Plus loin que l’Horizon
L’X mène à tout. De la Kès à l’entreprise, en passant par Harvard, elle a mené Bruno de Vulpian vers la poésie. Et c’est bien ainsi.
On regorge d’ingénieurs en tous genres, d’économistes de tout poil, de chercheurs en toutes directions et de financiers de tout acabit, mais on manque de poètes. Pas de ceux qui troussent des vers ennuyeux, encore moins de ceux qui croient pouvoir cacher sous des langages abscons l’indigence d’une inspiration torturée, non, de vrais poètes, de ceux qui savent d’emblée parler à notre cœur.
La poésie de Bruno de Vulpian est à la fois fluide et construite. Rigueur et fantaisie s’y côtoient, avec cette pointe d’humour qui, telles épices en cuisine, force à une dégustation plus attentive.
Ce recueil d’une centaine de poèmes, préfacé par son ami et cocaissier Claude Bébéar (55), est l’aboutissement d’une lente maturation. Cela fait longtemps que Bruno écrit des poésies mais aussi des contes charmants. Chaque fois, il sait nous entraîner dans un monde où l’on s’échappe du présent pour l’accompagner tantôt dans le rêve, tantôt dans la quête d’un futur mystérieux, tantôt dans l’évocation douce-amère d’un passé chargé de tendresse.
Ce livret, à savourer à raison d’un poème chaque soir, vous aidera à rêver un peu avant de trouver un sommeil serein. Ne manquez pas cette potion magique !