Mentoring alumni-élèves : c’est parti !
Un franc succès pour le lancement de cette démarche. L’offre et la demande se sont équilibrées à un niveau inespéré lors de la création de cet événement.
Le choix d’un métier est encore loin lorsque l’on entre en 2A. Le temps passé à l’École est une opportunité pour découvrir ses intérêts et ses questionnements sur le monde professionnel.
“ Le mentor peut témoigner de ses propres interrogations quand il était à la place de l’élève ”
Très vite, l’élève doit prendre des décisions qui, sans être irrémédiables, vont néanmoins influer sur son avenir. Il est de son intérêt de réfléchir à une esquisse de projet professionnel, à l’heure de ses premiers choix.
L’organisation de la soirée permettait aux élèves de rencontrer des alumni, successivement dans deux secteurs professionnels : computer et data sciences, énergie et environnement, industries, conseil, finance, biotechs, entrepreneuriat, R & D.
Ceux qui n’arrivaient pas à se déterminer sur l’un de ces thèmes ont pu rencontrer un aîné « multisecteurs », car le mentoring est fait a fortiori pour aider les personnes qui ont des difficultés d’orientation.
PARLER VRAI
Le temps d’une brève soirée, on ne pouvait viser une description complète du potentiel de carrières sur des secteurs aussi vastes.
PROCHAINES ÉTAPES DU PROGRAMME X‑MENTORING
Les élèves intéressés ont eu jusqu’au 15 octobre pour s’inscrire via le service orientation. Les alumni volontaires pour le mentoring contactent Jacques Defaucheux (72) à l’AX. L’appairage sera réalisé au plus tard en novembre.
Chaque élève inscrit recevra l’identité de son mentor et prendra l’initiative pour rencontrer celui-ci en face-à-face (ou, à défaut, à distance). Par la suite, mentor et élève développeront leur relation normalement pendant un an.
Les alumni ont présenté leur vision personnelle du secteur, certes partielle voire partiale, mais en toute franchise : les points qui les ont enthousiasmés, comme ceux qui leur ont posé des problèmes.
Dans certaines petites classes, ainsi celle consacrée au conseil, ils étaient deux, ce qui ne donnait que plus de relief et de crédibilité à leurs interventions.
Les questions des élèves ont fusé, la règle du jeu étant la spontanéité. Elles révélaient souvent la déficience cruelle d’information des étudiants sur le monde professionnel, par exemple sur l’industrie en général.
LA POSTURE DU MENTOR
L’essentiel est dans la réaction des élèves et dans les questions qu’ils posent.
L’alumnus les conduisait à prendre la parole et à préciser leur pensée.
La soirée permettait également d’illustrer la relation qui s’établit rapidement entre l’élève et son mentor. Celui-ci, en l’occurrence le jeune alumnus, racontait son parcours, ce qui est tout bénéfique pour lui-même, en l’amenant à prendre un peu de recul par rapport à son quotidien.
Mais l’essentiel est dans la réaction des élèves et dans les questions qu’ils posent. L’alumnus les conduisait à prendre la parole et à préciser leur pensée.
Sa proximité dans le temps (seulement dix ans d’écart) et la fraîcheur de ses souvenirs font qu’il pouvait témoigner de ses propres interrogations quand il était à la place de l’élève.
Sans doute, et à la lumière de ce qu’il a découvert par la suite, aurait-il apprécié lui-même de dialoguer avec un mentor qui l’aurait aidé à élargir son champ des possibles et à envisager des options out of the box.