Miebach révolutionne la supply chain avec des solutions d'automatisation, de digitalisation et de développement durable.

Miebach : un accompagnement à la croisée de la stratégie et des opérations

Dossier : Vie des entreprises - Logistique et supply chain, les infrastructures du numériqueMagazine N°800 Décembre 2024
Par Philippe LAVOUE

Alors que les nou­velles tech­no­lo­gies redes­sinent les contours de nom­breux sec­teurs et indus­tries, l’enjeu est de bien cer­ner les besoins et les enjeux réels afin d’avoir une démarche de trans­for­ma­tion créa­trice de valeur. Dans cette conti­nui­té, pour le monde de la Sup­ply Chain et de la logis­tique, le prin­ci­pal défi tourne autour de la digi­ta­li­sa­tion, de l’automatisation et du déve­lop­pe­ment durable. Le point avec Phi­lippe Lavoué, direc­teur asso­cié de Mie­bach, un cabi­net expert et spé­cia­liste de la sup­ply chain.

Quels sont le positionnement et les expertises de votre cabinet de conseil ? 

Créé il y a près de 50 ans, Mie­bach est un cabi­net spé­cia­li­sé dans le domaine de la sup­ply chain et de la logis­tique qui s’appuie sur plus de 500 experts en stra­té­gie, en ingé­nie­rie et dans le numé­rique. Pré­sentes dans 24 pays, nos équipes accom­pagnent nos clients en créant et en met­tant à leur dis­po­si­tion des solu­tions adap­tées à leurs enjeux, leurs contraintes, mais aus­si à la réa­li­té du ter­rain et de leur mar­ché. Mie­bach s’appuie sur des décen­nies de conseil et d’ingénierie pour conce­voir, mettre en œuvre et auto­ma­ti­ser les Sup­ply Chain qui per­mettent à nos clients de se trans­for­mer en lea­der sur leur marché.

“Créé il y a près de 50 ans, Miebach est un cabinet spécialisé dans le domaine de la supply chain et de la logistique qui s’appuie sur plus de 500 experts en stratégie, en ingénierie et dans le numérique.”

Depuis plu­sieurs années, le cabi­net connaît une très forte crois­sance et mise sur la mon­tée en com­pé­tences de l’ensemble de ses col­la­bo­ra­teurs pour accom­pa­gner cette forte dyna­mique créa­trice de valeur. Mie­bach a éga­le­ment la par­ti­cu­la­ri­té de conce­voir et de déve­lop­per de nom­breux outils en propre que le cabi­net met à la dis­po­si­tion de ses consul­tants : outils de chif­frage, de modélisation… 

Autour de quels enjeux et problématiques vous sollicitent vos clients ? Quelles sont les tendances qui se dessinent actuellement ? 

Les prin­ci­pales demandes des entre­prises tournent essen­tiel­le­ment autour de quatre grands axes. Le pre­mier concerne la digi­ta­li­sa­tion, l’IA et les don­nées : aujourd’hui les clients ont besoin de pou­voir s’appuyer sur des don­nées fiables et struc­tu­rées pour se trans­for­mer et auto­ma­ti­ser leur pro­ces­sus. Dans ce pro­ces­sus de digi­ta­li­sa­tion, nous sommes pas­sés d’un focus sur la simu­la­tion à un inté­rêt crois­sant pour l’IA qui ouvre de nou­velles pers­pec­tives en matière de trai­te­ment des don­nées, mais aus­si d’outils et de solu­tions de pilo­tage, de moni­to­ring, ain­si que des tableaux de bord…

Nous sommes aus­si sol­li­ci­tés pour opti­mi­ser le volet ges­tion des risques de la sup­ply chain, ce qui néces­site aus­si de pou­voir s’appuyer sur la don­née pour mieux anti­ci­per et suivre les risques potentiels.

En paral­lèle, alors que les tran­si­tions, notam­ment envi­ron­ne­men­tale et éner­gé­tique, s’accélèrent, il s’agit aus­si de mieux prendre en compte la dimen­sion déve­lop­pe­ment durable. Enfin, une fine prise en compte de l’ensemble de ces dimen­sions doit per­mettre aux entre­prises d’assurer l’efficacité et l’excellence opé­ra­tion­nelle de leur sup­ply chain dans la durée.

Quel regard portez-vous sur l’intérêt croissant pour l’automatisation de la supply chain ?

L’automatisation couvre deux dimen­sions : les pro­ces­sus phy­siques et les pro­ces­sus infor­ma­tiques. Plus par­ti­cu­liè­re­ment, l’automatisation des flux et pro­ces­sus phy­siques a débu­té dans les années 90. Au fil des décen­nies, les tech­no­lo­gies à la dis­po­si­tion des entre­prises pour rele­ver ce défi se sont mul­ti­pliées, offrant de nou­velles pers­pec­tives et répon­dant à tou­jours plus d’enjeux et de besoins. Les convoyeurs à rou­leaux ont ain­si été rem­pla­cés par des navettes de petite taille auto­nomes et dites col­la­bo­ra­tives afin de per­mettre aux opé­ra­teurs d’évoluer en toute sécu­ri­té, des AGV, des flottes de robots en action dans des zones dédiées pour gagner en effi­ca­ci­té et en pro­duc­ti­vi­té en toute sécurité…

En paral­lèle, l’automatisation des pro­ces­sus phy­siques per­met éga­le­ment aux entre­prises d’avoir des gains consé­quents sur le plan opé­ra­tion­nel et de réduire les risques humains. C’est, par ailleurs, une démarche qui per­met aus­si d’optimiser les espaces en déployant des solu­tions de sto­ckage plus adaptées…

Dans un pro­jet d’automatisation, le prin­ci­pal enjeu est d’identifier les besoins et les enjeux et ne pas se concen­trer sur les envies ou les « fan­tasmes » des entre­prises afin de maxi­mi­ser les gains et créer une réelle valeur ajou­tée. Au-delà, cette démarche d’automatisation doit s’accompagner d’une mon­tée en com­pé­tence des opé­ra­tion­nels et du déve­lop­pe­ment de nou­velles compétences.

Pouvez-vous nous partager des cas d’usage concrets ?  

En matière de digi­ta­li­sa­tion, nous avons de nom­breux pro­jets de jumeaux numé­riques qui per­mettent de vali­der un pro­ces­sus com­pli­qué. Le jumeau numé­rique per­met de vir­tua­li­ser les pro­ces­sus ou les maillons de la chaîne de valeur qui doivent être digi­ta­li­sés pour confir­mer la démarche et la péren­ni­ser. Cette démarche per­met aus­si un plus fin pilo­tage et ges­tion des risques. 

Nous accom­pa­gnons aus­si des entre­prises qui sou­haitent dédou­bler leur logis­tique pour assu­rer un plan de conti­nui­té. Dans ce cadre, nous avons notam­ment accom­pa­gné un client dans le déve­lop­pe­ment d’un nou­veau site pour mieux sécu­ri­ser son acti­vi­té, notam­ment en cas d’arrêt de l’activité à cause de mou­ve­ments de grève, par exemple. Cette approche per­met, par ailleurs, de ren­for­cer la rési­lience de la sup­ply chain. Nous sommes aus­si régu­liè­re­ment mis­sion­nés par des entre­prises qui lancent des pro­jets d’automatisation d’entrepôts de dis­tri­bu­tion. En paral­lèle, nous avons aus­si des demandes visant à déployer des solu­tions de picking robo­ti­sé, afin de réduire l’exposition des opé­ra­tion­nels aux pro­blèmes musculosquelettiques.

“Nous réfléchissons avec nos clients et nous les aidons à réaliser et à déployer sur le terrain le fruit de nos réflexions collectives.”

Dans un contexte où les enjeux envi­ron­ne­men­taux sont au cœur des pré­oc­cu­pa­tions, nous avons éga­le­ment de plus en plus de demandes afin d’intégrer le bilan car­bone dans les études de réseau (réduc­tion de la consom­ma­tion éner­gé­tique, opti­mi­sa­tion du trans­port, mini­mi­sa­tion des rejets de GES et de CO2…). 

Sur l’ensemble de ces thématiques, quelles sont les forces et la valeur ajoutée de Miebach ? 

Mie­bach est une socié­té inter­na­tio­nale d’envergure qui a une exper­tise et une spé­cia­li­sa­tion avé­rées et recon­nues dans le domaine de la sup­ply chain. Recen­sé dans Forbes depuis déjà 3 ans, nous avons une acti­vi­té qui est 100 % dédiée à la sup­ply chain, avec un focus sur le volet stra­té­gie et ingé­nie­rie. Concrè­te­ment, nous réflé­chis­sons avec nos clients et nous les aidons à réa­li­ser et à déployer sur le ter­rain le fruit de nos réflexions collectives.

Face aux transitions qui poussent les entreprises et les industriels à repenser leur supply chain, quelles sont les pistes que vous explorez ? 

Aujourd’hui, il ne s’agit plus de « vendre » des ser­vices, mais de pro­po­ser des solu­tions dites « end-to-end ». En paral­lèle, il nous semble impor­tant d’appréhender les pro­jets en matière de Sup­ply Chain avec une vision sys­tème et/ou holis­tique des projets.

En interne, cela nous demande de pro­po­ser un accom­pa­gne­ment et des solu­tions en cohé­rence avec nos valeurs car­di­nales que sont la qua­li­té, l’engagement, la for­ma­tion et l’innovation. Cette approche nous per­met de nous adap­ter à ce contexte par­ti­cu­liè­re­ment mou­vant où le chan­ge­ment. Enfin, cela demande aus­si d’investir dans nos consul­tants, le déve­lop­pe­ment de leurs com­pé­tences, mais aus­si de res­ter en veille active et conti­nue pour inté­grer les der­nières inno­va­tions, notam­ment en termes d’IA et de digi­tal au ser­vice de nos clients, mais éga­le­ment de notre propre croissance. 

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