Prix spéciaux
Le « prix spécial du jury » pour Rémi Habfast (07)
Le « prix spécial du jury » pour Rémi Habfast (07)
L’Association USAIRE (Association of United States and European Aerospace Industry Representatives) proposait pour la troisième année consécutive à des élèves de grandes écoles françaises de réfléchir sur une thématique portant sur l’avenir de l’industrie aéronautique et de défense, dans un essai de dix pages.
Sur le thème : Quel sera le contexte énergétique et environnemental dans l’industrie aéronautique et de la défense en 2030 ? Quelles en seront les conséquences sur les ambitions d’innovation et de compétitivité de notre industrie ?
Le déclin de la tyrannie de l’or noir à l’origine de la révolution énergétique
l’essai de Rémi Habfast a manifestement passionné le jury – des membres de l’industrie aéronautique et de défense – qui a souhaité récompenser son travail original en lui décernant un prix spécial du jury. Rémi résume ainsi ses trois idées maîtresses : la migration massive de la production d’énergie vers le nucléaire (« Le déclin de la tyrannie de l’or noir à l’origine de la révolution énergétique »), une récession en termes de facilités et de vitesses de transport des hommes (« Industrie aéronautique civile vs Transport ferroviaire à grande vitesse »), et la tendance (à long terme) du monde à se pacifier (« Les nouvelles technologies au service de la défense : mais où sont les soldats ? »). _______________________________________________
Fabrice Leguet (96) remporte le prix Pierre Faurre
Le prix Pierre Faurre récompense chaque année un jeune polytechnicien à la carrière prometteuse, tournée vers l’innovation et la technologie, dont les responsabilités l’exposent à l’international.
En sept ans de carrière chez Siemens, Fabrice Leguet a travaillé dans quatre pays différents d’Europe, Amérique et Asie, principalement au sein de la branche santé.
[…] Les critères d’excellence de la formation scientifique et humaine de l’X préparent les étudiants aux responsabilités de management de tels domaines complexes, essentiels au progrès de notre société rappelait Thierry Desmarest lors de la remise du prix.
Faites du bruit, surtout à l’étranger
Les messages de Fabrice sont directs : Le meilleur moyen de faire connaître l’X à sa juste valeur à l’étranger, c’est de le faire à travers vous, votre travail et vos résultats
Le prix Pierre Faurre est aussi un moyen de faire connaître l’École polytechnique à l’étranger
[…] alors prenez des risques et faites du bruit, surtout à l’étranger ! Passionné par les dernières innovations en imagerie médicale, scanner, IRM, etc., et les solutions de diagnostic in vitro sur lesquelles il travaille, il l’est aussi par la diversité de ses équipes entre Inde, Australie, Malaisie, Japon et autres pays d’Orient.
Enfin, Fabrice aimerait convaincre les élèves d’orienter leurs choix de carrière vers l’industrie ou la recherche. N’hésitez pas à prolonger vos liens avec la science et la technologie, que ce soit à travers un doctorat, à l’X ou ailleurs, ou un début de carrière technique. Il ne sera jamais trop tard pour vous tourner vers des métiers plus généralistes.
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Une recherche bien valorisée
La DRIP protège les savoir-faire et inventions issus des laboratoires du centre de recherche de l’École. Elle gère le portefeuille de brevets correspondants. Le « comité brevets » émet des recommandations, relatives aux décisions de maintien ou d’abandon tout au long de la procédure ; il est composé de chercheurs et d’un membre de la Fondation de l’X, présent en tant qu’industriel.
Faire connaître
Un prix de l’innovation
Lancé l’an dernier, ce prix comporte deux volets, l’un concernant des projets de création d’entreprises et l’autre des inventions brevetées. Les candidatures sont examinées par un jury composé d’une douzaine de personnalités de l’École polytechnique, du CNRS et d’acteurs externes de l’innovation.
La DRIP s’efforce ensuite de faire connaître ces inventions en les diffusant par d’autres vecteurs que les seules publications scientifiques (séminaires spécialisés, visites de laboratoires par des industriels, etc.). Elle apporte aussi une aide aux activités contractuelles, en détectant des opportunités de collaboration puis en mettant en relation les chercheurs avec les industriels intéressés par l’approfondissement et l’exploitation des résultats de leurs recherches (négociation de contrats de recherche et éventuellement de contrats de licence, voire de création d’entreprises).
Une étape intermédiaire consiste à faire mûrir les projets issus des laboratoires.
Transférer
Le transfert de technologie, ou d’innovations, s’effectue aussi bien par la sensibilisation d’étudiants en thèse de haut niveau, que par la négociation de contrats qui permettront à un industriel d’exploiter les nouvelles avancées, ou encore par la concession de licences et la création d’entreprises.
L’École polytechnique est notamment membre d’IncubAlliance, un incubateur « loi Allègre », qui aide au développement de start-ups, en en supervisant toutes les étapes et en faisant bénéficier le porteur de projet d’une formation à l’entreprise complète. Celui-ci a également un référent au sein de la DRIP, qui l’assiste dans son projet en tant que coach interne.
Témoignages de chercheursPere Roca, chercheur au Laboratoire de physique des interfaces et des couches minces (LPICM) Samir Zard, directeur du Laboratoire de synthèse organique (DCSO) Philippe Baptiste, directeur du Laboratoire d’informatique de l’X (LIX) |