Robot Diya One, le robot bien-être de Partnering Robotics

Partening Robotics : Quand la robotique devient réalité

Dossier : Dossier FFEMagazine N°727 Septembre 2017
Par Ramesh CAUSSY (D2009)

Après Diya One, le premier robot qui purifie l’air ambiant, vous avez lancé Diya One X le premier robot bien-être.
Pouvez-vous nous en dire plus ?

Diya One a d’abord été cen­tré sur la qua­li­té de l’air grâce à sa capa­ci­té à mesu­rer et répa­rer l’air en l’épurant de 99,95 % des pol­luants, des nano aux grosses par­ti­cules en pas­sant par les bac­té­ries, les virus. À cela, nous avons ajou­té la capa­ci­té à mesu­rer l’ambiance sonore et lumineuse. 

Nous avons nom­mé notre nou­veau robot, Diya One X. Le X fait réfé­rence à la ver­sion « exten­ded » et est éga­le­ment un clin d’œil à l’École poly­tech­nique dont je suis « docteur ». 

Pourquoi avoir choisi de vous positionner sur le bien-être ? Qu’est-ce que cela implique ?

Aujourd’hui, par­mi les fac­teurs qui per­mettent d’évaluer le bien-être des tra­vailleurs sur le lieu de tra­vail tel que décrit par l’Observatoire de la Qua­li­té de Vie au Bureau, on retrouve la tem­pé­ra­ture, l’environnement sonore, la lumi­no­si­té, l’humidité et la qua­li­té de l’air.

L’ensemble de ces cri­tères phy­siques est pris en charge par Diya One X, c’est pour­quoi nous le défi­nis­sions comme le robot bien-être. 

Il intègre non seule­ment plus de fonc­tion­na­li­tés, mais il est aus­si cer­ti­fié CE, Confor­mi­té Euro­péenne. Il s’agit d’un des très rares robots à avoir réus­si à pas­ser ce cap en termes de certification. 

Diya One X a ain­si pas­sé les normes au niveau sécu­ri­té élec­tro­ma­gné­tique, phy­sique, élec­trique, logi­cielle et des données. 

Sur le plan tech­nique, alors que beau­coup d’acteurs sur ce mar­ché optent pour un lan­gage natu­rel, nous avons fait le choix de doter Diya One X d’un nou­veau lan­gage droïde, comme R2-D2. 

Nous pen­sons qu’un robot doit res­ter un objet et que l’humain doit être au centre de la vie éco­no­mique, digi­tale et réelle. Diya One X est donc capable de faire des petits sons ami­caux répon­dant à une codi­fi­ca­tion par­ti­cu­lière très faci­le­ment iden­ti­fiable. C’est une véri­table évo­lu­tion en termes de capa­ci­tés inter­ac­tion­nelles des robots. 

Vous venez de participer à VIVATECH 2017. Qu’en retenez-vous ?

Nous sommes très heu­reux d’avoir par­ti­ci­pé à VIVATECH où nous avons eu la chance d’avoir un beau stand aux côtés de grandes entre­prises comme La Poste, Erics­son, Peu­geot, Google… 

Nous remer­cions d’ailleurs les orga­ni­sa­teurs qui nous ont per­mis de mettre en avant le seul robot fran­çais. Ils ont eu conscience de cette pre­mière mon­diale et fran­çaise : un pro­duit, un robot cer­ti­fié CE ! 

À notre stand, nous avons reçu la visite de nom­breux grands comptes et avons récep­tion­né des demandes de par­te­na­riats : Ali Baba, Sony, Soft­bank, Cisco… 

Enfin, nous avons aus­si béné­fi­cié de la cou­ver­ture média­tique excep­tion­nelle avec plu­sieurs mil­lions de vues sur les réseaux sociaux, des retom­bées médias impor­tantes avec plus de 45 articles parus de presse dans des grands jour­naux comme les Échos, le Figaro… 

VIVATECH a don­né à Diya One X et Part­ne­ring Robo­tics une très belle visibilité. 

Diya One est 100 % Made In France et French Lab.
Pouvez-vous nous en dire plus sur cet aspect ?

Nous avons reçu de la part de Yves Jégo, le père fon­da­teur du Made In France et du label Ori­gine France Garan­tie ce même label. À ce jour, Diya One X est le seul robot fran­çais à l’avoir obtenu. 

Le label cer­ti­fie que notre robot et tout le tra­vail essen­tiel autour de lui ont été réa­li­sés en France. Nous sommes extrê­me­ment fiers d’avoir été cer­ti­fiés d’autant plus qu’il s’agit d’un véri­table pro­duit qui est com­mer­cia­li­sé et non pas d’un pro­to­type contrai­re­ment à 99,99 % des robots. 

En paral­lèle, Part­ne­ring Robo­tics, qui fait par­tie de la French Tech, est clas­sé Bpi­france Excel­lence et par­mi les entre­prises de crois­sance, est éga­le­ment recon­nue comme French Fab, car nous créons des emplois indus­triels en pro­dui­sant nos pro­duits en France. 

Qu’en est-il de la commercialisation ?

Elle a débu­té en avril 2016 avec la com­mer­cia­li­sa­tion de Diya One. Aujourd’hui, nous enta­mons une phase d’accélération. Nos car­nets de com­mandes sont déjà bien rem­plis et nous conti­nuons à rece­voir des demandes de partenariats. 

D’ailleurs, nous venons d’annoncer notre col­la­bo­ra­tion avec la région Ile-de-France pour accen­tuer nos opé­ra­tions auprès des grands comptes et sen­si­bi­li­ser les dif­fé­rentes par­ties pre­nantes aux enjeux du bien-être et de la qua­li­té au travail. 

En parallèle, vous continuez à innover et à proposer de nouveaux services. Quels sont-ils ?

Lors de VIVATECH, nous avons pré­sen­té sur notre stand de nou­veaux ser­vices autour de la don­née mobile notam­ment des cartes de la météo inté­rieure dyna­miques ali­men­tées par la capa­ci­té excep­tion­nelle de navi­ga­tion de nos robots qui peuvent se dépla­cer par­tout, col­lec­ter des don­nées via un réseau de cap­teurs pré­cis et les res­ti­tuer en temps réel ce qui per­met de suivre l’évolution des para­mètres du bien-être. 

EN BREF

Fondée en 2007 par Ramesh Caussy, Partnering Robotics est une entreprise innovante qui imagine et réalise des solutions (plateformes hardware, logicielles, services) et des services numériques en direction de marchés émergents (Robotique et Gestion d’énergie).
Ces solutions sont couplées à des réservoirs de données de masses mobiles créant ainsi des possibilités inédites de services et de cartographies dynamiques.
Ramesh Caussy a inventé DIYA ONE, le premier robot neuro-inspiré interactif qui prend soin des environnements intérieurs et du bien-être des occupants. Plus qu’un robot, DIYA ONE est une plateforme ouverte qui positionne Partnering Robotics sur le marché des services en entreprise.

Nous avons éga­le­ment mon­tré que Diya One X est une solu­tion IoT mobile unique au monde de par cette capa­ci­té à se dépla­cer et à col­lec­ter dif­fé­rents types de don­nées et à se posi­tion­ner en « gate­way data » (ex. sécu­ri­té des don­nées, reca­li­bra­tion des cap­teurs, etc.) : live data, big data, data maps… 

Quelles perspectives vous offrent-ils en termes de collaboration avec votre écosystème technologique ?

Nous venons d’ouvrir notre second tour de table, « round B » afin de recher­cher des capi­taux pour l’accélération de notre déve­lop­pe­ment en France, en Europe et dans le monde entier. Les groupes fran­çais sont bienvenus ! 

Nous pou­vons aus­si comp­ter sur notre éco­sys­tème inter­na­tio­nal qui réagit très favo­ra­ble­ment avec des grands groupes qui se rap­prochent de nous. En outre, notre pla­te­forme ouverte per­met à notre éco­sys­tème de déve­lop­per des solu­tions et de faire évo­luer Diya One X. 

En paral­lèle, ces groupes ont com­pris l’importance d’avoir accès à des com­pé­tences en robo­tique, en intel­li­gence arti­fi­cielle, en data mobile et d’avoir par la même occa­sion une équipe prête à conqué­rir le monde.

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