Courbe sur écran

L’expérience au service de la rentabilité des investissements financiers

Dossier : Vie des EntreprisesMagazine N°736 Juin 2018
Par Bruno SANGLÉ-FERRIÈRE

En quoi consiste votre offre de services ?

J’ai fon­dé la socié­té Car­rou­sel Capi­tal Ltd en 2001 pour gérer des fonds d’arbitrage, ou hedge funds auprès d’investisseurs inté­res­sés par la per­for­mance du fond, en com­pre­nant l’opportunité et fai­sant confiance à ma méthode de gestion. 

Enre­gis­trés au FSA, l’organisme régu­la­teur des gérants de fonds en Angle­terre, nous avons été règle­men­tés jusqu’en 2016. 

Aujourd’hui, les fonds Car­rou­sel ne sont plus actifs et nous avons déve­lop­pé avec mon équipe un deuxième fonds, que nous ven­dons sous forme de pla­te­forme tech­no­lo­gique appe­lée Cen­trix IX. 

Pouvez-vous nous en dire plus sur Centrix IX ?

Ce nou­vel outil per­met de sélec­tion­ner auto­ma­ti­que­ment des por­te­feuilles, de les modi­fier quo­ti­dien­ne­ment en fonc­tion des don­nées dis­po­nibles, ache­tées à des ven­deurs de don­nées regrou­pant des don­nées his­to­riques de prix et des don­nées fon­da­men­tales sur la socié­té et l’économie.

Basé sur l’univers des actions et glo­bal macro : FX et matières pre­mières, notre tech­no­lo­gie per­met de tes­ter des stra­té­gies de tra­ding à moyen terme en fonc­tion de don­nées qui sont four­nies auto­ma­ti­que­ment par des ser­vices tiers. 

En quoi consiste l’arbitrage de fonds fermés ?

Fonds à capi­tal fixe, il n’existe pas beau­coup de fonds fer­més en France, où la plu­part des fonds sont des fonds à capi­tal variable et non cotés en bourse. Ils sont beau­coup plus pré­sents en Angle­terre, aux États-Unis, en Chine, à Tai­wan, en Thaï­lande, en Corée, etc., mais nos mar­chés étaient essen­tiel­le­ment au Royaume-Uni. 

Avec un capi­tal fixe, si l’on veut ache­ter ou vendre, il n’y a pas d’augmentation ou de réduc­tion du capi­tal, il faut trou­ver un ven­deur ou un ache­teur d’action. Ces fonds d’investissement ont donc une valeur liqui­da­tive qui est publiée et un prix mar­ché trai­té en bourse. Par­fois, le prix du mar­ché est au-des­sus de la valeur liqui­da­tive, mais c’est sou­vent en-dessous. 

L’acte d’achat demande réflexion, car comme le capi­tal est fer­mé, les choses peuvent se dégra­der et la décote ne pas conver­ger. Avec les infor­ma­tions dont nous dis­po­sions, nous ache­tions néan­moins, sou­vent en rela­tion avec des pers­pec­tives d’ouverture du fonds. 

Quels investissements avez-vous faits dans le secteur des technologies ?

Avec notre socié­té par­te­naire pari­sienne Mar­beuf Conseil et Recherche, nous sommes en train de bre­ve­ter un sys­tème de paie­ment sécu­ri­sé par tech­no­lo­gie sans contact. 

Nous sommes constam­ment à l’affût des nou­velles tech­no­lo­gies qui peuvent aider à créer des objets que nous aime­rions acqué­rir dans notre vie pro­fes­sion­nelle, comme dans notre vie privée. 

C’est la même démarche qui m’a conduit à déve­lop­per le fond d’arbitrage Car­rou­sel puis l’outil de ges­tion Cen­trix IX. En com­men­çant par bre­ve­ter un pro­duit, nous espé­rons nous pla­cer en amont de l’écosystème des start-up.

Poster un commentaire