L'équipe des dirigeants du fonds d’investissement Polytechnique Ventures

Polytechnique Ventures lance la levée de son deuxième fonds

Dossier : ExpressionsMagazine N°796 Juin 2024
Par Cécile THARAUD (X84)
Par Gaspard DEVISSAGUET
Par Maxime CARDINAL (X10)
Par Denis LUCQUIN (X77)

Poly­tech­nique Ven­tures, le fonds d’investissement créé en 2020 à l’initiative de nos anciens pour finan­cer et accom­pa­gner les start-up issues de l’écosystème de l’École, aura consti­tué son por­te­feuille de start-up à l’été 2024. En même temps qu’elle fina­lise ses der­niers inves­tis­se­ments, l’équipe entre­prend donc dès ce prin­temps la levée d’un deuxième fonds, sur le modèle du pre­mier. 

Rappe­lez-vous : voi­là trois ans, nous décri­vions dans ces mêmes colonnes la nais­sance de Poly­tech­nique Ven­tures. Ce nou­veau fonds profes­sionnel de capi­tal inves­tis­se­ment, exclu­si­ve­ment sous­crit par les anciens, inves­tis­sant aux stades pré­coces du déve­lop­pe­ment de start-up deep tech, s’est don­né pour mis­sion de com­plé­ter l’écosystème de l’École en matière d’innovation et d’entrepreneuriat. Trois ans plus tard, où en est Poly­tech­nique Ven­tures et quelles sont ses perspectives ?

Un premier fonds fidèle à sa programmation

Pour la pre­mière édi­tion de Poly­tech­nique Ven­tures, 160 alum­ni, avec la Fon­da­tion de l’École, ont per­mis de ras­sem­bler 36 M€. Les mon­tants inves­tis par cha­cun s’élèvent de 100 k€ à 3 M€ et sont appe­lés progres­sivement, sur 5 à 7 ans, au fur et à mesure des besoins du fonds. La plu­part des sous­crip­teurs sont des anciens élèves ingé­nieurs ; quelques Exe­cu­tive Mas­ters et thé­sards de l’École se sont joints à l’aventure. Les pro­mos repré­sen­tées : entre 1960 à 2014… seules 11 promo­tions manquent encore à l’appel !

Grâce à ces 36 M€, Poly­technique Ven­tures finance et accom­pagne d’ores et déjà 17 start-up deep tech, dans des domaines aus­si variés que le per­met la cou­ver­ture scien­ti­fique et tech­no­lo­gique ensei­gnée à l’École. Ain­si, pour ce pre­mier fonds, nos domaines d’activité prin­ci­paux sont les tech­no­lo­gies pour la san­té, les éner­gies décar­bo­nées, la décar­bo­na­tion de divers sec­teurs indus­triels grâce à la science des don­nées et l’intelligence arti­fi­cielle, les fin­tech, et l’industrie 4.0. Nous avons exa­mi­né plus d’une cen­taine de start-up annuel­le­ment, pour inves­tir dans 5 à 6 par an. La répar­ti­tion de ce deal flow selon les sec­teurs indus­triels concer­nés est repré­sen­tée ci-dessous.

Deal flow du fonds d’investissement Polytechnique Ventures

Les modalités d’intervention

Les cri­tères selon les­quels nous choi­sis­sons nos inves­tis­se­ments sont les sui­vants. Un lien avec l’écosystème poly­tech­ni­cien, par­mi ceux-ci : un ou plu­sieurs fon­da­teurs diplô­més de l’École (diplôme d’ingénieur, Mas­ter, PhD, Bache­lor) ; une incu­ba­tion au Drahi‑X Nova­tion Cen­ter ; une tech­no­lo­gie issue des labo­ra­toires de l’École ou déve­lop­pée par un ensei­gnant cher­cheur de l’École. Une équipe de fon­da­teurs de grande qua­li­té. Une tech­no­lo­gie très inno­vante. L’ambition de « dis­rup­ter » un sec­teur indus­triel. La pro­messe d’un apport socié­tal important.

Nous inter­ve­nons aux stades très pré­coces du développe­ment des start-up, inves­tis­sant des tickets de 250 k€ à 1 M€ en pré­amor­çage ou amor­çage. Puis nous réinvestis­sons en série A, pour un ticket moyen final par entre­prise d’environ 2 M€. Notre inter­ven­tion pré­coce s’accompagne d’un accent par­ti­cu­lier sur l’accompagne­ment que nous pro­po­sons aux fondateurs.

Cet accompagne­ment prend la forme, le plus sou­vent : de dis­cus­sions et conseils concer­nant la bonne gou­ver­nance, le recru­te­ment et la ges­tion des équipes ; de prises de recul concer­nant la vision, la mis­sion et le plan stra­té­gique de l’entreprise ; de conseils concer­nant l’equi­ty sto­ry et la stra­té­gie finan­cière de l’entreprise ; de mises en contact avec des poten­tielles recrues, des sous-trai­tants, des clients ou des co-inves­tis­seurs poten­tiels ; d’un sou­tien rap­pro­ché en période difficile.

Que font nos start-up ?

Des solutions à la transition énergétique

Andreï Klo­ch­ko (X07, D14), cofon­da­teur d’Airthium : « La cha­leur néces­saire aux pro­cess indus­triels est aujourd’hui fon­dée sur les éner­gies fos­siles. Sa décar­bo­na­tion concerne 10 % des émis­sions de gaz à effet de serre. Nous levons les ver­rous tech­no­lo­giques empê­chant jusqu’ici les pompes à cha­leur de géné­rer des tem­pé­ra­tures supé­rieures à 150 °C. Si notre tech­no­lo­gie tient ses pro­messes, nous pro­dui­rons des cha­leurs pou­vant aller jusqu’à 500 °C. »

Antoine Guyot (X13), cofon­da­teur de Jim­my Ener­gy : « L’électricité fran­çaise est lar­ge­ment décar­bo­née, reste à décar­bo­ner la cha­leur indus­trielle. Nos micro­réac­teurs nucléaires s’appuient sur une tech­no­lo­gie de fis­sion éprou­vée et très sécu­ri­sée pour rele­ver ce défi au plus vite. Notre pre­mier client opère dans le champ de l’agroalimentaire. »

Des solutions à la transition climatique

Nico­las Cruaud (X16), cofon­da­teur de Néo­lithe : « Nous fos­si­li­sons les déchets, en pre­mier lieu ceux des entre­prises du BTP, en gra­nu­lats de béton éco­lo­gique. Notre objec­tif ? Contri­buer à réduire les émis­sions de gaz à effet de serre issues de l’incinération des déchets soit 6 % du total ; et pro­té­ger les sols d’une pol­lu­tion durable en évi­tant le recours à l’enfouissement des déchets. »

Jean Cris­to­fa­ri (X01), cofon­da­teur de Spi­ner­gie : « Nous pro­cu­rons à l’ensemble des acteurs du sec­teur mari­time des outils d’aide à la déci­sion leur per­met­tant d’optimiser leur effi­cience, tout en rédui­sant leur empreinte carbone. »

Yudi Ding (M14), cofon­da­teur de PACT.earth : « Nous com­mer­cia­li­sons une alter­na­tive au cuir affran­chie de l’empreinte car­bone géné­rée par l’élevage bovin : notre chi­mie verte exploite le col­la­gène issu du recy­clage des déchets des fermes aqua­coles. Les qua­li­tés esthé­tiques et la résis­tance de notre maté­riau inté­ressent déjà plus d’une ving­taine des plus grandes mai­sons de mode. »

Dans cette caté­go­rie de socié­tés contri­buant à la lutte contre le réchauf­fe­ment, le por­te­feuille compte aus­si la fin­tech Good­vest, cofon­dée par Joseph Chouei­fa­ty, ancien du Mas­ter X HEC Entre­pre­neurs, qui pro­pose en ligne, et grâce à un par­te­na­riat avec Car­bone 4 Finance, divers pro­duits d’épargne rigou­reu­se­ment com­pa­tibles avec l’objectif de l’Accord de Paris : limi­ter le réchauf­fe­ment à 1,5 °C au-des­sus des tem­pé­ra­tures de l’ère préindustrielle.

L’orthèse motorisée de REEV.
L’orthèse moto­ri­sée de REEV.

D’autres enjeux sociétaux

La san­té bien sûr. Ain­si nous avons inves­ti dans Oko­me­ra, qui déve­loppe l’oncogramme, équi­valent de l’antibiogramme, non pour les mala­dies infec­tieuses mais pour le trai­te­ment per­son­na­li­sé du can­cer. Oko­me­ra est issue du Labo­ra­toire d’hydrodynamique de l’École (LadHyx). Et dans REEV, cofon­dée par Amau­ry Ciu­ra­na, ancien du Mas­ter X HEC Entre­pre­neurs. REEV déve­loppe une orthèse moto­ri­sée, légère et per­son­na­li­sée, qui per­met aux patients souf­frant d’un han­di­cap à la suite d’un AVC ou d’un acci­dent, ou souf­frant d’une sclé­rose en plaque, de recou­vrer une marche fluide, grâce à la com­bi­nai­son d’une intel­li­gence arti­fi­cielle et d’une assis­tance hydraulique.

Dans une optique trans­ver­sale, nous contri­buons éga­le­ment à ren­for­cer le lea­der­ship de la France dans ses sec­teurs indus­triels prioritaires.

Ain­si l’intelligence arti­fi­cielle, avec Mithril Secu­ri­ty, experte en cyber­sé­cu­ri­té, fon­dée par Daniel Huynh (X16), Jimi­ni, cofon­dée par Sté­phane Béreux (X17), qui déve­loppe un copi­lote des pro­fes­sions du droit grâce aux der­niers déve­lop­pe­ments du NLP (Natu­ral Lan­guage Pro­ces­sing) et des LLM (Large Lan­guage Models), ou Des­cartes & Mauss, fon­dée par Mau­rice N’Diaye (X05), qui exploite les mêmes tech­no­lo­gies au ser­vice de la stra­té­gie des grands groupes.

Ou les indus­tries créa­tives et cultu­relles, avec Docent, cofon­dée par Mathieu Rosen­baum, ensei­gnant cher­cheur au centre de mathé­ma­tiques appli­quées de l’École (CMAP), qui contri­bue à la numé­ri­sa­tion du mar­ché de l’art contemporain.

Enfin la logis­tique, avec Galam Robo­tics, cofon­dée par Samuel Per­ez (X14) : « Nous offrons une rup­ture tech­no­lo­gique au sec­teur de la logis­tique : des robots modu­laires per­met­tant pour la pre­mière fois de gérer en espace dense de très impor­tants flux de mar­chan­dises. Nos tech­no­lo­gies opti­misent l’efficacité opé­ra­tion­nelle et réduisent les risques psy­cho­so­ciaux asso­ciés à l’augmentation des cadences dans la logis­tique haut débit. Nous avons pour clients un géant mon­dial de la logis­tique et plu­sieurs lea­ders de la grande distribution. »

Une des configurations du Rubik’s Cube logistique de Galam Robotics.
Une des confi­gu­ra­tions du Rubik’s Cube logis­tique de Galam Robotics.

Des entrepreneurs enthousiastes

Poly­tech­nique Ven­tures n’est pas un fonds clas­sique. Outre son mode finan­ce­ment, par les Alum­ni exclusive­ment, c’est un fonds d’écosystème. L’ac­compagne­ment des start-up est une de nos prio­ri­tés, qu’elles figurent à notre por­te­feuille ou qu’elles soient dans notre deal flow dès lors que l’équipe fon­da­trice nous demande de l’aide.

Pierre Cho­pin (D17), CTO cofon­da­teur de Qivia qui déve­loppe une carte car­bu­rant uni­ver­selle afin de faci­li­ter la tran­si­tion éner­gé­tique des flottes de véhi­cules, témoigne : « Poly­tech­nique Ven­tures a inves­ti en pré-amor­çage dans un pro­jet nais­sant ; un signe de confiance alors que le pro­to­type n’était pas ache­vé. Depuis lors, l’équipe nous ren­contre régu­liè­re­ment afin de nous chal­len­ger avec bien­veillance, de tou­jours nous invi­ter à prendre du recul mal­gré notre charge opé­ra­tion­nelle, à ne jamais perdre notre vision. Elle nous a aidés à tran­si­tion­ner après le départ du CEO cofon­da­teur. Avec elle, nous ne sommes jamais seuls. »

“L’accompagnement des start-up est une de nos priorités.”

Rafaël de Lavergne (X13), CEO fon­da­teur de Totem, qu’il a créée en 2016 et sau­vée de la crise consé­cu­tive à la pan­dé­mie, a, lui, trou­vé chez Poly­tech­nique Ven­tures : « Une ori­gi­na­li­té de pen­sée – ils m’ont fait confiance alors que ma socié­té a beau­coup souf­fert et opère dans un sec­teur sou­vent fui par les inves­tis­seurs, la dis­tri­bu­tion ; ils ont su com­prendre que nous trou­ve­rons notre ren­ta­bi­li­té sur ce sec­teur dif­fi­cile grâce à une suite logi­cielle sophis­ti­quée ; ils m’ont pré­sen­té de nom­breux clients poten­tiels ; et, sur­tout, ils m’ont invi­té à rele­ver la tête, quit­ter le mode sur­vie pour réap­prendre à pilo­ter Totem en mode conqué­rant ; une contri­bu­tion “RH” inestimable. »

Jean-Bap­tiste Kope­cky (X08), CTO cofon­da­teur d’Hyperplan : « Les contacts que Poly­tech­nique Ven­tures nous four­nit sont tou­jours très per­ti­nents, que ce soit pour décou­vrir de nou­veaux clients ou pour ren­for­cer notre rela­tion avec des clients en codé­ve­lop­pe­ment ; ou pour iden­ti­fier de poten­tiels experts et ren­for­cer notre comi­té stratégique. »

Des co-investisseurs de renom

Enfin, Poly­tech­nique Ven­tures est un nou­veau fonds dans l’espace d’investissement en capi­tal-risque deep tech. Il était impor­tant que nous trou­vions notre place au sein de cet éco­sys­tème. Nos atouts dif­fé­ren­ciants ont alors joué leur rôle : un deal flow de grande qua­li­té, recon­nu comme tel par tous les acteurs ; un réseau loyal de men­tors qua­li­fiés, prêts à accom­pa­gner les start-up, à leur ouvrir les portes de par­te­na­riats de déve­lop­pe­ment, à les pré­sen­ter à des clients poten­tiels, à rejoindre leur conseil d’admi­nistration… Nos co-inves­tis­seurs s’appellent BNP Pari­bas Déve­lop­pe­ment, Bpi­france, Daph­ni, Deme­ter, Elaïa, Eren, Iris, Maki, New Fund, Hox­ton, Auri­ga, Omnes, Otium, Point 72, Ring, Sere­na, Swen, et par­mi les cor­po­rate : AG2R La Mon­diale et Gene­ra­li… pour ne citer que les plus grands.

En figure de proue des fonds Alumni

Un prin­cipe qui nous tient à cœur : la créa­tion et le déploie­ment des fonds Alum­ni en France. En même temps que se levait Poly­tech­nique Ven­tures se créait HEC Ven­tures. Depuis lors se sont lan­cés Cen­tra­le­Su­pé­lec Ven­ture (CS Ven­ture) et Gene­ra­tions powe­red by Edhec. Les modèles de ges­tion diffèrent.

Poly­tech­nique Ven­tures et CS Ven­ture, ados­sées à des socié­tés de ges­tion agréées, sont conseillées par des équipes dédiées. « À l’instar de Poly­tech­nique Ven­tures… et il faut le dire à la suite de fruc­tueux échanges avec son équipe », indique Jean-Marc Patouillaud, asso­cié fon­da­teur de Par­tech à l’initiative de CS Ven­ture : « Nous avons sou­hai­té créer une forte proxi­mi­té entre le fonds et notre École, Cen­tra­le­Su­pé­lec, en recru­tant une équipe dédiée, sou­vent pré­sente sur le cam­pus, épou­sant la culture de l’École et sélec­tion­nant ain­si un por­te­feuille qui “res­semble” à Cen­tra­le­Su­pé­lec, de par ses valeurs et ses tro­pismes technologiques. »

HEC Ven­tures et Gene­ra­tions powe­red by Edhec sont, eux, gérés par des socié­tés de ges­tion agréés. Eur­azeo pour HEC Ven­tures, Ring Capi­tal pour Gene­ra­tions. « Nous avons don­né prio­ri­té à notre volon­té de por­ter des inves­tis­se­ments à impact », expose Mar­tin Bar­bier, direc­teur de l’association Edhec Alum­ni, « et ain­si natu­rel­le­ment confié la ges­tion de Gene­ra­tions à Ring Capi­tal, socié­té de ges­tion recon­nue pour sa per­for­mance ear­ly stage, ain­si que pour sa rigueur et son expé­rience de la ges­tion de fonds à impact. C’est une équipe dédiée au sein de Ring Capi­tal qui gère Gene­ra­tions powe­red by Edhec et tra­vaille les syner­gies avec l’École, ses anciens et son fonds de dotation. »

Un second millésime en préparation

D’accord, nous direz-vous, et com­ment per­forment vos socié­tés ? Six d’entre elles montrent d’ores et déjà une belle tra­jec­toire. Ain­si Néo­lithe a levé au total plus de 50 M€, est en phase de com­mer­cia­li­sa­tion et lance une levée de série C. Jim­my Ener­gy a levé 19 M€ et pré­pare une série B, après avoir dépo­sé son dos­sier régle­men­taire auprès des auto­ri­tés de sûre­té, sécu­ri­sé son approvision­nement en gra­phite, annon­cé une usine de com­bus­tible au Creu­sot et des dis­cus­sions avan­cées avec son pre­mier client. Oko­me­ra et Good­vest ont réa­li­sé leur série A. Galam Robo­tics et REEV, forts de leurs preuves de concept tech­no­lo­giques et com­mer­ciales, ont lan­cé leur levée de série A (5 à 10 M€). Une socié­té du sec­teur indus­trie 4.0 a dépo­sé le bilan. Quant aux autres, toutes se déploient selon leur plan de déve­lop­pe­ment et il est too ear­ly to tell, selon l’expression consacrée.

Alors, conclu­sion natu­relle après les trois pre­mières années d’un nou­veau fonds qui s’est jusqu’à main­te­nant déve­lop­pé selon ses objec­tifs : la levée immi­nente d’un second fonds, sur le modèle du pre­mier. Aver­tis­se­ment d’usage : l’investissement dans le fonds est réser­vé à la caté­go­rie des inves­tis­seurs aver­tis répon­dant aux condi­tions de l’article 423–49 du Règle­ment géné­ral de l’AMF et implique l’acceptation d’un risque de perte en capi­tal et d’une durée de blo­cage telle que défi­nie dans les règle­ments. Donc, si vous sou­hai­tez une infor­ma­tion sur ce nou­veau mil­lé­sime, n’hésitez pas à nous contac­ter : nous nous ferons un plai­sir de vous décrire plus avant notre pre­mier por­te­feuille et nos ambi­tions pour ce fonds suc­ces­seur ! 


Pour en savoir plus

https://www.polytechnique-ventures.fr/

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