Nous sommes déterminés à innover et à accélérer !
Quelles ont été les principales réalisations d’Arianespace au cours des 16 derniers mois ?
Avec 11 lancements réussis en 2017, Arianespace a tenu ses engagements de fiabilité, de performance et de disponibilité exceptionnelle de sa gamme de lanceurs : Ariane 5, Soyuz et Vega.
2018 s’annonce tout aussi intense. Après 3 lancements réalisés au cours des 3 premiers mois, nos équipes enchaîneront les campagnes en Guyane à partir de l’été au service notamment de grandes missions européennes telles que la constellation de satellites de navigation Galileo, la sonde d’exploration de la planète Mercure BepiColombo, ou encore le satellite d’observation de notre atmosphère ADM-Aeolus.
Arianespace a aussi signé 19 nouveaux contrats de lancement en 2017, soit plus de 1,1 milliard d’euros de commandes nouvelles. Dans un contexte concurrentiel inédit, nous avons conservé 50 % du marché géostationnaire ouvert et signé les premiers contrats avec nos futurs lanceurs : Ariane 6 pour l’ESA et la Commission Européenne pour Galileo et Vega C pour l’Agence Spatiale Italienne et Airbus.
Avec de nouveaux contrats signés en 2018 pour les lancements d’un satellite japonais avec Ariane 5 et de plusieurs petits satellites utilisant le tout nouveau système de lancement multiple sur Vega, notre carnet de commandes d’élève à 4,7 milliards d’euros pour 56 lancements.
Quelle est votre stratégie pour répondre à ces évolutions ?
Le marché spatial connaît de profondes évolutions, marquées par de nouveaux acteurs, des innovations technologiques de satellites et de nouvelles applications entraînant une diversification des profils de missions.
Aux opportunités commerciales que représentent les nombreux projets de constellations de satellites dédiés à la connectivité globale ou à l’observation de la Terre, s’ajoutent une forte demande institutionnelle européenne (9 contrats sur les 19 contrats signés en 2017).
Avec une version lourde permettant de lancer jusqu’à 10,5 tonnes vers l’orbite géostationnaire et une version moyenne adaptée aux satellites institutionnels, Ariane 6 pourra prendre en charge des profils de missions toujours plus diversifiés.
Grâce à son moteur ré-allumable Vinci, elle pourra répondre au marché prometteur des méga-constellations. Vega C, plus performante que Vega et dotée de solutions d’emports multiples innovantes, répondra au marché des petits satellites.
Qu’en est-il de vos objectifs et perspectives ?
EN BREF
Filiale d’ArianeGroup, Arianespace garantit l’accès à des services et solutions de transport spatial pour tout type de satellites, institutionnels et commerciaux, vers toutes les orbites.
Depuis 1980, Arianespace a mis en orbite plus de 570 satellites grâce à ses 3 lanceurs Ariane, Soyuz et Vega. Arianespace, dont le siège social se situe à Évry, est également implantée à Kourou (avec l’établissement de Guyane au Centre Spatial Guyanais, Port spatial de l’Europe), à Washington D.C., à Tokyo et à Singapour.
Nous préparons l’arrivée d’Ariane 6 et de Vega C au Centre Spatial Guyanais. Un premier lancement est planifié dès 2019 pour Vega C et dès 2020 pour Ariane 6. Pour réussir et faire face à nos concurrents, Ariane 6 et Vega C auront besoin d’un engagement sans faille de la part des institutions européennes.
Au-delà, les Européens continuent d’innover avec Prometheus, un moteur à bas coût et potentiellement réutilisable, qui fera l’objet d’une démonstration au banc en 2020 et pourrait être opérationnel dès 2025.
Nous sommes déterminés à innover et à accélérer !