L’institut de l’Engagement contre la Covid
Aujourd’hui : Engagement 1 – Covid 0. Mais demain ?
Nous avons tous essayé de faire converger une suite divergente. Et nous nous sommes tous résignés : « Quand ça diverge, ça diverge… » Gérer les conséquences de la crise de la Covid à l’Institut de l’Engagement, c’est faire converger une suite divergente. Sauf que nous n’avons pas d’autre choix que d’y arriver. À court terme, le pari est presque déjà gagné. À moyen et long terme, la situation est particulièrement inquiétante.
Match aller : boosté par l’engagement, Internet marque les buts décisifs
Depuis le 17 mars, 450 entretiens d’admission (450 candidats, 280 examinateurs) ont été convertis en 24 heures en autant de visioconférences, avec examinateurs et candidats chacun chez soi. La première e‑Université de l’Engagement a été organisée intégralement en trois semaines, avec 10 conférences, 50 ateliers, 1 000 inscrits, pour compenser l’annulation du regroupement prévu à Nancy de 250 lauréats venus de toute la France. La promo de printemps a été constituée et prise en main dans les délais, en tenant compte des fragilités créées par ce nouveau contexte et malgré l’abandon, par les écoles, des entretiens d’admission qui permettent à nos lauréats de valoriser l’originalité de leurs parcours. Enfin, des bourses exceptionnelles ont été attribuées pour les lauréats qui ont perdu stages et petits boulots en même temps que l’accès à des restaurations collectives à bas coût (Crous…).
Mais, si les mécènes restent sur le banc de touche, le match retour sera perdu
Mais ces réalisations d’aujourd’hui, rendues possibles par une équipe et des partenaires surmotivés, ne peuvent pas masquer les inquiétudes pour demain.
Les besoins des lauréats sont gravement accrus : leur fragilité psychologique, sociale, financière a été exacerbée, les perspectives d’embauche sont particulièrement mauvaises. Or l’Institut de l’Engagement s’appuie sur le mécénat d’entreprises et, plus marginalement, sur les dons de particuliers. Deux ressources de toute évidence menacées par la crise économique actuelle. Besoins en hausse et recettes en baisse… pas de doute, ça diverge… Sans le financement venu des entreprises, des fondations et des particuliers, sans l’engagement de ses partenaires, l’Institut ne pourra pas répondre aux besoins créés par cette crise.
Nous relèverons ce défi. À la condition que les entreprises et les donateurs individuels continuent à s’engager à nos côtés.
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