Nouvelles méthodes probabilistes pour l’évaluation des risques
D’aussi loin que l’homme s’est défini, il a marqué une volonté ferme à comprendre pour apprendre à se préserver et assurer sa pérennité. C’est dans l’expérience qu’il s’est construit et qu’il a posé les premières fondations de la connaissance et de la science.
L’être humain se caractérise par la technique et la capacité d’estimation de ses réflexions pour produire. L’ouvrage de Bernard Beauzamy présente les conclusions d’un travail conséquent mené sur un nouveau modèle d’évaluation des risques. Après avoir fait un état de l’art, l’auteur présente un modèle mathématique original qui a fait ses preuves. La diversité des mathématiques et leurs possibilités permettent d’oeuvrer tant en sismologie qu’en épidémiologie.
Si la lecture mérite le plus souvent une initiation préalable aux méthodes probabilistes, l’anthropologue que je suis a été très curieuse de cet ouvrage. Il y a un écho certain et pertinent dans les sciences humaines et plus précisément en géographie, en archéologie et en anthropologie. Les sujets traités concernent les études sur les déplacements de populations, sur la compréhension d’une implantation temporelle particulière, sur la recherche de ce que nous avons vécu pour avoir l’infime possibilité d’envisager ce que nous sommes et ce que nous serons, la réalisation d’une économie durable dans le respect des ressources qui nous sont offertes aujourd’hui pour les préserver demain.
À cet endroit particulier, ce nouveau dialogue ouvert avec les mathématiques est très fécond. Cette rencontre est associée à la personnalité particulière de l’auteur et de ses réalisations. Cet ouvrage nous offre de nouvelles perspectives intellectuelles et scientifiques. La brillance du chercheur et le regard critique d’une recherche appliquée sont instructifs et nécessaires.
Cf. Le Portail des sciences humaines, www.anthropoweb.com