Logement : Polylogis relève le défi sociétal du logement
Dans un contexte incertain de pénurie de logement, Polylogis bâtit les fondations de son projet d’avenir en prenant fièrement appui sur son histoire et ses valeurs. Fondé par Eugène Claudius Petit, ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme d’après-guerre (1948−1953), cette entreprise est présente sur toute la chaîne du secteur immobilier, qu’il soit social ou privé, de la construction à la gestion. Entretien avec Guillaume Corfdir (X05, IPEF 2010), Directeur Général de LogiOuest, filiale du groupe.
Quels sont selon vous les défis du logement de demain ?
Le besoin de logement est criant dans notre pays : le logement social est saturé avec 1,7 millions de ménages en attente d’un logement, tandis que le marché privé poursuit une hausse vertigineuse de son prix de 80 % depuis le début des années 2000. Dans ce contexte, pouvoir offrir à chacun le logement dont il a besoin est un défi colossal.
L’histoire de Polylogis, c’est l’inclusion sociale par le logement. Nous avons en effet développé une expertise unique dans ce domaine en travaillant sur les quartiers prioritaires de la ville, la rénovation urbaine, les résidences intergénérationnelles…
Nous aspirons à dépasser notre rôle social pour apporter une contribution à la société avec un grand « S ». Loin d’être un slogan, c’est un défi technique immense qui structure notre projet et pour lequel nous avons besoin de compétences en ingénierie. Ainsi, nous ne fournissons plus seulement des logements mais nous remplissons de vrais services aux habitants afin de répondre à leurs besoins.
Quelle place faites-vous à l’innovation ?
Pour nous l’innovation est à 360° : tant sur les spécificités propres aux métiers de l’immobilier qu’au niveau de tous les métiers qui font une entreprise.
En outre, le COVID a transformé les attentes en matière de logement, avec une demande d’espace, notamment extérieur, mais aussi de services.
C’est la raison pour laquelle nous nous sommes donnés pour mission d’inventer « le nouvel habitat », inclusif et connecté, et de le produire en quantité. C’est un défi d’innovation majeur pour un groupe qui investit plus de 100 millions d’euros par an dans la réhabilitation de ses 80 000 logements et construit annuellement 2 000 logements neufs..
Ainsi, notre ambition est de concevoir des lieux à la fois plus humains et plus connectés. Nous sommes pour cela engagés dans plus de 50 projets d’innovation que nous menons au côté de nombreuses start up.
Comment vous donnez-vous les moyens de relever ces défis ?
Nous avons la chance d’avoir une structure de financement stable et pérenne ce qui nous permet de mener des politiques sur le long terme.
Par ailleurs le travail collectif est au coeur de notre projet d’entreprise qui a pour sous-titre « Réussir ensemble ». Lorsqu’on souhaite mener des politiques ambitieuses, il faut pouvoir rassembler tout le monde. Nous avons en permanence 300 personnes qui travaillent à la bonne réalisation de notre projet d’entreprise et nous faisons régulièrement des bilans avec nos 1 500 salariés.
Les nouvelles générations sont en quête de sens et nous sommes persuadés que ce pour quoi nous œuvrons fait sens. C’est tout l’objectif de notre projet d’entreprise : projeter tout le monde dans un récit qui s’accompagne de faits concrets. Pour ceux qui nous rejoignent nous leur montrons à quel point ils pourront contribuer à de belles réalisations. C’est une terre d’opportunités. Notre histoire est humaniste et sociale, et nous sommes en train de faire le pas d’après, c’est-à-dire tendre vers le sociétal.