Les expériences des membres fondateurs d’X-Patrimoine
Hubert Fabre, comment un X devient notaire
Hubert Fabre est le seul polytechnicien qui ait choisi la voie du notariat. Par quel cheminement ? Par atavisme familial, bien sûr. Mais surtout rappelle-t-il, il a toujours existé un (et un seul) polytechnicien notaire. Au départ de Noël Doyon (55), il fallait, en somme, prendre le relais. Passionné par le côté technique, juridique et fiscal, de son métier, Hubert Fabre l’est aussi et surtout par son côté humain.
Et puis, la notion d’indépendance n’est pas sans importance : un notaire, c’est aussi un chef d’entreprise. L’enjeu pour Hubert Fabre, au sein d’X‑Patrimoine, c’est de faire réfléchir ses interlocuteurs sur leur propre situation patrimoniale. Par exemple, à l’importance des enjeux de société qui se jouent autour de la retraite : « L’anticipation est une des clés de l’organisation dans tous les domaines. En anticipant, vous pourrez faire des quantités de choses intéressantes avec ce que vous possédez. Ce qui n’est presque jamais le cas autrement. »
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Bruno Pichard, le polytechnicien du Barreau
Des avocats polytechniciens, il en existe, mais ils se comptent sur les doigts des deux mains. Parmi eux, Bruno Pichard – et son frère Christophe, polytechnicien lui aussi (85). Difficile de nier, ici encore, l’influence familiale, mais il y a aussi le goût de la chose juridique. La pratique du barreau exige un raisonnement analytique finalement proche de celui qui se cultive à l’École polytechnique.
Dans le cadre d’X‑Patrimoine, sa formation lui donne aussi une proximité d’état d’esprit avec les X qui lui permet sans doute de mieux comprendre les attentes de ses camarades. Avoir un patrimoine est une double responsabilité : investir dans une entreprise ou une autre n’est pas neutre. Il s’agit de se tourner vers l’extérieur en connaissance de cause. Il peut aussi être égoïste de préparer sa propre succession.
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Cédric Coignard, X en Suisse
Quant à Cédric Coignard, il est le seul polytechnicien… banquier en Suisse. À Genève, il est spécialiste de gestion de portefeuille privé, un métier rare parmi les polytechniciens qui ont choisi la finance. Car ceux-ci se tournent plus volontiers vers les domaines de la fusion-acquisition ou de la gestion institutionnelle.
Quelle sera, à terme, la valeur des actifs d’un patrimoine ? Il y a des réponses évidentes qui ne le sont pas tant qu’il y paraît. En tout cas, il y a de vraies raisons de se poser la question. Comment préserver la valeur de ce qu’on a acquis ? Il n’est pas simple de faire durer et préserver un patrimoine. C’est un véritable travail. Il s’agit de donner des éléments pour trouver son chemin avec des objectifs ambitieux.