Le Viêtnam à travers langue et écriture

Dossier : Le Viêtnam en 2005Magazine N°609 Novembre 2005
Par Raphaël MONTELATICI (97)
Par Thái Hoàng LÊ (01)

Le Viêt­nam reste encore dans les esprits le triste sym­bole d’une his­toire contem­po­raine faite de conflits idéo­lo­giques et mili­taires. Qui­conque a voya­gé au Viêt­nam sait que cette vision incom­plète cache l’es­sen­tiel. Au sein du monde sini­sé, le Viêt­nam affiche l’o­ri­gi­na­li­té de sa culture, façon­née au cours d’une his­toire plu­ri­mil­lé­naire. Celle-ci fut mar­quée par des échanges cultu­rels inin­ter­rom­pus et plus par­ti­cu­liè­re­ment par une rela­tion d’at­trac­tion répul­sion avec le grand voi­sin chinois.

Nous pro­po­sons d’a­bor­der la culture viet­na­mienne au moyen des deux clés de com­pré­hen­sion fon­da­men­tales que sont la langue et l’écriture.

La langue vietnamienne

Le Viêt­nam est peu­plé par 54 groupes eth­niques qui offrent une grande varié­té lin­guis­tique et cultu­relle. Le viet­na­mien, langue des Kinh (l’eth­nie majo­ri­taire avec plus de 85% de la popu­la­tion), est l’i­diome véhiculaire.

Nul doute que celui qui découvre un texte viet­na­mien est d’a­bord éton­né de voir des carac­tères latins alors qu’il s’at­ten­dait peut-être à ren­con­trer un alpha­bet exo­tique ou des sino­grammes. À la sur­prise suc­cède la curio­si­té : d’une part sur l’u­ti­li­té de ces innom­brables » accents » qui par­sèment le texte, et d’autre part sur l’é­trange phy­sio­no­mie des mots, si courts et n’of­frant aucun repèrre, aucune prise à un œil pour­tant sou­la­gé de ren­con­trer un alpha­bet familier.

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