Le déchiffrement du disque de Phaistos

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°546 Juin/Juillet 1999Par : Jean FAUCOUNAU (47)Rédacteur : jacques MINÉRY (62)

Depuis le 3 juillet 1908, date de la décou­verte, par l’ar­chéo­logue ita­lien Lui­gi Per­nier, d’un disque en argile dans le palais de Phais­tos en Crète, le débat est ouvert sur son ori­gine, sur le déchif­fre­ment des signes impri­més en spi­rale par un jeu de cachets.

Plu­sieurs cen­taines d’ar­ticles, deux cent cin­quante réfé­rences via Inter­net, une dizaine de livres traitent de cette pièce archéo­lo­gique ; quelque trente pro­po­si­tions de déchif­fre­ment ont été publiées.

Pour occu­per ses moments de liber­té pen­dant ses nom­breux dépla­ce­ments pro­fes­sion­nels à l’é­tran­ger, J. Fau­cou­nau s’est inté­res­sé à la lin­guis­tique puis au disque de Phaistos.

Son livre est le résul­tat de vingt-cinq années de recherche pour déchif­frer une écri­ture qui ne res­semble ni à celle des Hit­tites, ni aux hié­ro­glyphes égyp­tiens ou crétois.

L’au­teur expose les dif­fé­rentes tech­niques pos­sibles de déchif­fre­ment et tout d’a­bord explique dans quel sens lire la spi­rale de chaque face. Il a recours à l’a­na­lyse sta­tis­tique pour repé­rer les signes et groupes de signes, et rap­pro­cher leurs spectres de fré­quences de celui d’autres écri­tures et langues connues : un texte com­por­tant beau­coup de W ou de TH a plus de chance d’être anglais que français.

Il conclut qu’il ne s’a­git pas d’i­déo­grammes, mais d’une écri­ture syl­la­bique et acro­pho­nique, tra­dui­sant un dia­lecte grec. D’une part, cette écri­ture est donc celle d’une langue pro­to­io­nienne, anté­rieure au mycé­nien (ce qui res­sus­cite une thèse connue depuis l’An­ti­qui­té, mais pra­ti­que­ment aban­don­née à par­tir des années 50) et d’autre pan, chaque signe repré­sente un objet auquel est asso­cié le pre­mier pho­nème de sa pro­non­cia­tion, la suite de ces pho­nèmes don­nant une phrase ; ain­si un jeune homme cou­rant κουροζ donne le pho­nème KO ou KOU.

Faute de pou­voir recou­per ces conclu­sions par le déchif­frage d’autres textes de cette civilisation,J. Fau­cou­nau les replace dans le contexte his­to­rique, archéo­lo­gique et lin­guis­tique des pays égéens ; ce qui confirme, d’a­près lui, le fait que les pre­miers Grecs, auteurs de la civi­li­sa­tion cycla­dique, seraient des Pro­to-Ioniens et non des Mycé­niens – une conclu­sion aux mul­tiples réper­cus­sions -, et accré­dite, par voie de consé­quence, son déchiffrement.

J. Fau­cou­nau consi­dère le débat comme clos, mais un article récent voit dans le Disque de mys­té­rieux signes de la secte d’I­sis-Osi­ris, la spi­rale sym­bo­li­sant » la géo­mé­trie du pay­sage que l’on voit lorsque l’on dort ou lorsque l’on meurt » …

Commentaire

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Bou­za­nis K.répondre
26 octobre 2013 à 7 h 35 min

Le disque de Phais­tos – lec­ture -
An actions report of a mana­ger of the ancient Phais­tos com­mer­cial center

The famous Phais­tos Disc is a prin­ted, per para­graph, synop­tic report of a mana­ger actions from the Phais­tos com­mer­cial cen­ter. The spi­rals, for tech­ni­cal rea­sons, are star­ting with guide the edge of the disc, from the per­iphe­ry to the cen­ter, and the ins­crip­tion, again for tech­ni­cal rea­sons, begins reversely.
The Phais­tos Disk, the Column from Aby­dos, the Rosetta’s Stone, the plate from Egko­mi, the plate from the Athe­na’s sanc­tua­ry of the Ida­lion and the plate of Kor­to­na are some writ­ten reports or publi­ca­tions cur­rent accoun­ting’s and regu­la­to­ry acts for the king’s or admi­nis­tra­tion’s or muni­ci­pa­li­ty’s informing. 

https://skydrive.live.com/?cid=e39b50d7d9ea3235&id=E39B50D7D9EA3235%21105#!/view.aspx?cid=E39B50D7D9EA3235&resid=E39B50D7D9EA3235%21123&app=WordPdf

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