Le génie de Pasteur au secours des poilus
Dans leurs deux précédents ouvrages, Pasteur et ses lieutenants et Pasteur et Koch, Annick Perrot et Maxime Schwartz avaient mis en avant l’œuvre de Pasteur et de ses collaborateurs, ainsi que la rivalité féroce qui s’était développée entre Louis Pasteur et l’Allemand Robert Koch.
Dans ce nouvel ouvrage, ils se placent au début du XXe siècle, alors que Pasteur n’est plus, pour montrer l’impact de son œuvre, et de l’Institut qu’il a créé, dans le déroulement de la Grande Guerre.
Ils nous entraînent ainsi dans une histoire passionnante où l’on voit les « pasteuriens » engagés dans une lutte sans merci contre tous les maux qui frappent les « Poilus ».
Quelques exemples parmi bien d’autres : les inventeurs du vaccin contre la typhoïde en préparent des milliers de doses, le sérum contre le tétanos produit par l’Institut protège des millions de blessés contre une mort atroce, des spécialistes du paludisme évitent à l’armée d’Orient d’être décimée par cette maladie et lui permettent ainsi de mener une offensive décisive en octobre 1918.
Durant ces années sombres, la permanence de l’institution a été préservée, y compris celle de ses « filiales » implantées outre-mer, en Afrique comme en Asie.
Cet ouvrage met en lumière un aspect totalement méconnu de la Grande Guerre. Le dévouement de ces savants, leur patriotisme donnent à penser dans une époque comme la nôtre où l’individualisme paraît être la valeur suprême.