Les Volcans du Rêve
André Louis Aliamet n’est autre que notre camarade André Leblond (74). Ingénieur en chef des Télécom, il a rejoint un important groupe industriel où il est chargé de recherche. Mais la science et la technique ne suffisaient pas à son bonheur.
Il avait fait du piano. Il l’a abandonné pour la poésie qui lui apporte – je le cite ‑de nouveaux éclairages et enrichit sa sensibilité… au prix d’efforts considérables.
Les Volcans du Rêve, édités par l’Harmattan dans la collection des Poètes des cinq continents et préfacés par Jacques Gasc, président de la Compagnie des écrivains méditerranéens, ont figuré panni les finalistes du concours Max-Pol Fouchet 1997 et obtenu le grand prix de poésie de la ville de Béziers.
Nous sommes à mille lieues de la poésie classique. L’auteur définit ses Volcans du Rêve comme le » Carnet de bord du voyageur aux prises avec son Moi » ; ce sont » des mots, des mots sans voix. Pêle-mêle, toujours des mots. Purs de tous sens. Innombrables, rongés, rongeurs, rouges au fond du cratère. Qui s’éteignent et brillent de nouveau. »
À lire. A laisser. A relire. Et peu à peu l’on est pénétré par ces phrases – ces mots – qui à première lecture vous surprennent, oserais-je écrire vous heurtent ? Mais le choc est salutaire et l’on revient sur quelques-uns, d’abord, de ces poèmes.
» Encore un faible instant de neige et l’hiver cesse de bouger. Dans les yeux des sources, comme un beau ciel à renaître… » Et aussi » Barques blanches sur l’eau blanche – barques d’écume – la mer n’était-elle qu’une vaste aumône de fratcheur ?… »
Et finalement, de proche en proche, on les reprend tous, et on en apprécie beaucoup.