Pasteur, l’homme et le savant
Après six ouvrages consacrés à Louis Pasteur, Annick Perrot et Maxime Schwartz nous proposent ce livre, Pasteur, l’homme et le savant, d’une facture bien différente : 56 courts chapitres, abondamment et pertinemment illustrés.
Sans trop forcer le trait, on peut dire qu’il s’agit d’une sorte de Dictionnaire « amoureux ». On y trouve, dans une rédaction concise et claire sans technicité, les réponses aux questions que l’on se pose, ou que l’on ne se posait pas, sur le savant, sa vie, ses découvertes, ses querelles, ses entreprises, ses collaborateurs. Un jeune pastelliste plein de talent ; Mariage d’amour ou mariage de raison ; La bière de la revanche nationale ; Examen critique d’un écrit posthume de Claude Bernard : voilà quelques titres de chapitre de la première partie du livre.
Dans la deuxième partie de Pasteur, l’homme et le savant, sans céder à l’hagiographie, les auteurs apportent les éléments qui permettent au lecteur de placer l’homme et son œuvre dans notre contemporanéité. On y trouve notamment évoquées les controverses scientifiques acerbes et aussi la chance qui a favorisé, à maintes reprises, le savant.
Enfin, on découvre avec bonheur deux chapitres consacrés aux relations entre la science et la religion, qui nous offrent une vision moins connue de la pensée de Pasteur.
Pour terminer, j’avouerai le plaisir d’enfant que m’a procuré la riche iconographie de ce Pasteur, l’homme et le savant. Les enfants, c’est d’ailleurs un public auquel cet ouvrage pourra s’adresser sans difficulté en cette année du bicentenaire de la naissance de Louis Pasteur.