Mise en place du Conseil de recherche
Le premier Conseil de recherche s’est déroulé le vendredi 12 décembre dernier. En présence de Pierre Faurre, du général Novacq et de Michel Petit, Serge Feneuille, membre du comité exécutif du groupe Lafarge et ancien directeur général du CNRS, a pris possession de ses fonctions de président du Conseil de recherche.
Ce conseil, prévu par le décret concernant l’École polytechnique, est un organe consultatif. Composé de douze personnalités (voir liste des membres ci-contre) les principales missions du Conseil de recherche se définissent ainsi : conseiller le directeur général adjoint pour la recherche (DGAR), Michel Petit, en ce qui concerne l’élaboration de la politique de recherche de l’École, sur les domaines à privilégier et sur les opérations ou partenariats majeurs à mettre en oeuvre.
Le Conseil veille à l’équilibre d’ensemble du programme de recherche entre les sujets induits par la dynamique propre de la recherche fondamentale, et les sujets répondant aux besoins en recherche de base liés à des enjeux nationaux ou industriels.
Cette première réunion, outre son aspect protocolaire, était une réunion de présentation.
Ainsi, le président du Conseil d’administration, Pierre Faurre, a rappelé les missions du Conseil de recherche et sa nécessaire corrélation avec le groupe de travail présidé par Gilles Khan sur l’enseignement de l’informatique à l’X, en liaison avec la recherche.
Le général Novacq, après une présentation de l’École aux membres du Conseil, a rappelé la grande diversification de l’enseignement proposé aux élèves polytechniciens.
Michel Petit a enfin pris la parole pour présenter le centre de recherche et ses 24 laboratoires, à travers un document présentant d’une part la place de la recherche à l’École, d’autre part les grands thèmes de recherche des laboratoires, les disciplines de base et leur évolution.
Le DGAR a ensuite abordé l’avenir du thème : “ utilisation des lasers intenses ” qui pose un problème pressant, la construction du bâtiment nécessaire pour abriter le laser en cours de développement. Il est donc envisagé de déménager des laboratoires existants pour libérer des locaux au voisinage de l’implantation actuelle du laboratoire LULI et permettre ainsi son extension sur place.
Cette opération touche les laboratoires d’optique quantique (OPTQ) et de physique des milieux ionisés (PMI).
La question se pose naturellement d’étudier l’opportunité de jumeler ce déménagement avec une évolution des activités de ces laboratoires qui sont l’un et l’autre des unités anciennes.
Leur avenir pourrait être examiné dans le cadre d’une réflexion d’ensemble sur l’avenir de l’optique à l’École, en prenant également en compte les activités du laboratoire d’optique appliquée (LOA).
En conclusion, le président du Conseil de recherche, Serge Feneuille, a proposé l’ordre du jour de la prochaine réunion qui a été adopté
- un sujet transversal : relations avec l’entreprise ;
- un sujet scientifique : la place des sciences de l’information à l’X ;
- enfin un thème spécifique : l’avenir de l’optique et ses relations avec le pôle laser.