Meurtre au Faubourg Raines
Dijon, en plein mois d’août, sous la canicule. Au cours du même week-end, trois agressions et un cadavre.
Les étranges similitudes entre les victimes, les modes opératoires et les circonstances incitent à écarter toute hypothèse de coïncidence.
Quel ennemi commun, quel événement enfoui dans le passé peuvent bien réunir ces trois braves bourgeois sans histoire sur le tableau de chasse du meurtrier ? C’est le défi que relèvent le capitaine Patrick Derval et ses coéquipiers, en parcourant Dijon et la campagne bourguignonne.
Les curieux pourront suivre leurs déplacements sur les cartes proposées sur Internet.
On voit bien transparaître au travers de la « gestion » de l’équipe de policiers le passé industriel de l’auteur. Créer un esprit d’équipe, fixer des objectifs à chacun, informer, motiver, être juste : on retrouve l’aventure de l’entreprise transposée, c’est original, à une enquête policière.
On peut ne pas souscrire au plaidoyer pour la vie de célibataire endurci menant une vie centrée sur le foot sans autre attache que des parents et des copains sportifs.
Pour autant, le suspense, les interrogations ont leur place dans ce roman construit de façon classique, se terminant à la façon d’Agatha Christie par une réunion de principaux acteurs où le coupable sera confondu après examen des diverses pistes.
Une intrigue bien montée et des descriptions précises de la ville natale de l’auteur, Dijon, et ses environs rendent ce livre agréable à lire.