M‑ENERGIES : Un groupe de CVC indépendant en pleine expansion
Depuis plus de 15 ans, le groupe M‑ENERGIES connaît une croissance remarquable, soutenue par une ambitieuse politique d’acquisitions. Dominique Massonneau, Président du Groupe, revient sur les activités, les enjeux de la transition énergétique et les perspectives de développement de M‑ENERGIES.
Quel est le positionnement de M‑ENERGIES ?
Fondée en 2009, M‑ENERGIES est un groupe indépendant de services énergétiques, implanté dans l’Est de la France (Lorraine, Franche-Comté, Champagne), en Pays de Loire (Orléans), en région parisienne et au Luxembourg. Le groupe s’appuie sur un réseau de 25 agences, chacune jouissant d’une grande autonomie.
Les activités de M‑ENERGIES s’articulent autour de deux principaux secteurs :
- M‑ENERGIES Service (BtoCtoB) se spécialise dans la maintenance de plus de 100.000 installations de chauffage et de climatisation individuelles, dont 40 % pour les particuliers et 60 % pour les gestionnaires de patrimoine et bailleurs sociaux.
En pleine transition énergétique, cette activité se distingue par l’installation de pompes à chaleur en remplacement des systèmes au fioul ou au gaz, ainsi que par l’installation de panneaux photovoltaïques pour favoriser l’autoconsommation des particuliers. Cependant, l’instabilité des aides gouvernementales impacte actuellement l’ensemble du secteur des pompes à chaleur (-50 % environ). - M‑ENERGIES Exploitation (BtoB) gère environ 3 000 installations collectives de chauffage, de climatisation et de traitement d’air. Le groupe accompagne une clientèle résidentielle (syndics, copropriétés, bailleurs sociaux) ainsi que des clients du secteur tertiaire et industriel, de plus en plus sensibles aux enjeux de décarbonation et d’optimisation des consommations énergétiques.
Dans ce cadre, nous achetons souvent l’énergie (gaz ou électricité) pour le compte de nos clients, à qui nous garantissons des niveaux de consommation adaptés à leurs besoins. Nous sommes également amenés à préfinancer des installations performantes pour assurer des économies énergétiques.
M‑ENERGIES est en forte croissance. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Aujourd’hui, M‑ENERGIES emploie plus de 500 collaborateurs et enregistre une croissance annuelle moyenne comprise entre 10 et 15 % depuis 15 ans. Outre la croissance organique, nous avons réalisé plus de 40 acquisitions de petites entreprises ou fonds de commerce au cours des 15 dernières années. Ce développement est soutenu par plusieurs fonds d’investissement, notamment Turenne Capital, Euro Capital et la BPI.
Pour l’année en cours, nous prévoyons un chiffre d’affaires d’environ 82 millions d’euros, avec pour objectif de dépasser les 100 millions d’euros d’ici 2026–2027. Malgré cette croissance rapide, nous continuons à privilégier la proximité avec nos clients.
Nous mettons un point d’honneur à assurer le bien-être et la montée en compétences de nos collaborateurs à travers la M‑Académie, un organisme de formation interne.
“Nous mettons un point d’honneur à assurer le bien-être et la montée en compétences de nos collaborateurs à travers la M‑Académie, un organisme de formation interne.”
Une partie de l’actionnariat est d’ailleurs détenue par les collaborateurs du comité de direction que nous envisageons d’étendre à l’ensemble des salariés.
Quels sont les défis liés à la transition énergétique et à la décarbonation pour M‑ENERGIES ?
Nous devons capter la croissance du marché lié à la transition énergétique et environnementale du bâtiment et aux évolutions réglementaires (décret tertiaire, loi climat et résilience, évolutions des CEE…)
Quelles sont vos perspectives pour l’avenir ?
Nous avons devant nous de nombreuses perspectives de développement en :
- Capitalisant notre savoir-faire éprouvé en matière d’acquisition et d’intégration.
- Renforçant notre positionnement dans l’industrie et le tertiaire à l’instar des récentes acquisitions APPLITECH (optimisation des systèmes CVC des bâtiments tertiaires et industriels) et M‑REFRIGERATION (froid industriel et commercial).
Nous avons l’ambition de consolider notre maillage territorial pour passer d’un « leader régional » à un « leader national ».