­tant après ins­tant, l’épopée fabu­leuse de cet impôt qui mit près de soixante ans à s’imposer dans sa forme moderne. Des cou­loirs feu­trés du cabi­net d’Edgar Faure aux bancs de l’actuel Par­le­ment euro­péen, cet ouvrage suit le par­cours d’une inven­tion et nous porte, par là même, au coeur des rouages de la poli­tique d’hier et d’aujourd’hui.

Pour­tant, si tout le monde parle de la TVA – d’autant plus sous l’effet de la récente mise en place de sa décli­nai­son dite « TVA sociale » –, peu nom­breux sont ceux qui savent que der­rière ce qui fut une révo­lu­tion fis­cale pla­né­taire se cache un éco­no­miste fran­çais, Mau­rice Lau­ré, poly­tech­ni­cien (36), ins­pec­teur des Finances, qui, depuis la direc­tion géné­rale des Impôts, inven­ta, en 1952, la TVA.

Com­ment celle-ci est deve­nue l’impôt le plus célèbre du monde ? Pour­quoi, mal­gré les aver­tis­se­ments répé­tés de Mau­rice Lau­ré en son temps, consti­tue- t‑elle un ins­tru­ment hau­te­ment lucra­tif du crime orga­ni­sé ? Quel sera l’avenir de la TVA ?

Autant de ques­tions aux­quelles répond Denys Bru­nel, ancien direc­teur géné­ral des Nou­velles Gale­ries au sein des­quelles il tra­vailla, durant près de onze ans, aux côtés du pré­sident en fonc­tion à l’époque : un cer­tain Mau­rice Lauré.

2 Commentaires

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Patrick Samuelrépondre
20 février 2014 à 10 h 05 min

Article sur la TVA

Votre article men­tionne qu’elle aurait été élar­gie au com­merce de détail en jan­vier 1966 par Valé­ry GISCARD d’Es­taing alors ministre de l’é­co­no­mie et des finances. C’est inexact : le ministre d’É­tat, ministre de l’é­co­no­mie et des finances était alors Michel Debré.

Valé­ry GIs­card d’Es­taing, ministre des finances dans le pre­mier gou­ver­ne­ment Pom­pi­dou depuis 1962, s’é­tait tou­jours refu­sé à cette géné­ra­li­sa­tion par crainte des réac­tions poli­tiques qu’elle pour­rait susciter.

Cor­dia­le­ment. Patrick Samuel, 
Contrô­leur géné­ral des finances et de l’é­co­no­mie honoraire
Bio­graphe de
Michel Debré

Deu­donrépondre
25 juin 2016 à 6 h 25 min

TVA
Quand on a un dif­fé­rent avec l’É­tat, on prend un avo­cat avec TVA.
C’est donc un crime orga­ni­sé contre l’individu.
Pour se soi­gner, on paye aus­si la TVA..

Il fau­drait défi­nir ce qu’est une Valeur Ajoutée..
Si je tousse, c’est une valeur ajoutée ?
C’est le chiffre s’af­faires magni­fié au dépend du béné­fice = la faillite.
= la fausse mon­naie +++++ pour le Com­plexe Mili­ta­ro Industriel.
On y est.
« Le ter­ro­risme est un fait éta­tique ».….…avec pipes en Centre Afrique.

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