L’Intellectuel, le Politique et le Marchand
Dans ce livre court (156 pages) et agréable à lire, Jean Brilman rappelle que, tout au long de l’histoire, les marchands ont été les principaux diffuseurs du savoir, les réels colporteurs du progrès et les agents de la civilisation.
L’échange marchand permet à chacun de bénéficier des services d’autrui sans en être l’obligé et sans se soumettre à un rapport hiérarchique. Le marché concurrentiel est le lieu de l’autonomie, de l’indépendance, de la liberté et des relations égalitaires entre les individus et les organisations.
La production de masse et le low cost contribuent davantage à l’égalité entre les hommes que la redistribution par l’impôt.
Les marchands sont contraints par leurs clients et l’État d’être plus honnêtes intellectuellement que la plupart des idéologues religieux ou laïcs.
Comme l’écrit le philosophe Philippe de Rouilhan, Jean Brilman a osé se faire « l’avocat d’un mal aimé, le “vil marchand”, dans un procès en diffamation contre l’intellectuel et le politique ».
Il démontre que, dans le monde réel, les marchands font plus pour le bonheur des peuples que les intellectuels et les politiques.