Les polytechniciens d’Île-de-France viennent en aide aux Sahéliens
Lors d’un récent voyage au Mali et Burkina Faso, le Groupe parisien des X a visité les projets de SOS-Sahel International. La diversité des actions présentées a permis d’apprécier le travail réalisé et d’avoir une approche réaliste de l’aide au développement. Les X ont également visité Noogo, et rencontré les villageois. Une première concrétisation va être apportée par une aide financière du GPX. Ce don représente pour l’Association le premier stade d’une collaboration, que nous espérons longue et fructueuse avec les polytechniciens.
Le constat que SOS-Sahel International a réalisé en 1987 autour de Silia était alarmant : un manque crucial d’eau, et l’apparition de malnutrition. Lasses de cette situation, les communautés rurales ont initié avec les partenaires sahéliens un projet d’envergure pluriannuel. Il comprenait un barrage avec deux périmètres maraîchers ; une pépinière de reboisement, une mangueraie ; un centre de santé comprenant dispensaire, maternité, pharmacie ; un centre nutritionnel, et un volet d’apiculture.
Le projet intégré de Silia est une réussite car depuis quelques années une nette amélioration de la qualité de vie se fait ressentir.
Les projets futurs
Noogo présente les mêmes symptômes que Silia. C’est un village isolé, de 4 000 habitants soumis à de fréquentes sécheresses, une large déforestation, et une érosion éolienne et hydrique importante. Après la mission de reconnaissance de cet été, le diagnostic a déterminé les besoins suivants : la retenue d’eau. Elle est une solution pour le village car beaucoup de points d’eau tarissent et l’impossibilité de faire abreuver les troupeaux et de faire de la culture de contre-saison entraînent une migration des hommes.
Le centre de santé est la seconde préoccupation. Pour satisfaire la demande, il devra comprendre dispensaire, maternité, pharmacie, logement de fonction, et forage. Ensuite viendront le recrutement du personnel, l’équipement en matériel et en médicaments et enfin la formation. Les polytechniciens, Ingénieurs sans Frontières, SOS-SAHEL International France et Burkina Faso vont maintenant tout entreprendre pour rendre possible ce projet.