L’École polytechnique ancrée au cœur de l’Europe
« La France est notre patrie, l’Europe est notre avenir. »
« La France est notre patrie, l’Europe est notre avenir. »
Depuis la célèbre formule de François Mitterrand, les institutions européennes ont progressé et la France a ratifié le traité de Lisbonne, conférant à l’Union une compétence de coordination dans le domaine de la politique d’éducation, de formation et de la jeunesse.
Terreau naturel de développement
Pour l’École polytechnique, l’Europe a constitué un terreau naturel du développement international, et c’est avec des universités européennes qu’ont été établis les premiers accords de double diplôme, au milieu des années 1990, notamment pour faciliter le recrutement d’élèves étrangers dans le cycle polytechnicien.
Si la transition progressive vers le système LMD s’est faite un peu plus rapidement dans les pays voisins, l’École est aujourd’hui engagée dans une politique très active de rapprochement avec ses partenaires européens notamment en Allemagne, en Espagne, en Italie, en Suisse et au Royaume-Uni.
Destination privilégiée
L’Europe constitue également un espace privilégié pour la mobilité des élèves polytechniciens, qu’il s’agisse de la 4e année ou des stages en laboratoire. Elle représente la première destination à l’étranger en 4e année, avec 50 % des départs, principalement au Royaume-Uni, en Suisse, en Suède et en Allemagne.
La tendance actuelle, encouragée par l’École, est à la diversification vers l’Europe du Nord, l’Italie et l’Espagne.
La recherche en fer de lance
Du côté de la recherche, les laboratoires de l’École ont été très actifs dans les précédents programmes européens FP, et il ne fait aucun doute qu’ils le seront également dans le cadre du prochain programme H2020.
L’École a le plaisir d’accueillir plusieurs jeunes scientifiques européens établis dans les laboratoires de l’X, parfois suite à une thèse ou un postdoctorat à l’X, qui contribuent activement au développement des coopérations avec leur pays d’origine.
L’École s’honore que ce soit un polytechnicien, Jean-Pierre Bourguignon (66), qui préside désormais aux destinées du Conseil européen de la recherche. Puisse cette nomination prestigieuse paver la route pour un ancrage toujours plus solide de notre École dans la communauté des établissements européens d’enseignement supérieur et de recherche.