Maison commune, de la démarche intercommunale à la construction européenne
Denis Badré (X63), auteur de Maison commune, de la démarche intercommunale à la construction européenne, dispose de la double compétence locale et européenne.
Compétence locale : comme maire de Ville‑d’Avray (vingt-deux ans), cofondateur d’une intercommunalité (Grand Paris Seine Ouest) et délégué au budget de la Métropole du Grand Paris. Remarquons que « local » s’applique indifféremment à un village, à Ville‑d’Avray et à la Métropole, à quelques centaines comme à plusieurs millions d’habitants. Devant cette dispersion, on devine la complexité des assemblages de communes. Eh bien, c’est précisément cette complexité qui semble simple après que l’on a lu le livre !
« Un parallélisme entre les deux démarches,
intercommunale et européenne. »
Compétence européenne : comme homme politique ardemment européen (en particulier au Sénat, seize ans) et comme représentant du Sénat au sein de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (sept ans) – ce Conseil de l’Europe qui, avec l’Union européenne, constitue le socle de l’Europe.
Cette double compétence donne le fil conducteur du livre : un parallélisme entre les deux démarches, intercommunale et européenne. Ce parallélisme est élégamment porté par le titre, Maison commune. C’est le nom donné par M. Gorbatchev à la communauté de destin entre Moscou et l’Europe (avec référence au discours de V. Hugo de 1849), nom que l’auteur reprend pour l’Europe et qu’il applique également aux espaces intercommunaux.
Mais il est un autre syntagme qui prolonge le parallélisme : c’est le principe de subsidiarité. Un principe d’efficacité et de démocratie que je me garde bien de définir. Lisez plutôt Maison commune.