Le Requiem allemand de BRAHMS à Saint-Eustache
l’Ensemble vocal de l’X interprétera le Requiem allemand de Brahms le mercredi 14 mars à l’église Saint-Eustache, dans sa version originale pour chœur, piano et timbales. Direction Patrice Holiner, accompagnement de quelques solistes.
L’Ensemble vocal de l’X aura le plaisir de revenir bientôt sur la scène parisienne pour interpréter le Requiem allemand de Brahms, le mercredi 14 mars à l’église Saint-Eustache.
C’est en 2004, à l’initiative de quelques élèves motivés, qu’est né notre ensemble vocal. Voici donc plus de treize ans qu’il se produit lors de nombreux concerts et assure le rayonnement de l’École autrement que par son élitisme scientifique.
Chaque trimestre, l’Ensemble vocal présente, sous la direction de Patrice Holiner, des œuvres appartenant au répertoire vocal le plus ambitieux, comme Le Messie de Haendel, dans lequel le chœur s’est illustré peu avant Noël, et le Requiem de Verdi, donné à Saint-Eustache en mars dernier et qui avait rencontré un vif succès : plus de 650 spectateurs s’étaient réunis pour profiter de cette œuvre grandiose.
Le Requiem allemand, œuvre sacrée en sept parties, est l’aboutissement d’une longue période de maturation : commencé par Brahms en 1857, il n’est achevé qu’en 1868. La version originale a été écrite pour chœur et piano, puis orchestrée plus tard par Brahms, à la demande de son éditeur, pressé par de nombreux chefs d’orchestre désirant conduire le Requiem dans une version symphonique.
Requiem allemand de Brahms
Mercredi 14 mars à l’église Saint-Eustache à Paris (1er arrondissement), à 20 h 30, sous la direction de M. Patrice Holiner.
Solistes :
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Mezzo-Soprano : Catherine Manandaza
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Baryton : Jean-Louis Jardon
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Pianistes : Yun-Ho Chen et Jessica Papasidero
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Timbalier : Guy Borderieux
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Réservations par courriel à l’adresse suivante :
bureau [at] chorale.polytechnique.org
L’œuvre est la synthèse magistrale d’expressions d’extrême félicité – on trouve ainsi un des plus beaux solos pour soprano que Brahms ait écrit, dans un style gracieux et léger – et de passages dramatiques, qui, unifiés par le génie de Brahms, confèrent à l’œuvre son caractère monumental. Cette tension culmine particulièrement au 6e chœur, clef de voûte de l’édifice qui ne manquera pas de hanter l’auditoire par sa gravité bouleversante.
Après une entrée du chœur pleine de tristesse, presque psalmodique, s’élève l’annonce solennelle de la résurrection par le baryton. Les voix s’élèvent ensuite jusqu’à une explosion magistrale du chœur où l’émotion est portée à son comble. Ce chœur révèle le climat de l’ensemble de l’œuvre, que Brahms qualifiait de « requiem humain » tant elle se place sous le signe de l’universel.
À l’occasion de son concert de mars, l’Ensemble vocal reprendra donc cette œuvre magnifique dans sa version originale pour chœur, piano et timbales. Il sera accompagné par les solistes Catherine Manandaza (soprano), qui avait été remarquée lors des représentations du Messie de Haendel et du Requiem de Verdi, Jean-Louis Jardon (baryton), Yun-Ho Chen et Jessica Papasidero (piano) et Guy Borderieux (timbales).
Toutes les informations concernant les activités et le programme sont disponibles sur :
En préalable l’œuvre par l’Université de Californie (Davis University) et Alumni Choruses (1h 15mn.)