LES PRATIQUES DE L’INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE
Enrichie par plusieurs nouveaux cas, cette deuxième édition décrit les multiples priorités, les pratiques et les types d’organisations liés à l’intelligence économique dans des grandes entreprises, des entreprises de taille moyenne, des PME et des syndicats professionnels.
Persuadées, au niveau le plus élevé, que la gestion stratégique de l’information est nécessaire à leur développement durable, ces entreprises expérimentent, mobilisent leurs salariés, étudient le présent comme l’avenir prévisible de leur champ d’action, travaillent en réseaux pour multiplier les informations recueillies et les transformer en connaissance partagée.
Car pour ces entreprises, la connaissance partagée est indissociable du processus de décision à tous les niveaux et dans tous les domaines. Autour d’une philosophie unique l’extrême diversité de ces témoignages fait la richesse et l’intérêt de cet ouvrage.
La contribution de Serge Catoire (75) est un de ces témoignages : aujourd’hui président de Reims Aerospace, il décrit son action*, dans ce domaine, comme directeur technique et industriel du Groupe Aérospatiale. Elle a poursuivi trois objectifs.
Pour satisfaire le client final :
• la documentation technique (équivalent à une tonne de papier…), base de données unique, a été partagée par les fournisseurs, le Groupe et ses clients ;
• l’ingénierie linguistique et documentaire a été généralisée. Un langage commun, simplified English, a été choisi. Cela a facilité et rendu plus fiable l’entretien des avions par des opérateurs de multiples nationalités, la sécurité a été améliorée.
Pour partager les intelligences de l’entreprise :
• la circulation de l’information entre spécialistes travaillant au même moment sur des domaines similaires a été améliorée ;
• l’expérience des développements passés et présents a été mieux capitalisée pour servir les développements futurs. Pour tirer parti des informations externes accessibles :
• la coopération avec les centres de recherche français a été développée ;
• le recueil et la mise à disposition de l’information documentaire ont été améliorés ;
• la mise en réseau des analyses d’informations techniques et la collecte d’informations indirectes ont été renforcées.
Le sujet, les exemples décrits, leur diversité et la qualité des rédacteurs valent que l’on s’y attarde.