Mon utopie
« J’atteins l’âge où poser une utopie est un devoir ; l’âge où les époques à venir semblent toutes également éloignées : qu’elles appartiennent à des siècles lointains ou à de prochaines décennies, elles sont toutes tapies dans un domaine temporel que je ne parcourrai pas. »
Dans ce livre-manifeste, Albert Jacquard, en même temps qu’il raconte pour la première fois son enfance et sa jeunesse, livre ses convictions et expose son utopie.
Convaincu que nous allons vers un monde d’où le travail- aliénation peut disparaître, il développe l’idée d’une « Cité où tout serait école », où l’accumulation des richesses céderait le pas à l’organisation des rencontres, où la technique cesserait d’asservir, etc.
Utopie ? Bien sûr, mais raisonnable. Car qu’y a‑t-il de plus raisonnable que de constater que, de toute façon, nous sommes condamnés à inventer de nouvelles voies, faute de quoi le pire est certain ?
Sans souci du politiquement correct, il montre à quel point nous sommes prisonniers de nos habitudes de pensée et propose un changement radical de toutes nos perspectives.