Pour se relever et repartir de plus belle, il faut se transformer !
Acteur incontournable de l’écosystème du retournement, Advancy est reconnu pour sa capacité à faire le lien entre stratégie et action. Le point avec Éric de Bettignies (89), fondateur et associé d’Advancy.
Advancy fête cette année son 20e anniversaire, le cabinet est un acteur reconnu et incontournable du monde du retournement d’entreprises. Dites-nous-en plus. Advancy a fait le choix de se concentrer sur les domaines d’expertise où nous avons la capacité à apporter une valeur ajoutée reconnue.
Depuis notre création, notre rôle et notre ambition sont de faire le lien entre la stratégie et les opérations.
Nous sommes reconnus par nos pairs à la fois pour notre ADN de cabinet de conseil en stratégie et notre volonté de mettre en œuvre les solutions et recommandations que nous préconisons à nos clients. Et c’est justement, ce mode de fonctionnement extrêmement concret, en plus d’être stratège, qui rend notre métier attractif.
Notre intervention s’articule toujours autour d’une action concrète dès le premier jour de notre diagnostic stratégique. Il s’agit de la mise sous contrôle de la société, de la trésorerie, des plans…
Nous sommes ainsi capables de participer et de nous investir dès le deuxième jour dans le quotidien de l’entreprise tout en définissant les objectifs de transformation. Cet atout nous distingue dans la mesure où cela nous pousse à agir fort tout en protégeant la société sur le long terme.
Quelles sont les tendances que vous observez sur ce marché ? Quels sont les nouveaux enjeux d’une restructuration dans le contexte actuel ?
Une première tendance concerne les acteurs de distribution à travers l’Europe. Le trafic dans les magasins traditionnels de centre-ville et les centres commerciaux s’effondre : 18 % de moins entre 2012 et 2017 en France. Les retailers répondent mal à la concurrence des nouveaux acteurs digitaux. Ils doivent utiliser les marges de manœuvre qu’ils ont et doivent s’adapter assez vite à ces changements sinon ils se retrouveront face à des situations très difficiles. D’autres industries sont aussi en mutation lourde, notamment dans le domaine de la mobilité et de l’automobile. Des dossiers que nous avons aidés, il y a cinq à sept ans, nous sollicitent de nouveau, car ils se sont trop endettés depuis ou parce que le contexte spécifique de l’automobile ne leur permet pas de maintenir leur croissance.
Cela génère-t-il de nouveaux enjeux pour vous dans le contexte actuel ?
Le challenge de toujours dans notre métier n’est pas d’agir de manière temporaire, mais de s’attaquer aux problèmes de fond. Paradoxalement, la restructuration revient trop souvent à « faire baisser la fièvre » et non pas résoudre la cause du mal. Afin de se préparer à l’avenir, les sociétés doivent non seulement baisser leurs coûts pour mieux les maîtriser, mais aussi se transformer profondément. Et pour y parvenir, il faut repenser leur business model et leur proposition de valeur.
Dans le cas du retail, par exemple, c’est en se recentrant – vraiment – sur leurs clients, où et quand ils cherchent un contact avec leur marque que ces acteurs pourront retrouver de la croissance rentable.
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