L’adieu de l’IKman
Que dire pour mes dernières brèves ? Un an passé à résumer l’activité bourgeonnante du plateau. Tant de choses se sont passées et se passent encore. Mon début de mandat était sous le signe de la Covid, aujourd’hui on sort du bal de l’X et du festival d’octobre – une reconstitution d’Oktoberfest sur le campus – en un seul week-end. Sans parler de la campagne Kès…
La mémoire des promotions dure plus de deux ans
Non, les traditions ne sont pas parties. La mémoire des promotions, bien que réputée pour durer seulement deux ans, a survécu à ces années de fonctionnement au ralenti.
Certains binets ont parfois du mal avec des problèmes logistiques, car ils n’ont jamais pu voir l’événement qu’ils avaient tenté d’organiser. Même au sein de la Kès, on se retrouve parfois bloqué pour organiser la campagne Kès. Quelle est la taille des stands ? Où les installer dans le Grand Hall ? Comment organiser le vote en présentiel ?
Trois Kès en campagne
Hélas, s’il n’y avait que des problèmes techniques à résoudre pour cette campagne. Cette année pour la première fois depuis la promotion 2013, l’engouement a été tel que non pas deux mais bien trois listes se lancent dans une campagne pour espérer se faire élire comme la 217e Kès.
48 personnes vont faire vivre une semaine inoubliable à tout le campus : stand permanent dans le Grand Hall, activités tous les jours, repas bipromo… Le sommeil des polytechniciens fait pâle figure, et cela ne va pas aller en s’améliorant.
De nombreuses adaptations ont été nécessaires pour accueillir ces trois listes. Les plus grosses sont les suivantes :
- Modification du mode de scrutin. Pour éviter d’avoir à organiser un second tour, système de vote très peu démocratique, nous avons choisi de mettre en place le système de scrutin de Condorcet.
- Organisation d’un seul Styx – soirée dansante – et non d’un Styx par liste.
- Réduction du budget alloué par liste.
Les Kès entrent en lice
Il faut comprendre à quel point ces deux semaines – précampagne et campagne – sont capitales pour la future Kès. Elles permettent aux listes de se faire connaître de la promotion, de s’exprimer librement et de présenter leur univers. Mais surtout, elles poussent les listes à s’organiser, à apprendre à travailler en équipe et à se donner pour les promotions. Ces promotions sont souvent exigeantes, voire dures avec les listes, comme elles peuvent l’être avec la Kès.
Mais ce ne sont pas ces moments difficiles qui resteront marqués dans nos têtes, mais bien ces fous rires, ces heures passées à faire des crêpes, à refaire le monde autour d’une table de réunion…
Chères lectrices, chers lecteurs, je vous remercie de cette année passée à lire mes brèves et je vous souhaite bon vent.
Antoine Bréchet (2019), une dernière fois iKman de la 216e Kès.