Héliogravure Dujardin représentant Charles Rigault de Genouilly. Paris : Eudes et Chassepot imprimerie. PHX 504574. © Collections École polytechnique (Palaiseau)

L’Amiral de France Rigault de Genouilly (X1825)

Dossier : Arts, lettres et sciencesMagazine N°790 Décembre 2023
Par Jacques-André LESNARD

L’amiral de France Charles Rigault de Genouilly n’est pas le plus connu des poly­tech­ni­ciens, mais sa car­rière dans le monde si par­ti­cu­lier de la « Royale » n’en est pas moins particulière­ment brillante, et sur­tout il sur­vit dans la mémoire natio­nale par la créa­tion de l’ancêtre de la SNSM. Ren­dons-lui un hom­mage bien méri­té ! 

Charles Rigault de Genouilly naît le 12 avril 1807 à Roche­fort, où son père Jean-Charles (1777−1857) œuvre comme ingé­nieur de la marine (ancêtre du génie mari­time) à l’arsenal, à l’époque en pleine acti­vi­té et sou­vent à la pointe des évo­lu­tions tech­niques. Issu de la pre­mière pro­mo­tion des poly­tech­ni­ciens (1795), il avait par­ti­ci­pé à la cam­pagne d’Égypte. Il devien­dra che­va­lier de la Légion d’honneur vers 1826. Par son épouse Adé­laïde Caro­line, il avait pu ajou­ter « de Genouilly » à son patro­nyme, afin d’améliorer sa posi­tion sociale dans un milieu « marine » encore très enti­ché d’aristo­cratie, d’autant plus que son oncle, Claude Mithon de Sen­ne­ville de Genouilly (1725−1803), s’était illus­tré dans la guerre navale d’indé­pendance de l’Amérique en y com­man­dant des vais­seaux dans l’escadre du comte de Grasse, puis avait été pro­mu chef d’escadre (contre-ami­ral) avant sa retraite. 

Un officier de marine brillant

Sui­vant l’exemple pater­nel, Charles entre à l’X en 1825, pro­ba­ble­ment un des pre­miers élèves de « seconde géné­ra­tion ». Il n’hésite guère avant de choi­sir le corps des offi­ciers de marine, ouvert à la sor­tie depuis 1822 seule­ment, avec ses condis­ciples L. A. Bonard et Théo­gène Fran­çois Page. Il embarque comme aspi­rant sur la fré­gate la Fleur de lys, avec laquelle il par­ti­cipe d’emblée à l’expédition de Morée pour l’indépendance de la Grèce ; puis il chasse les pirates en mer Égée sur La Réso­lue à par­tir de l’automne 1828. 

Pro­mu enseigne de vais­seau en février 1830, il passe sur le vais­seau le Bres­law à bord duquel il œuvre au débar­que­ment de Sidi-Fer­ruch puis à la prise d’Alger. Muté sur le Suf­fren basé à Brest en 1831, il par­ti­cipe à l’audacieux « for­ce­ment » d’un estuaire for­ti­fié, celui du Tage à Lis­bonne, par une escadre le… 14 juillet 1831, sous les ordres de l’amiral Roussin. 

Tou­jours sur le même Suf­fren, mais en Adria­tique, il mouille avec les fré­gates Arté­mise et Gloire devant Ancône pour s’élever contre le main­tien des armées autri­chiennes dans les États pon­ti­fi­caux. La com­pa­gnie de débarque­ment est mise à terre le 22 février ; l’enseigne Rigault de Genouilly esca­lade en pre­mier les rem­parts, ce qui entraîne une rapide capi­tu­la­tion de la ville. Il monte ensuite à bord de la fré­gate Médée qui croise l’essentiel de 1833 en mer du Nord pour assu­rer le blo­cus des côtes fla­mandes et hol­lan­daises dans les sou­bre­sauts induits par l’indépendance belge de l’automne 1830.  

« Rigault de Genouilly acquiert une réputation de manœuvrier habile et audacieux. »

Lieu­te­nant de vais­seau en juillet 1834, il navigue en Médi­ter­ra­née sur des navires de l’escadre d’évolution afin de dis­po­ser d’équipages bien entraî­nés. Offi­cier de manœuvre sur le Duquesne (1834), le Suf­fren à nou­veau en 1836, où il reçoit la croix de la Légion d’honneur, puis l’Her­cule en 1838, Rigault de Genouilly acquiert une répu­ta­tion de manœu­vrier habile et auda­cieux. Il reçoit son pre­mier com­man­de­ment à la mer en 1839 avec le brick-avi­so Sur­prise : il s’y dis­tingue fin 1840 dans des sau­ve­tages consé­cu­tifs à un oura­gan dans le sec­teur de Barcelone. 

En juillet 1841, il est pro­mu à 34 ans à peine capi­taine de fré­gate, un avan­ce­ment excep­tion­nel à une époque où le grade de « cor­vet­tard » (quatre galons) n’existait pas. Après 14 ans de ser­vices conti­nus à la mer, il est affec­té au Dépôt des cartes et plans, un bureau stra­té­gique du minis­tère mal­gré sa déno­mi­na­tion, où il tra­vaille à la mise au point d’un Rou­tier des Antilles qui sera publié en 1843. 

Commandements à la mer

En jan­vier 1843, il est nom­mé au com­mande­ment de la cor­vette La Vic­to­rieuse : elle part de Brest en décembre, atteint Sin­ga­pour en juillet 1844, via Téné­riffe puis la Réunion. Il passe près de deux ans dans l’archipel phi­lip­pin à tra­quer les pirates et dres­ser une hydro­gra­phie de l’archipel.

L’empereur d’Annam de la dynas­tie Nguyen ayant bri­mé des chré­tiens, le 15 avril 1847 au large de Tou­rane (désor­mais Danang) les fré­gates La Gloire (capi­taine de vais­seau Lapierre) et La Vic­to­rieuse détruisent com­plè­te­ment la marine viet­na­mienne. Les deux navires cinglent ensuite vers la Chine, au nord de Can­ton, mais faute de cartes ils s’échouent en juillet, sans perte dans les équi­pages, ravi­taillés par les indi­gènes puis rapa­triés par deux navires anglais : Rigault de Genouilly est tra­duit en conseil de guerre pour la perte de son bâti­ment, mais il est acquit­té le 14 juin 1848 et… reçoit même le grade de capi­taine de vais­seau. 

Les débuts de la navigation à vapeur

Chef de cabi­net de l’amiral ministre de la Marine et membre de plu­sieurs com­mis­sions admi­nistra­tives impor­tantes, il prend fin 1849 le com­man­de­ment de la fré­gate Vau­ban, munie de roues à aubes, apprend la navi­ga­tion à vapeur, y est pro­mu offi­cier de la Légion d’honneur. L’année sui­vante lui sont confiés les essais du Char­le­magne, 66 canons, nou­veau vais­seau mixte doté d’un moteur à vapeur de 500 cv : les expé­ri­men­ta­tions réus­sies au Levant jusqu’à Constan­ti­nople lui valent un témoi­gnage de satis­fac­tion du ministre et un siège au Conseil des tra­vaux dont on mesure le rôle pri­mor­dial dans une arme si tech­nique, puis la cra­vate de com­man­deur de la Légion d’honneur, pro­mo­tion exception­nelle par sa rapi­di­té, en fin décembre 1852. 

Une belle guerre de Crimée

Capi­taine de pavillon de l’amiral Hame­lin sur le Ville de Paris, com­man­dant l’escadre de la Médi­ter­ra­née, il entre en mer Noire dès le 3 mars 1854, avant la décla­ra­tion de guerre à la Rus­sie le 27. Les Fran­co-Anglais bom­bardent Odes­sa puis bloquent Sébas­to­pol, port-base de la flotte russe. Le débar­que­ment d’Eupatoria le 13 sep­tembre, grâce à la pas­si­vi­té russe, met ­à terre sans encombre 28 000 hommes, 1 400 che­vaux et 68 canons, mais la bataille de l’Alma n’est pas déci­sive. Rigault de Genouilly com­mande mi-octobre le trans­port à terre de 50 pièces de marine de gros calibre, 500 canon­niers et autant de fusi­liers : la pré­ci­sion de leurs tirs consti­tue un élé­ment fort de la vic­toire. Rigault de Genouilly acquiert une cer­taine noto­rié­té dans l’opinion publique fran­çaise, les étoiles de contre-ami­ral en décembre 1854, dans sa 48e année, puis la plaque de grand offi­cier de la Légion d’honneur. 

Amiral en Extrême-Orient

En novembre 1856, il devient com­man­dant de la divi­sion navale de la Réunion et de l’Indochine, pavillon frap­pé au mât de la fré­gate Némé­sis : la coa­li­tion fran­co-anglaise bloque Can­ton. Fin décembre 1857, Rigault de Genouilly com­mande en per­sonne le débarque­ment de 5 600 hommes dont moins de mille Fran­çais et obtient la red­di­tion d’une ville, mil­lion­naire en âmes. La coa­li­tion navale se porte au nord vers Peï-Ho puis T’ien-tsin, prise le 26 mai. Un trai­té de paix est signé le 27 juin 1858, qui ouvre six nou­veaux ports au com­merce des Occi­den­taux. Il est pro­mu vice-ami­ral le 9 août et nom­mé com­man­dant en chef du corps expédi­tion­naire fran­çais, l’amiral Char­ner devant prendre la relève pour 1860. 

Premières implantations indochinoises

Rigault de Genouilly rejoint alors l’Annam. Arri­vé le 31 août au large de Tou­rane à bord de la fré­gate Némé­sis, l’amiral réduit les forts au silence, débarque mais constate que ses moyens sont bien faibles pour se main­te­nir dans une pro­vince d’Annam qui reste pro­fon­dé­ment hos­tile. Il se décide à se rabattre sur Saï­gon (envi­ron 100 000 habi­tants). Puis, sans carte, il remonte pru­dem­ment le Mékong, réus­sit à bom­bar­der la cita­delle qu’il fera sau­ter début mars par le Génie, puis laisse le capi­taine de fré­gate Jau­ré­gui­ber­ry s’organiser au mieux dans ce tout début d’implantation en Cochin­chine, avant de reve­nir sur Tou­rane fin avril 1859. Le 8 mai il y débarque, se dépense sans comp­ter au milieu des escar­mouches mili­taires, avec le cho­lé­ra, la dys­en­te­rie et les fièvres qui minent ses moyens humains. 

En octobre, le contre-ami­ral Page, son condis­ciple de l’X, arrive à Tou­rane, prend la suite le 1er novembre et per­met à Rigault de Genouilly de mettre un terme à 32 mois d’un com­man­de­ment de théâtre plein de dif­fi­cul­tés poli­tiques et diplo­ma­tiques, sani­taires comme mili­taires et logis­tiques (car la France ne dis­pose pas encore de bases navales hors métro­pole). À son retour, l’Empereur lui confère la Médaille mili­taire (créée en 1852 pour les mili­taires non-offi­ciers, sauf les géné­raux ayant com­man­dé en chef devant l’ennemi). 

Prise de Saïgon par le vice-amiral 
Rigault de Genouilly, le 17 février 1859. 
Antoine Léon Morel-Fatio (1810-1871), 
Château de Versailles. © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot
Prise de Saï­gon par le vice-ami­ral Rigault de Genouilly, le 17 février 1859. Antoine Léon Morel-Fatio (1810−1871), Châ­teau de Ver­sailles. © RMN-Grand Palais (Châ­teau de Ver­sailles) / Gérard Blot

Une décennie aux plus hautes responsabilités

Membre du Conseil de l’amirauté, nom­mé séna­teur en 1860, il reprend du ser­vice à la mer en jan­vier 1862 pour deux ans à la tête de l’escadre d’évolution en Médi­ter­ra­née, sur La Bre­tagne puis le Ville de Paris qu’il avait déjà com­man­dé. La digni­té d’amiral de France lui est octroyée en 1864, puis la grand-croix de la Légion d’honneur lui est décer­née fin décembre. En jan­vier 1867, il suc­cède à Chas­se­loup-Lau­bat comme ministre de la Marine, avec com­pé­tence sur les pêches et la marine mar­chande, l’inscription mari­time et la doma­nia­li­té mari­time, comme tout l’outre-mer, hors Algé­rie, en pleine période d’expansion colo­niale, soit un dépar­te­ment minis­té­riel de poids. Il y reste trois ans et demi, y déployant toute son éner­gie. 

Un défenseur de la Marine

Mal­gré des res­tric­tions bud­gé­taires, il s’efforce de main­te­nir la qua­li­té d’une flotte com­po­sée de 400 navires, dont 34 cui­ras­sés, alors sans conteste la deuxième du monde. Sou­cieux de pro­grès tech­niques, outre la mise à flot d’une nou­velle classe de cui­ras­sés, il encou­rage la mise au point de cor­vettes-cui­ras­sés, armées de 6 canons de 240, qui se révé­le­ront très effi­caces une dizaine d’années plus tard en Extrême-Orient. Il suit avec atten­tion le déve­lop­pe­ment de la tor­pille et favo­rise la construc­tion d’une pre­mière cha­loupe armée de porte-tor­pilles, soit l’ancêtre des navires « tor­pilleurs ». 

Un ministre soucieux des hommes

Il obtient une majo­ra­tion signi­fi­ca­tive des soldes en décembre 1868, mais dégres­sive entre 25 % pour les mate­lots et 6 % pour les ami­raux, ce qui semble être une pre­mière fran­çaise en matière de reva­lo­ri­sa­tion géné­rale des trai­te­ments. Il réor­ga­nise la for­ma­tion pro­fes­sion­nelle des équi­pages en deux étapes (pré­pa­ra­toire et nor­male), par­tie du cur­sus obli­ga­toire des spé­cia­li­tés qui sont sol­dées et décomp­tées en temps de ser­vice, en favo­ri­sant les méca­ni­ciens avec l’objectif qu’un offi­cier méca­ni­cien soit à bord de tout bâti­ment hau­tu­rier. Pré­cur­seur éton­nant de Jules Fer­ry, il impose dans chaque bâti­ment de plus de 50 hommes une « école » à bord, char­gée d’inculquer à tous la lec­ture, l’écriture, le cal­cul, plus la comp­ta­bi­li­té, la nata­tion, voire la musique… et avec une biblio­thèque. Il ins­ti­tue la spé­cia­li­té d’instituteur élé­men­taire de la flotte.  

La guerre franco-prussienne

Dès le 6 juillet 1870, Rigault de Genouilly rapa­trie les flottes en exer­cice loin de la métro­pole et lance avec vigueur un ré­armement : 79 navires dont plu­sieurs cui­ras­sés pla­cés « en réserve » seront ain­si ren­dus opé­ra­tion­nels en deux mois par les arse­naux. L’organisation du trans­port de troupes venant d’Algérie est aban­don­née devant les vic­toires prus­siennes dès le début août en Alsace. Le ministre se foca­lise alors sur la défense de Paris : jusqu’à 13 500 hommes, bien dis­ci­pli­nés, se répar­tissent en 9 sec­teurs com­man­dés cha­cun par un ami­ral. Même la défense de la Seine est ren­for­cée, par la mise en place d’une forte batel­le­rie militarisée. 

La pro­cla­ma­tion de la Répu­blique le 4 sep­tembre met fin à ses fonc­tions minis­té­rielles et à 45 années d’une acti­vi­té inlas­sable. Rigault de Genouilly, dans une retraite tein­tée de moro­si­té, aura l’élégance de refu­ser la pré­si­dence du Conseil de guerre char­gé de juger le maré­chal Bazaine, avant de s’éteindre le 4 mai 1873 à Paris. 

Son héritage : l’organisation du sauvetage en mer

Ce per­son­nage de haute taille pour l’époque (1,78 m selon le bul­le­tin d’incorporation à l’X), deve­nu cor­pu­lent, ambi­tieux et dur envers lui-même comme envers les autres, mais atten­tif à leur détresse, aura accom­pli un cur­sus hono­rum brillant, marin de grande expé­rience mais comme beau­coup, mili­taire vic­to­rieux dans des conflits somme toute péri­phé­riques, ministre actif mais sans déci­sion spec­ta­cu­laire. Il mérite tou­te­fois de pas­ser à la pros­pé­ri­té, par la mise en train d’un ser­vice pri­vé mais géné­ral de sau­ve­tage en mer, lon­gue­ment mûri depuis la perte de la fré­gate Sémillante dans les bouches de Boni­fa­cio le 15 février 1853. 

“Ambitieux et dur envers lui-même comme envers les autres, mais attentif à leur détresse.”

Il prend la pré­si­dence de la Socié­té cen­trale de sau­ve­tage des nau­fra­gés (SCSN), à sa créa­tion le 12 février 1865, et la conser­ve­ra jusqu’à son der­nier souffle. Res­té céli­ba­taire, il légue­ra l’essentiel de sa for­tune au pro­fit des marins bles­sés et de leurs veuves, via la SCSN. Il réus­si­ra à absor­ber en 1872 la Socié­té humaine de Dun­kerque, fon­dée, elle, dès 1834 après le drame de l’Amphi­trite. Les Hos­pi­ta­liers Sau­ve­teurs bre­tons, créés en 1874, ne fusion­ne­ront qu’en 1967 pour for­mer l’actuelle SNSM (Socié­té natio­nale de sau­ve­tage en mer) ; elle reste fidèle aux prin­cipes éla­bo­rés par Rigault de Genouilly : une asso­cia­tion (« socié­té » au sens civil et non pas com­mer­cial) pri­vée, char­gée d’une mis­sion de ser­vice public, vivant prin­ci­pa­le­ment de dons et legs, ani­mée par des béné­voles qui agissent au péril de leurs vies lorsque les élé­ments sont déchaî­nés. 


Lire aus­si : La leçon d’histoire poly­tech­ni­cienne du bicen­te­naire de l’École polytechnique



Les Amiraux de France

Fon­dée par Saint Louis pour la hui­tième croi­sade comme office de la Cou­ronne à l’égal du conné­table, la charge fut sou­vent confiée à des per­sonnes igno­rantes des choses de la mer et le champ de res­pon­sa­bi­li­tés varie­ra beaucoup. 

Après sa sup­pres­sion par Riche­lieu en 1627, Louis XIV la réta­blit en 1669 pour ses bâtards, le comte de Ver­man­dois qui meurt en 1683, rem­pla­cé par le comte de Tou­louse actif jusqu’à son décès en 1737, sui­vi par son fils le duc de Pen­thièvre, jusqu’en 1791. Charles Hen­ri d’Estaing la reçoit l’année sui­vante, peu avant sa sup­pres­sion : il périt sur l’échafaud en 1794. 

Le 2 février 1805, Joa­chim Murat reçoit cette digni­té, une des six per­sonnes de la mai­son impé­riale, sui­vi après la fin de l’Empire par cinq per­sonnes dont Vic­tor Duper­ré en 1830 et Albin Reine Rous­sin, en 1840. 

Sous le Second Empire, neuf marins accé­dèrent à cette digni­té cou­ron­nant leur car­rière, dont Fer­di­nand Hame­lin en 1854. Les quatre der­niers seront : en 1860 Louis Adolphe Bonard (X1825), en 1864 L. Char­ner et C. Rigault de Genouilly, puis Fran­çois Tho­mas Tré­houart en 1869, qui clôt une liste jamais rou­verte depuis lors. 

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