Penser une société ouverte et vive
Olivier Frérot propose de se tourner « vers des philosophies pour lesquelles la raison devient seconde par rapport à la vie […] là où le discours scientifique cède la place […] à l’art et à la poésie ».
Il s’agit d’aller d’un monde ancien en crise existentielle vers une nouvelle société, fondée sur une anthropologie ancrée sur l’altérité, sur l’appropriation du réel : un monde nouveau ouvert à la coexistence fructueuse du logique et du sensible.
Le métissage des pensées et des sociétés favorise, participe à cette construction d’une société ouverte et vive.
Pour dérouler sa vision, l’auteur n’hésite pas à convoquer plus de deux cent cinquante philosophes, poètes, sociologues, penseurs, avec un nombre de citations considérable : on comprendra que la lecture de ce livre n’est pas toujours un chemin paisible pour un lecteur peu averti.
Pour le lecteur pressé, l’auteur résume régulièrement en quelques phrases les paragraphes et les chapitres. C’est un plus appréciable.