Nouvelles méthodes probabilistes pour l’évaluation des risques

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°664 Avril 2011Par : Bernard Beauzamy (68)Rédacteur : Sophie Haberbüsch, docteur en anthropologie

D’aussi loin que l’homme s’est défi­ni, il a mar­qué une volon­té ferme à com­prendre pour apprendre à se pré­ser­ver et assu­rer sa péren­ni­té. C’est dans l’expérience qu’il s’est construit et qu’il a posé les pre­mières fon­da­tions de la connais­sance et de la science.

Couverture du livre : Nouvelles méthides probabilistes pour l'évaluation des risquesL’être humain se carac­té­rise par la tech­nique et la capa­ci­té d’estimation de ses réflexions pour pro­duire. L’ouvrage de Ber­nard Beau­za­my pré­sente les conclu­sions d’un tra­vail consé­quent mené sur un nou­veau modèle d’évaluation des risques. Après avoir fait un état de l’art, l’auteur pré­sente un modèle mathé­ma­tique ori­gi­nal qui a fait ses preuves. La diver­si­té des mathé­ma­tiques et leurs pos­si­bi­li­tés per­mettent d’oeuvrer tant en sis­mo­lo­gie qu’en épidémiologie.

Si la lec­ture mérite le plus sou­vent une ini­tia­tion préa­lable aux méthodes pro­ba­bi­listes, l’anthropologue que je suis a été très curieuse de cet ouvrage. Il y a un écho cer­tain et per­ti­nent dans les sciences humaines et plus pré­ci­sé­ment en géo­gra­phie, en archéo­lo­gie et en anthro­po­lo­gie. Les sujets trai­tés concernent les études sur les dépla­ce­ments de popu­la­tions, sur la com­pré­hen­sion d’une implan­ta­tion tem­po­relle par­ti­cu­lière, sur la recherche de ce que nous avons vécu pour avoir l’infime pos­si­bi­li­té d’envisager ce que nous sommes et ce que nous serons, la réa­li­sa­tion d’une éco­no­mie durable dans le res­pect des res­sources qui nous sont offertes aujourd’hui pour les pré­ser­ver demain.

À cet endroit par­ti­cu­lier, ce nou­veau dia­logue ouvert avec les mathé­ma­tiques est très fécond. Cette ren­contre est asso­ciée à la per­son­na­li­té par­ti­cu­lière de l’auteur et de ses réa­li­sa­tions. Cet ouvrage nous offre de nou­velles pers­pec­tives intel­lec­tuelles et scien­ti­fiques. La brillance du cher­cheur et le regard cri­tique d’une recherche appli­quée sont ins­truc­tifs et nécessaires.

Cf. Le Por­tail des sciences humaines, www.anthropoweb.com
 

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