Livre : Négos de François MAYER (45)

Négos

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°724 Avril 2017Par : François MAYER (45)Rédacteur : Jean SALMONA (56)Editeur : Lemieux éditeur, septembre 2016 - 11, rue Saint-Joseph, 75002 Paris. Tél : 01 40 26 88 06.

Écrire un roman sur les négo­cia­tions inter­na­tio­nales dans l’entreprise, il fal­lait le faire, comme on dit. Fran­çois Mayer l’a fait, et avec quel talent ! Négos, car tel est le titre, se lit comme un roman policier. 

Le roman se déroule à la fin des années 1970, sous Gis­card d’Estaing, That­cher, Deng Hsiao Ping, Car­ter. Il a pour cadre une entre­prise d’ingénierie, active notam­ment au Moyen-Orient et en Rus­sie, dont le direc­teur géné­ral, Éric Che­vrier, est le per­son­nage cen­tral du roman. 

Aidé des conseils de son pré­sident-men­tor, confron­té à l’attitude caus­tique et dubi­ta­tive de son épouse, une intel­lec­tuelle tiers-mon­diste, Che­vrier doit négo­cier de gros contrats dans un grand pays arabe face à des offi­ciels gou­ver­ne­men­taux au siège éjec­table, avec des inter­mé­diaires plus ou moins fiables, hommes de l’ombre.

Navi­guant au plus près entre les écueils de la cor­rup­tion et du réa­lisme mana­gé­rial, contraint de s’adapter sans cesse par des évé­ne­ments qu’il ne maî­trise pas tous et dont il doit déco­der les arcanes, Che­vrier lutte contre vents et marées au péril de sa liber­té, sinon de sa vie. 

Per­son­nages com­plexes, retour­ne­ments de situa­tion, le lec­teur est tenu en haleine du début à la fin de ce roman où l’auteur nous implique avec un sens aigu du suspense. 

Fran­çois Mayer nous avait déjà séduits par son style élé­gant et fluide et par son sens de l’intrigue dans ses romans pré­cé­dents : La Digue de sable, Blues en si bémol, Un por­trait peut en cacher un autre. Avec Négos, il réus­sit la gageure de nous pas­sion­ner avec un récit où l’intérêt ne fai­blit pas une minute et de nous ini­tier en même temps à la négo­cia­tion inter­na­tio­nale « en milieu dif­fi­cile » mieux que ne le ferait un traité. 

C’est de toute évi­dence le fruit de son expé­rience d’industriel qui nous est don­né à cro­quer. Et si Che­vrier ou peut-être son pré­sident-men­tor, c’était Fran­çois Mayer lui-même ?

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Tillyrépondre
3 mars 2019 à 5 h 36 min

First of all I would like to say great blog ! I had a quick ques­tion wwhich I’d like to ask if you do not mind.
I was inter­es­ted to find out how you cen­ter your­self and clear your head before writing.
I’ve had a tough time clea­ring my mind in get­ting my thoughts out.
I do take plea­sure in wri­ting howe­ver it just seemss
like thhe first 10 to 15 minutes are lost sim­ply just trying to figure out how to begin. Any sug­ges­tions or hints ?

Kudos !

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