“L’innovation, moteur de la prospérité”
À quoi sert aujourd’hui l’École polytechnique ?
« Dans un monde en guerre économique, où l’innovation est le seul moteur de la prospérité, l’École polytechnique produit et partage des connaissances pluridisciplinaires au plus haut niveau, au profit de ses étudiants, des entreprises, et de la société, en développant la culture entrepreneuriale sans renier le sens de l’intérêt général. »
Jacques Biot (71)
62 ans, père de trois filles, ingénieur au corps des Mines, à l’issue de son parcours administratif achevé au cabinet du Premier ministre, a mené l’essentiel de sa carrière en qualité d’entrepreneur dans le domaine des sciences de la vie. Il a été nommé à la présidence exécutive de l’École polytechnique à mi-2013.
Il pratique la voile, la haute montagne et le vol à moteur. Il est passionné par la littérature américaine et par le spectacle vivant.
Elle forme aujourd’hui des ingénieurs polytechniciens, des étudiants de master et des doctorants, en veillant à leur haut niveau d’employabilité dès la sortie de l’École et, demain, tout au long de leur carrière par le biais de la formation continue.
Ses laboratoires poursuivent et étendent leurs recherches sur des thèmes à résonance sociétale, conciliant harmonieusement recherche fondamentale et applications. L’interdisciplinarité et le partenariat sont les maîtres mots de ses cursus comme de ses travaux de recherche.
Enfin, l’École affirme son rôle en matière de développement économique en regroupant dans un lieu central ses activités d’incubation et d’accélération de jeunes pousses, les échanges entre les créateurs et les investisseurs, la promotion de l’innovation technologique et la formation à l’entrepreneuriat.
Dès leur incorporation, les élèves apprennent le sens du collectif grâce à la formation humaine et militaire, et l’entretiennent notamment à travers le « projet scientifique collectif » et grâce aux multiples activités associatives.
Des « entrepreneurs » dans tous les domaines
« Que nos élèves choisissent le service de l’État, la recherche ou le privé, ils doivent être formés à mener à bien des projets en mobilisant intelligemment les ressources en argent, en hommes et en temps. Un fonctionnaire ou un chercheur peuvent et doivent être des entrepreneurs, tout comme ceux qui rejoignent l’entreprise.
« Notre programme de formation à l’entrepreneuriat, avec notamment nos trois masters déjà existants et notre parcours Stanford Ignite, reçoit un très bon accueil de la part des élèves et des investisseurs. »
La générosité des anciens
« L’essentiel du financement de l’École reste aujourd’hui assuré par le ministère de la Défense, mais notre plan de financement à cinq ans, dans un contexte de croissance volontariste, nécessitera un fort accroissement de nos ressources propres (frais de scolarité, chaires d’entreprises, contrats de nos laboratoires et revenus de la propriété intellectuelle) et de la levée de fonds qui, présidée par Olivier Mitterrand (62) après le grand succès de la campagne menée par Claude Bébéar (55), devra atteindre des objectifs ambitieux. »