Maximator : le spécialiste de la haute pression au service de l’hydrogène

Entre­prise fami­liale à taille humaine, Maxi­ma­tor a déve­lop­pé une exper­tise sur le mar­ché de l’hydrogène en pro­po­sant des pro­duits aujourd’hui incon­tour­nables pour la com­pres­sion, la dis­tri­bu­tion, ou encore les tests des com­po­sants des­ti­nés au sec­teur de l’hydrogène. Le point avec Chris­tophe Mony, direc­teur géné­ral de Maxi­ma­tor France.

Pouvez-vous nous rappeler les métiers et le positionnement de Maximator France ? 

La socié­té Maxi­ma­tor France est spé­cia­li­sée dans la haute pres­sion et plus par­ti­cu­liè­re­ment dans le négoce de com­po­sants haute pres­sion per­met­tant de véhi­cu­ler un gaz ou un fluide jusqu’à une pres­sion de 10 000 bars. En paral­lèle de cette acti­vi­té et depuis plus de 20 ans, nous déve­lop­pons, en interne, notre dépar­te­ment ingé­nie­rie qui nous per­met aujourd’hui de répondre à une demande crois­sante sur ce mar­ché d’équipements répon­dant à des demandes spé­ci­fiques dans le domaine des pressions.

“L’hydrogène représente aujourd’hui un secteur d’activité stratégique pour Maximator et nous mettons ainsi en place de nombreuses actions pour promouvoir cette énergie et pour faire avancer cette filière en investissant dans la recherche et le développement afin d’apporter au marché des produits innovants permettant de développer cette filière.”

Le fort essor actuel du mar­ché de l’hydrogène apporte un nou­veau dyna­misme à ces deux acti­vi­tés. En effet, l’hydrogène repré­sente aujourd’hui un sec­teur d’activité stra­té­gique pour Maxi­ma­tor et nous met­tons ain­si en place de nom­breuses actions pour pro­mou­voir cette éner­gie et pour faire avan­cer cette filière en inves­tis­sant dans la recherche et le déve­lop­pe­ment afin d’apporter au mar­ché des pro­duits inno­vants per­met­tant de déve­lop­per cette filière. Maxi­ma­tor pro­pose aujourd’hui une gamme de sur­pres­seurs hydro­gène (DLEs, EHBs, MAX H2 V1 a V2) pou­vant atteindre des débits allant de quelques grammes/minute jusque 90 kg/heure à 1000 bars. Nous pou­vons aujourd’hui répondre aux demandes des EPCistes pour répondre à des pro­jets com­plets. À l’horizon 2023 nos sur­pres­seurs devraient être dis­po­nible sur le mar­ché comme élé­ment seul afin de pou­voir tra­vailler éga­le­ment avec les fabri­cants de sta­tion H2. Notre forte crois­sance actuelle nous a per­mis de recru­ter plus d’une dizaine de per­sonnes au cours des deux der­nières années. 

Au cœur de vos savoir-faire, on retrouve l’hydrogène. Pouvez-vous nous en dire plus ? Que proposez-vous dans ce cadre ? 

L’offre pro­po­sée par Maxi­ma­tor au niveau de l’hydrogène s’articule autour de plu­sieurs parties :

• Le négoce de vannes, de tubes et de rac­cords de 1,4 à 1,5 pouces, avec une pres­sion de 690 à 10000 bars. Une gamme spé­ci­fique à l’hydrogène est pré­vue à la fin d’année 2022 conçue autour d’un axe prin­ci­pal : l’utilisation de maté­riaux répon­dant aux demandes de plus en plus impor­tantes sur la fra­gi­li­sa­tion sous contrainte d’hydrogène ;
• La fabri­ca­tion de moyens d’essais des­ti­nés aux indus­triels et labo­ra­toires de recherche pour des bancs d’éclatement, de cyclage gaz et hydrau­lique, de trac­tion sous H2 gazeux et sous H2 liquide, de per­méa­bi­li­té, d’enceinte de vieillis­se­ment, d’enceinte de corrosion… ;
• Le négoce de sur­pres­seur hydro­gène pour des pres­sions jusqu’à 1 000 bars et des débits jusqu’à 10kg/h. Nous avons pré­vu en 2023 le lan­ce­ment d’une nou­velle gamme de sur­pres­seur qui nous per­met­tra d’atteindre un débit de 90 kg/h à une pres­sion de 900 bars ;
• La réa­li­sa­tion de sta­tions d’hydrogène pour des pres­sions de rem­plis­sage de 350 et de 700 bars. Cette uni­té de com­pres­sion per­met­tra d’atteindre des débits allant jusqu’à 90kg/h et 900 bars. En 2023, nous pré­voyons d’introduire sur le mar­ché une uni­té de com­pres­sion avec un débit supérieur.

“Nos stations d’H2 intègrent pour environ 70 % des produits de notre conception et de notre fabrication, ce qui nous permet d’avoir une maîtrise importante de la partie commerciale et technologique de nos produits.”

En paral­lèle, le groupe Maxi­ma­tor pos­sède en Alle­magne un centre de tests qui per­met à nos clients de tes­ter leurs com­po­sants durant leur phase de déve­lop­pe­ment. Et à cela s’ajoute un centre de recherche et de déve­lop­pe­ment spé­cia­li­sé dans les pro­duits hydro­gène qui nous per­met de répondre aux besoins du mar­ché actuel, mais aus­si d’anticiper et de pré­pa­rer l’avenir avec des pro­duits novateurs. 

Alors que la filière hydrogène se structure en France, en Europe et dans le monde, comment vous positionnez-vous ? 

Maxi­ma­tor France s’est tou­jours posi­tion­né comme un acteur actif de la filière hydro­gène. Nous fai­sons par­tie des pre­miers membres de France Hydro­gène et depuis, nous contri­buons acti­ve­ment à son déve­lop­pe­ment. À l’échelle euro­péenne, nous par­ti­ci­pons régu­liè­re­ment aux salons et congrès rela­tifs à la filière hydro­gène afin de res­ter à l’écoute des besoins et pour ren­for­cer notre posi­tion­ne­ment d’ac­teur à taille humaine capable d’apporter une véri­table valeur ajou­tée dans ses domaines d’expertises. 

Quelles sont vos ambitions sur ce marché ?

Notre ambi­tion est de deve­nir un acteur incon­tour­nable dans ce sec­teur en s’appuyant sur des contrats de par­te­na­riats avec des construc­teurs, des EPCistes, des utilisateurs…

Maxi­ma­tor étant une socié­té de taille humaine, avec près de 1 000 col­la­bo­ra­teurs dans le monde. Il s’agit pour nous de main­te­nir notre avance tech­no­lo­gique au niveau des pro­duits que nous pro­po­sons sur le mar­ché et de nouer des par­te­na­riats à court, moyen et long terme. Aujourd’hui, sur des pro­jets de sta­tions, près de 70 % des pro­duits uti­li­sés sont des pro­duits Maxi­ma­tor, ce qui per­met, in fine, une très bonne maî­trise des coûts. Nous pré­voyons, sur le moyen terme, de mettre en place un ser­vice main­te­nance dans les pays où nos sta­tions vont être ins­tal­lées afin de pou­voir sup­por­ter loca­le­ment nos clients et ain­si leur garan­tir la dis­po­ni­bi­li­té des équi­pe­ments. En termes d’expansion géo­gra­phique, nous étu­dions la pos­si­bi­li­té de créer Maxi­ma­tor Hydro­gène en France afin de pou­voir sou­te­nir loca­le­ment nos clients.

Quels sont vos principaux enjeux et les sujets qui vous mobilisent dans ce cadre ? 

Nos enjeux sont mul­tiples pour atteindre nos objec­tifs et ambi­tions. Nous adap­tons et fai­sons évo­luer notre orga­ni­sa­tion pour pou­voir répondre aux demandes futures aus­si bien en France que dans le monde afin de pro­po­ser des pro­duits et des ser­vices connexes per­for­mants et per­ti­nents. 

---

Articles similaires :

Finance d’entreprise et trans­for­ma­tions stra­té­giques, les besoins clefs du mar­ché du conseil Focus sur les API Management « Les lan­ceurs d’alerte sont une chance pour un chef d’entreprise » Le lea­sing au cœur de l’économie réelle ! Rendre ren­table la conver­sion de la cha­leur en électricité