L’informatique qui structure l’avenir !
Avec ses 14 sites en Europe et des partenariats sur tous les continents, le développement de solutions informatiques en plaçant l’humain au cœur de ses activités, font partie intégrante du quotidien de Bechtle. Le point avec Alain Baselga, le Président de Bechtle France.
Aujourd’hui à la tête de Bechtle France, quelles sont les grandes lignes de votre feuille de route ?
Concrètement, l’histoire de Bechtle s’est appuyée sur 2 feuilles de route :
La première a été mise en place à la création de la filiale avec l’objectif de prendre une place prépondérante sur le marché de l’informatique en France. En effet de 2000 à 2018, nous avons privilégié la croissance en ayant des investissements humains assez soutenus dans le recrutement et le développement des compétences. Bechtle est un groupe de coureurs de fonds et non de sprinters. C’est cet esprit qui nous a permis de passer de 1,60 M€ de chiffre d’affaires en 2000 à 150 M€ avec un résultat net de 3,60 M€ l’année dernière.
Néanmoins, la feuille de route a légèrement changé lorsqu’Inmac nous a rejoints en septembre 2018. Ainsi, nous sommes devenus le 3e groupe informatique français pesant plus de 650 M€ consolidés avec nos 4 filiales : Inmac, Bechtle, ARP et Bechtle-Comsoft. De ce fait, nous avons privilégié les notions de compétences et de gestion de projets informatiques complexes plutôt que la croissance proprement dite. Actuellement, nous enregistrons entre 17 et 18 % de croissance par an avec un penchant fort vers les dossiers techniquement complexes.
Ces dernières années, attirer et fidéliser les talents sont devenus des enjeux stratégiques pour les entreprises. Comment appréhendez-vous cette dimension ?
Nous avons constaté que Strasbourg et l’Alsace, ne sont pas aussi attractifs pour les jeunes talents que Paris et les grandes métropoles. En partant de ce constat, nous avons bâti un modèle de management basé sur le Trust & Result. En d’autres termes, nous nous basons autant sur la responsabilisation de nos collaborateurs et leur accompagnement que sur le micro-management et le suivi. Nous croyons que nos équipes sont assez autonomes pour pouvoir gérer des projets informatiques complexes en toute efficacité. En parallèle, nous sommes conscients que les jeunes, et notamment les milléniaux, ont besoin de plus de temps pour profiter pleinement de leurs vies et qu’ils valorisent plus souvent la reconnaissance à la récompense. C’est la raison pour laquelle nous mettons en place de temps en temps des opérations de valorisation de l’humain, en leur accordant le reste de la journée s’ils ont atteint leurs objectifs par exemple !
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