Institut de l'engagement et Covid

L’institut de l’Engagement contre la Covid
Aujourd’hui : Engagement 1 – Covid 0. Mais demain ?

Dossier : ExpressionsMagazine N°756 Juin 2020
Par Claire de MAZANCOURT (82)

Nous avons tous essayé de faire conver­ger une suite diver­gente. Et nous nous sommes tous rési­gnés : « Quand ça diverge, ça diverge… » Gérer les consé­quences de la crise de la Covid à l’Ins­ti­tut de l’Engagement, c’est faire conver­ger une suite diver­gente. Sauf que nous n’avons pas d’autre choix que d’y arri­ver. À court terme, le pari est presque déjà gagné. À moyen et long terme, la situa­tion est par­ti­cu­liè­re­ment inquiétante.

Match aller : boosté par l’engagement, Internet marque les buts décisifs

Depuis le 17 mars, 450 entre­tiens d’admission (450 can­di­dats, 280 exa­mi­na­teurs) ont été conver­tis en 24 heures en autant de visio­con­fé­rences, avec exa­mi­na­teurs et can­di­dats cha­cun chez soi. La pre­mière e‑Université de l’Engagement a été orga­ni­sée inté­gra­le­ment en trois semaines, avec 10 confé­rences, 50 ate­liers, 1 000 ins­crits, pour com­pen­ser l’annulation du regrou­pe­ment pré­vu à Nan­cy de 250 lau­réats venus de toute la France. La pro­mo de prin­temps a été consti­tuée et prise en main dans les délais, en tenant compte des fra­gi­li­tés créées par ce nou­veau contexte et mal­gré l’abandon, par les écoles, des entre­tiens d’admission qui per­mettent à nos lau­réats de valo­ri­ser l’originalité de leurs par­cours. Enfin, des bourses excep­tion­nelles ont été attri­buées pour les lau­réats qui ont per­du stages et petits bou­lots en même temps que l’accès à des res­tau­ra­tions col­lec­tives à bas coût (Crous…).

Mais, si les mécènes restent sur le banc de touche, le match retour sera perdu

Mais ces réa­li­sa­tions d’aujourd’hui, ren­dues pos­sibles par une équipe et des par­te­naires sur­mo­ti­vés, ne peuvent pas mas­quer les inquié­tudes pour demain.

Les besoins des lau­réats sont gra­ve­ment accrus : leur fra­gi­li­té psy­cho­lo­gique, sociale, finan­cière a été exa­cer­bée, les pers­pec­tives d’embauche sont par­ti­cu­liè­re­ment mau­vaises. Or l’Institut de l’Engagement s’appuie sur le mécé­nat d’entreprises et, plus mar­gi­na­le­ment, sur les dons de par­ti­cu­liers. Deux res­sources de toute évi­dence mena­cées par la crise éco­no­mique actuelle. Besoins en hausse et recettes en baisse… pas de doute, ça diverge… Sans le finan­ce­ment venu des entre­prises, des fon­da­tions et des par­ti­cu­liers, sans l’engagement de ses par­te­naires, l’Institut ne pour­ra pas répondre aux besoins créés par cette crise.

Nous relè­ve­rons ce défi. À la condi­tion que les entre­prises et les dona­teurs indi­vi­duels conti­nuent à s’engager à nos côtés.

Se renseigner et soutenir

www.engagement.fr

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