Montagnes Pyrénées… é… es
Je suis fidèle au GPX presque depuis ma sortie de l’École, disons 1966. Le GPX de 2011 n’est bien sûr plus le même car il a su évoluer pour toujours rester en symbiose avec les attentes du moment des polytechniciens de l’Île-de- France. Les bals mensuels ont disparu, les dîners académiques aussi, au profit de nouveaux produits phare : des conférences sur les sujets les plus variés, suivis facultativement d’un dîner, des visites techniques de la journée ou de la demi-journée en région parisienne, des grands voyages culturels en Europe ou même extra-européens, de courts voyages en France alliant des visites techniques et des excursions culturelles, des séances de bridge, des sorties au théâtre, etc.
Un condensé d’astronomie
Le pic du Midi, septembre 2011. |
Salle des machines de la centrale de Pragnères, lors de l’escapade vers le pic du Midi en septembre 2011. |
C’est ainsi que, du 12 au 14 septembre dernier, une vingtaine de camarades accompagnés d’épouses ont pris d’assaut (avec la complicité d’un téléphérique) le pic du Midi, à près de 2 800 m d’altitude, qui est à lui seul un condensé de l’histoire de l’observation astronomique depuis un siècle : site merveilleux avec des à‑pics vertigineux, musée de l’astronomie et de son histoire, visite des coupoles avec les instruments les plus perfectionnés comme le télescope de 203 cm de diamètre et le coronographe, etc. Passer la nuit au Pic équipé de chambres spartiates a permis de faire des observations de nuit au télescope de grossissement 100 : la Lune et ses splendides cratères, Neptune, Jupiter et ses satellites, etc.
Du Cirque au Capitole
À peine redescendu, le groupe enchaînait avec le cirque de Gavarnie, la centrale hydroélectrique de Pragnères (185 MW, 1 250 m de chute), Toulouse et ses merveilles (le Capitole, la basilique Saint-Sernin, l’église des Jacobins et son fameux pilier) et enfin, à Blagnac, la visite à pied d’oeuvre de la chaîne d’assemblage des fameux et gigantesques Airbus A‑380 au terme de trois journées bien remplies de science, de technique et de culture. Oui, vraiment si le GPX n’existait pas, il faudrait l’inventer, riche de l’apport de chacun en fonction de ses activités professionnelles ou de ses centres d’intérêt personnels pour proposer une panoplie régulièrement renouvelée d’activités variées et attractives.