Mort sur la Lune
À la fois roman d’aventures et d’anticipation, Mort sur la Lune se lit d’une traite. L’auteur y a mis tant son côté farceur que sa culture de musique classique et de participant enthousiaste à des jam sessions. On y trouvera plusieurs autoportraits au chapitre VII en particulier. L’écriture en est preste et habile. Elle rappelle Boris Vian ; c’est dire l’excellence du propos et sa badinerie.
C’est le récit d’une expédition sur la Lune. Elle est organisée par la NASA, au départ de Cape Canaveral. Ses buts sont scientifiques, une découverte majeure s’y accomplit. Les astronautes sont accompagnés par un grand reporter, franco-américain, qui anime des émissions à l’intention de la planète tout entière, et à des fins lucratives pour leurs sponsors (à l’instar de l’auteur, j’use un peu du franglais). Les deux registres, la recherche scientifique et la communication grand public, se rejoignent, d’où les péripéties finales.
Je n’en dis pas davantage, Mort sur la Lune est réjouissant.