Lancement de X‑Space, un nouveau Groupe‑X en orbite
Un nouveau groupe‑X est né, plein d’ambitions. Il a fêté sa création au Salon du Bourget en présence de Thomas Pesquet.
Comme l’a expliqué son président, Alain Bories (76), le nom du groupe X‑Space est un clin d’œil parfaitement assumé au fameux SpaceX d’Elon Musk.Et quoi de mieux pour lancer officiellement le groupe que le Salon du Bourget ?
“ X‑Space prévoit d’inviter à des retransmissions de lancements d’Ariane ”
Thomas Pesquet, acclamé tel une rock star à chacune de ses apparitions, y a volé la vedette à la ministre des Armées nouvellement nommée, Florence Parly, et même au Premier ministre Édouard Philippe.
Et c’est bien avec l’astronaute vedette que les membres du tout nouveau groupe ont posé pour une photo de légende, dans le pavillon de l’ESA.
FAIRE RAYONNER LE SPATIAL ET L’X
Le groupe sera bien sûr un lieu de rencontres et d’échanges, permettant à chacun d’étendre son réseau professionnel. Il entend organiser des événements pour mieux faire connaître le secteur et l’industrie du spatial auprès de la communauté polytechnicienne et auprès des élèves de l’École et ainsi participer au rayonnement national et international de l’X.
OBJECTIF MARS ?
Géraldine Naja (82) a mis en avant la variété des événements visés par le nouveau groupe, à l’image de la variété des secteurs professionnels représentés par les membres du bureau : l’industrie pour Alain Bories chez OHBTechnology, les agences pour Géraldine Naja à l’ESA, la recherche pour Vivien Croes (2010) doctorant chez Safran et Florian Marmuse (2012), doctorant et chef de projet au Laboratoire de physique des plasmas à l’École.
Le groupe prévoit des visites d’entreprises du secteur spatial ou de centres spatiaux, des petits-déjeuners polytechniciens ou des dîners avec des personnalités du secteur – Thomas Pesquet est sur les tablettes –, et aussi d’inviter à des retransmissions de lancements d’Ariane, de Soyouz et de Vega organisées par l’ESA et le CNES.
SUSCITER DES VOCATIONS DANS LE SPATIAL
Des rencontres sont également prévues sur le Plateau pour faire le lien avec les élèves. X‑Space a la possibilité de centraliser et de proposer aux élèves des stages dans le spatial et veut aussi développer un lien particulier avec le Centre spatial étudiant AstronautiX.
Une des demandes de l’AX à X‑Space, comme l’a rappelé Florian Marmuse, est d’aider les élèves à s’orienter professionnellement, au terme de leurs deux années à l’École. Le Centre spatial étudiant se révèle être un moyen facile d’accès et efficace pour aider les élèves à discerner leur orientation professionnelle.
“ L’association étudiante a le projet d’envoyer un deuxième nanosatellite ”
L’École a récemment embauché une ingénieure d’origine russe, Lilia Solovyeva, pour diriger et accompagner le développement de son centre spatial étudiant. Aidée par des étudiants, elle aura à suivre les travaux de plus de 80 élèves chaque année, répartis sur une dizaine de projets en lien avec le spatial, dont les projets de nanosatellites, et faciliter le suivi des travaux entre les promotions.
Florian Marmuse, missionné par l’X au Centre spatial étudiant en parallèle de sa thèse, a notamment pour rôle de l’aider à s’acclimater aux us et coutumes des élèves investis sur les projets, pour faciliter son arrivée sur le campus !
ASTRONAUTIX
LE GROUPE X‑SPACE
Le bureau est composé de :
Alain Bories (76), président
Géraldine Naja (82), vice-présidente
Vivien Croes (2010), trésorier
Florian Marmuse (2012), secrétaire général
Statuts : association de loi 1901
Site internet : TBD
Cotisation : 30€, 15€ pour les cinq dernières promos diplômées, gratuit pour les élèves.
Le Centre spatial étudiant existe depuis plusieurs années (voir l’interview de Florian Marmuse par Robert Ranquet (72) dans ce numéro), mais les projets spatiaux à l’X ne l’avaient pas attendu : ses membres ont retrouvé notamment une expérience réalisée par des élèves de la promo X2008 : il s’agissait d’un vol parabolique pour tester une paire de chaussures pour astronautes !
Après le déploiement à succès du premier nanosatellite étudiant français le 17 mai dernier, l’association étudiante s’est lancée dans un nouveau projet pour envoyer un deuxième nanosatellite utilisant un système de propulsion avec d’autres charges utiles scientifiques fournies par le Laboratoire de physique des plasmas notamment.
En plus de proposer ses propres projets, le Centre spatial étudiant a l’ambition de fédérer les projets des élèves en rapport avec le spatial. Le Centre spatial étudiant voit loin et vise haut.
Le premier événement prévu par X‑Space est l’inauguration des locaux du Centre spatial étudiant à l’École au mois de novembre
Les membres du tout nouveau groupe avec l’astronaute Thomas Pesquet.